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Certains attributs de la souveraineté ont toutefois disparu. Par exemple les flabella, ces grands éventails en plumes d’autruches montés sur une hampe et disposés de part et d’autre du pontife lors des cérémonies avant le concile Vatican II. Il s’agissait peut-être d’un des symboles de souveraineté les plus anciens, puisqu’il remonte à l’Egypte antique. A l’époque, seul pharaon y avait le droit, et être porte-flabellum était un des plus grands honneurs. cath.ch — [Série] Le Vatican, un Etat marqué par la figure du pape – Portail catholique suisse
S’il ne faut pas exagérer l’influence du gallicanisme ou du jansénisme dans cette adaptation française de l’esprit tridentin, cependant l’unité voulue par le concile de Trente était compromise, au moins en France. FSSPX.Actualités / FSSPX.News — Les 50 ans de la nouvelle messe : le missel tridentin à l’épreuve du gallicanisme - FSSPX.Actualités / FSSPX.News
Aux XIIIe-XIVe siècles la situation est autre puisque les oppositions s'appuient sur l'ingérence directe du Vatican dans l'organisation de l'Église. Philippe le Bel refuse catégoriquement de se soumettre, réunit les États Généraux et inaugure la doctrine selon laquelle un concile général de la chrétienté est supérieur au pape. Aucun roi de France ne reconnaîtra l'infaillibilité pontificale. Avec l'aide du clergé de France, tous les rois qui vont suivre vont maintenir cette rivalité, défendant plusieurs conciles, reconnaissant des papes dissidents... Ce long conflit, parsemé de schismes où le clergé de France prend sa place, conduit le roi Charles VII à promulguer le gallicanisme religieux en 1438 et, après maintes et maintes péripéties avec le Vatican, le gallicanisme régalien devient la «doctrine» officielle de la France avec François Ier et le concordat de Bologne (1516). Le Figaro.fr — «La séparation du pouvoir séculier et du pouvoir religieux est un héritage des rois de France»
Alors que le genre littéraire de l’homilétique est loin d’être le plus prisé de nos jours, il est intéressant de lire ces beaux morceaux de rhétorique que sont ces sermons sous la plume de celui qui fut un des précurseurs du concile de Vatican II et qui, espérons-le, sera aussi bientôt déclaré docteur de l’Église ! La Croix — SPIRITUALITÉ : 33 sermons de la période catholique de Newman
Deux personnalités contribuent finalement à résoudre le Grand Schisme : le pape de Pise, Jean XXIII, et le futur empereur germanique, pour l’heure roi des Romains, Sigismond. Ce dernier persuade Jean XXIII de convoquer un concile à Constance, en 1413, et de s’imposer aux autres papes. Le concile, qui dure jusqu’en 1418, non seulement a pour but de régler le Schisme, mais parallèlement de punir les hérésies montantes, comme le hussisme. Ainsi, en 1415, le prêtre tchèque Jean Hus est brûlé sur le bûcher. Le Grand Schisme d'Occident (1378-1417)
Les Pères de l’Église, en combattant diverses hérésies, formuleront cette divinité de Jésus. Au concile de Nicée (325), convoqué pour mettre fin à la controverse arienne (selon laquelle Jésus Fils de Dieu serait de nature moins divine que le Père), ils affirment que le Christ est de même nature (consubstantiel) que le Père. Au concile d’Éphèse (431), face à l’hérésie nestorienne, ils définissent l’union hypostatique (non séparable) des deux natures, humaine et divine, dans la personne (une seule hypostase) du Christ : Jésus vrai Dieu et vrai homme La Croix — « Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur »
L'Église catholique a fondé sur cette formule biblique la règle dogmatique de l'indissolubilité du mariage, avec impossibilité de remariage dans le cas de séparation. Formellement, cette législation ne fut décrétée, et promulguée avec portée universelle, qu'au Concile de Trente, en 1563, après de vifs débats au demeurant. Cette loi canonique de l'indissolubilité, n'est-elle pas une façon masquée de maintenir vivant le mythe de l'androgyne primordial ? Étant bien sûr posé au préalable que le mariage consiste dans l'union exclusive et inabrogeable d'un homme et d'une femme. Le Huffington Post — Du mariage homosexuel au mythe de l'androgyne originel | Le Huffington Post LIFE
C’est en 1979, avec l’exhortation apostolique Catechesi Tradendae de Jean-Paul II que le concept d’inculturation a été officiellement assumé par le magistère suprême de l’Église. Auparavant, et même dans les documents du Concile Vatican II, on parlait d’adaptation. La Croix Africa — Qu’est-ce que l’inculturation ? - La Croix Africa
Il y aura 150 ans dans quelques jours, le 18 juillet 1870, le concile Vatican I proclamait le dogme de l’infaillibilité pontificale. Croire — Pourquoi l’infaillibilité pontificale ?
Il y a cent cinquante ans, s’ouvrait le premier concile du Vatican, sous la houlette du pape Pie IX. FSSPX.Actualités revient sur l’histoire passionnante d’un concile qui fut le théâtre de l’opposition entre libéraux et ultramontains, et au terme duquel fut proclamé le dogme de l’infaillibilité pontificale. FSSPX.Actualités / FSSPX.News — Vatican I : retour sur un concile inachevé (fin) - FSSPX.Actualités / FSSPX.News
Le 8 décembre 1869, 700 évêques se réunissaient au Vatican à la demande du pape Pie IX. Interrompu par la prise de Rome en octobre 1870, ce concile a débouché sur la proclamation du dogme de l’infaillibilité pontificale. La Croix — Il y a 150 ans s’ouvrait Vatican I
Il est certain qu’il vient renforcer la primauté du pape dans le gouvernement de l’Eglise catholique. A tel point, souligne le théologien jésuite américain John O’Malley dans son livre Le concile Vatican I – Le pape est-il infaillible ? (Lessius, 2019), que d’après les experts de l’époque, il rendait de futurs conciles inutiles : « Désormais, le pape pourrait décider seul de tout, et ne se priverait pas de le faire. » Le Monde.fr — Il y a 150 ans, le pape devenait « infaillible »
« Leurs propres libérateurs » s’entend aussi au regard de l’apostolat. Ainsi ces jeunes non éduqués, c’est travailleurs sans culture profane et encore moins religieuse, seront responsables du rayonnement de l’Évangile (et de l’Église) dans un milieu si lointain. Une dimension nouvelle de la responsabilité du laïcat est née en 1925. Le décret du Concile sur l’Apostolat des laïcs à lui aussi une racine jociste. La Croix — 24 juillet 1967, le décès du cardinal Cardijn, fondateur de la JOC
Le conciliarisme n'est pas mort au concile de Bâle de 1431 et prend de nouvelles formes avec l'émergence des États modernes. L'époque médiévale était celle de la féodalité. La politique y était affaire de princes et de rois, de ducs et de comtes, d'évêques et d'archevêques. Peu à peu, la modernité exclut ces « personnes » au profit des entités abstraites que sont les États-nations européens. La résistance au pouvoir pontifical épouse ce phénomène qui voit l'émergence des Églises nationales. Celles-ci sont des forces centrifuges qui se déclinent en autant d'idéologies : gallicanisme, anglicanisme, joséphisme, etc. La Vie.fr — Les enfants du conciliarisme
Bernard Sauvé expose jusqu’au 30 septembre une série de quatorze tableaux intitulée "Chemin de lumière" au sein de l’abbatiale. Des toiles inspirées par les fragments du jubé de la cathédrale de Bourges, daté du XIIIe siècle. "Au Moyen Âge, le jubé était une imposante construction en pierre qui servait à séparer l’espace réservé au clergé de celui des fidèles dans une église, avant d’être abandonné après le concile de Trente", explique l’artiste. Y étaient sculptées des scènes évoquant la Passion et la Résurrection du Christ que Bernard Sauvé a réinterprété dans des toiles au couteau très colorées qui évoquent les stations du chemin de croix. midilibre.fr — Les toiles "Chemin de lumière" exposées à l’abbatiale - midilibre.fr
Proclamé le 18 juillet 1870, le dogme de l’infaillibilité pontificale ne figurait pas au départ à l’ordre du jour du concile Vatican I. Mais quelques semaines après son ouverture, une majorité de pères conciliaires demandèrent son inscription et le sujet fut discuté du 13 mai au 16 juillet et voté définitivement le 18 juillet par 533 évêques (contre 2), malgré l’absence des évêques orientaux qui avaient quitté Rome pour ne pas avoir à se prononcer contre ce qu’ils percevaient comme une trop forte « latinisation » du catholicisme. Croire — Pourquoi l’infaillibilité pontificale ?
La réforme liturgique comprend trois réformes étalées sur trois ans : en 1968 sont promulguées trois nouvelles prières eucharistiques ; en 1969 est promulgué le Novus Ordo Missæ ; en 1970 paraît la première édition du missel romain latin « restauré par décret du deuxième Concile œcuménique du Vatican ». FSSPX.Actualités / FSSPX.News — Les 50 ans de la nouvelle messe : la fabrication du nouveau missel - FSSPX.Actualités / FSSPX.News
Ce chapitre se propose de relever la signification que les Pères conciliaires ont donné à la liberté religieuse comme droit inaliénable de toute personne. Nous évaluerons l’enseignement magistériel en considérant de façon synthétique ce qu’était la perception de l’Église avant le concile Vatican II et quelle a été sa réception dans le Magistère récent. La Croix — 2. La perspective de Dignitatis Humanae à son époque et aujourd’hui
Et voilà que le marxiste Jean-Luc Mélenchon reprend, comme si de rien n’était, la vieille rengaine qui a fondé l’antisémitisme depuis l’Antiquité, lorsque Paul de Tarse dit Saint-Paul, Juif massacrant les premiers chrétiens, puis faisant l’inverse après sa conversion au christianisme, accusa les Juifs d’avoir tué le fils de Dieu, donc Dieu. Bien qu’officiellement abandonnée par le Concile Vatican II en 1965 (et pour cause, c’est Ponce Pilate qui a ordonné son exécution), la thèse du peuple déicide est aujourd’hui encore vivace dans certains milieux, et a valu aux Juifs deux millénaires de persécution. Opinion Internationale — BFMTV : Jean-Luc Mélenchon ravive le mythe du peuple juif déicide. Un nouveau dérapage ou du bon vieil antisémitisme d’extrême gauche ? L’édito de Michel Taube - Opinion Internationale
François, dans le sillage du Concile Vatican II et de ses prédécesseurs, affirme avec force que nous sommes dans le temps de la miséricorde. (Lettre apostolique Misericordia et misera, 2016). Une annonce proclamée avec passion qui remplit de joie les cœurs de nombreuses personnes, mais qui ne manque pas de susciter en certains, même à l’intérieur de l’Église, des doutes et des perplexités, voire une franche hostilité. Certains préfèreraient une justice qui accuse et condamne, alors que la justice de Dieu, au contraire, sauve. L’Évangile et les signes des temps - Vatican News