Xilocordéon

Nom commun - français

xilocordéon \ɡzi.lɔ.kɔʁ.de.ɔ̃\, ou \ɡzi.lo.kɔʁ.de.ɔ̃\, ou \kzi.lɔ.kɔʁ.de.ɔ̃\, ou \ɡzi.lo.kɔʁ.de.ɔ̃\ masculin

1. (Musique) (Vieilli) (Rare) Sorte d'instrument de musique à percussion dont les touches sont en bois.
   • Dieu seul connaît le nombre des accordéons, mélodéons, xilocordéons , agaçonerféons et cassoreilléons qui ont surgi dans les passages parisiens depuis la révolution de juillet, — époque mémorable à dater de laquelle tous les citoyens français ont gagné la liberté... d'inventer de nouveaux instruments de musique ! — (Louis Huard, « Exposition de l'Industrie à Paris », dans la Revue de Bruxelles, Bruxelles : au bureau de la revue, 1844, p. 482)
   • Les cloches chinoises sont la plupart du temps, des morceaux de métal, ayant la forme d'un carré long un peu recourbé, et se trouvent assemblées de la même manière que l'instrument de bois appelé xilocordéon, qui, du reste, est également connu des Chinois, car ils en exposent plusieurs ; […]. — (J.-B. Wekerlin, « Les instruments de musique à l'exposition », dans Le Menestrel, n° 34 (18^e année) du 20 juillet 1851, p. 2)
   • Ce ne sera pas sans une certaine curiosité qu'on lira une lettre du maître de chapelle Jean Kreisler sur l’harmonica, instrument ridicule qui, il y a cinquante ans, fit fortune en Allemagne et y causa une sorte de révolution chez les mêmes esprits distingués qui se passionnent aujourd'hui pour le mélophone, l’accordéon, le xilocordéon, le panharmonicon et autres instruments agaçants, dont le seul fait d'écrire les noms m'agace les nerfs. — (« Lettre du maître de chapelle Jean Kreisler », au chap. 13 des Contes posthumes d'Hoffmann, traduits par Champfleury, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, p. 215)