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Radiochimie
Sommaire
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | radiochimie | radiochimies |
Définitions de « radiochimie »
Trésor de la Langue Française informatisé
RADIOCHIMIE, subst. fém.
CHIMIE
A. − Étude des réactions chimiques produites par des radiations ionisantes, par les rayonnements en général. On peut utiliser avec profit en radiochimie les déchets radio-actifs fournis par les piles atomiques. Ce sont surtout les rayons bêta et gamma qui se révèlent efficaces; ils jouent souvent le rôle d'initiateurs dans des réactions en chaîne (Lar. encyclop. Suppl.1968).
B. − Chimie des substances radioactives. La chimie des radioéléments ou radiochimie, jointe à l'étude des transformations radioactives est la Science de la structure des atomes et de leurs relations génétiques (Radium, 1919, p. 246).En utilisant les méthodes de la radiochimie, Fermi et ses collaborateurs purent séparer, en quelques mois, un grand nombre de radioéléments légers et lourds (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 349):
La radiochimie. 5 méthodes d'étude. Adsorption, entraînement, cristallisation, distillation, solubilité. − Examinons maintenant quelle est la source de nos renseignements sur la nature chimique des éléments radioactifs, et comment on a pu établir qu'à une position analogue dans la série des transformations radioactives correspond une analogie de propriétés chimiques.
MmeP. Curie, Isotopie, 1924, p. 19.
Rem. 1. Duval 1959 note qu'en ce sens ,,on dit plutôt chimie des radiations``. 2. Nucl. 1964 constate ,,ce terme est parfois improprement appliqué à la branche de la chimie étudiant les propriétés chimiques des corps radioactifs``.
Prononc.: [ʀadjoʃimi]. Étymol. et Hist. 1906 (J. Chim. Phys., p. 193). Comp. de radio-1* et de chimie*. Cf. l'angl. radiochemistry, de même sens, att. dep. 1904 ds NED Suppl.2
DÉR.
Radiochimique, adj.a) [Corresp. à supra A] Qui se rapporte à la radiochimie, qui emploie la radiochimie. Des mesures de sections efficaces par diverses méthodes radiochimiques, on est allé à l'étude des distributions angulaires (sections efficaces différentielles) au moyen de divers détecteurs, notamment de télescopes, de scintillateurs et d'analyseurs magnétiques (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 368).b) [Corresp. à supra B] Qui est relatif à la radiochimie, à l'aspect chimique considéré sous l'angle de la radioactivité. Dans l'histoire des éléments fortement radioactifs, par exemple celle de l'uranium, nous observons des processus chimiques réversibles pour ses combinaisons et des processus irréversibles radiochimiques pour ses atomes (Vernadsky,Géochim., 1924, p. 21).− [ʀadjoʃimik]. − 1reattest. 1923 (J. Phys. et Radium, p. 252D); de radiochimie, suff. -ique*, cf. l'angl. radiochemical, de même sens, att. dep. 1915 ds NED Suppl.2
Wiktionnaire
Nom commun - français
radiochimie \ʁa.djo.ʃi.mi\ féminin
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Chimie des radionucléides et de l’effet des radiations ionisantes sur les atomes et molécules
- Au sortir de la guerre, la recherche fondamentale en physique nucléaire et radiochimie a rendu possible la construction des premiers réacteurs et la formation des spécialistes du nucléaire. — (Paul Reuss, L’épopée de l’énergie nucléaire: une histoire scientifique et industrielle, éditeur EDP Sciences, 2007)
- Les isotopes émetteurs de positons peuvent être incorporés par des techniques de radiochimie plus ou moins automatisées dans différentes molécules, sans modifications majeures de leurs comportements biologiques, formant ainsi des traceurs TEP dont le plus connu est le 18fluor fluorodéoxyglucose (18F-FDG). — (Éric Baudin, Tumeurs endocrines thoraciques et digestives, éditeur Springer, 2008)
Étymologie de « radiochimie »
- Composé du préfixe radio- et du mot chimie.
Phonétique du mot « radiochimie »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
radiochimie | radjɔʃɛ̃i |
Citations contenant le mot « radiochimie »
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"aciers faiblement irradiés pour d’autres usages." irradié ou devenu radioactif ? L'irradiation est réversible sauf très hautes énergies et "activation" du métal par les neutrons. Y avait une expérience au Palais de la Découverte avec une petite source quand j'étais jeune (mi-XXème siècle), il fallait prêter une pièce de quelques francs pour la manip, mais sans danger de la retrouver radioactive ensuite. La contamination, ça c'est autre chose (ça peut se résoudre chimiquement, le verre (labo de radiochimie) en milieu basique perd un peu de surface et devient inerte). Par contre y a eu des ennuis dans des pays (pauvres) où des hôpitaux étaient démantelés et les appareils de radiothérapie fondus avec le reste de la ferrraillle, la source gamma incluse = métal radioactif par nature, tout mélangé. Aïe. Un ferrailleur ne peut reconnaitre un bout de "métal" qui fait tomber les cheveux et chauffe(brûle) la main quand on le saisit. L'Obs, « Fessenheim, le début de la fin du nucléaire ? », le lourd fardeau du démantèlement
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Son humilité cache un parcours hors-norme, puisqu’après 8 années d’études universitaires, Coralie Luchini est titulaire d’un doctorat en radiochimie. « J’ai déjà demandé à aller à l’IRCGN, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, où j’ai effectué un stage durant mes études. Si j’y suis affectée, j’y resterai dix ans. En général, ensuite nous allons sur le terrain. » www.paris-normandie.fr, Docteur en radiochimie, une élève officier de la gendarmerie en immersion au Tréport
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S’il est permis de considérer que la découverte des « rayons uraniques » par Antoine Henri Becquerel, en février 1896, marque les débuts de l’étude et de l’utilisation de la radioactivité, c’est certainement dès 1898, avec les travaux de Pierre et Marie Curie – dont l’aura publique dépasse largement le cadre scientifique –, que la radiochimie prend son essor et devient une discipline à part entière de la chimie du XXe siècle. Sa singularité est d’avoir connu un développement considérable sous l’impulsion des enjeux dramatiquement stratégiques de la Seconde Guerre mondiale puis au cours de la guerre froide. Depuis cette époque, la radiochimie n’a cessé de s’adapter aux besoins de nos sociétés jusqu’à devenir une discipline transverse aux multiples facettes. À tel point que le vocable « radiochimie » défini par les pionniers a perduré, sans doute par fidélité historique. L’IUPACFermerL’Union internationale de chimie pure et appliquée est une organisation non gouvernementale, basée à Zurich (Suisse), faisant figure d’autorité dans l’établissement de la nomenclature des éléments chimiques et de leurs dérivés nous en donne désormais une définition très large en la désignant comme la part de la chimie qui traite des matériaux radioactifs1. L’organisme précise qu’elle inclut la production de radionucléides et de leurs composés (obtenus soit par irradiation, soit de façon naturelle), l’application des procédés chimiques aux études nucléaires et, enfin, l’application de la radioactivité à l’étude de problèmes de la chimie, de la biochimie ou de la médecine. CNRS Le journal, Les radioéléments sous l’œil des chimistes | CNRS Le journal
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Maman pour faire simple, la radiochimie, c'est de la chimie appliquée au nucléaire. Que ce soit en laboratoire ou en bureau d'étude, l'objectif est de déterminer la radioactivité et de la faire diminuer et/ou augmenter selon les besoins. Par exemple dans mon travail, je fais des séparations de radioéléments afin de caractériser les échantillons et ainsi pouvoir les orienter vers le bon stockage de déchets. Futura, Devenir radiochimiste : formations, débouchés, salaire...
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C'est là que se place le projet nancéien RTIV (pour Radio Théranostique Interne Vectorisé). Celui-ci s'appuie sur un plateau technique composé d'un laboratoire de R & D en radiochimie et radiopharmacie, d'un nouveau cyclotron et d'une machine robotisée de production de radiotraceurs, conçus par la société française PMB-ALCEN, spécialiste du médical, de la défense et du nucléaire. Les Echos, La France prête à prendre la vague de la médecine nucléaire | Les Echos
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La participation à ces deux projets européens, l’un en coordination (PREDIS) et l’autre en participation (ACINCH) souligne l’excellence de la recherche et de la formation menées au sein d’IMT Atlantique à travers le groupe de radiochimie de SUBATECH », souligne Abdel Abdelouas, enseignant chercheur à IMT Atlantique et pilote de ces deux projets. « Il s’agit de la capitalisation de nombreux efforts menés depuis une vingtained’années dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs et de la radiochimie et ses multiples applications. » Studyrama Grandes Ecoles, IMT Atlantique partenaire de 2 projets européens Euratom dans le domaine du nucléaire - Actualités - Studyrama Grandes Ecoles
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Ces trois axes de recherches permettent aux chercheurs de maitriser un panel de domaines scientifiques allant de la chimie organique à la radiochimie, à l'automatisation, à la radiopharmacie et à l'imagerie TEP in vivo. Ces différentes compétences permettent le transfert des radiopharmaceutiques en interne ou en externe. Cette spécificité dans ces domaines rend possible une évaluation clinique rapide des radiopharmaceutiques prometteurs. CEA/Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot, Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot - Laboratoire de Développements Méthodologiques en TEP
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En 2008, la recherche nantaise - à l’initiative commune des laboratoires Subatech et CRCINA - se dotait d’un accélérateur de haute énergie et de haute intensité unique en Europe. Le cyclotron Arronax, situé à Saint-Herblain a pour objectifs de produire des radioéléments d’intérêt pour la médecine nucléaire et la radiochimie. Dix ans plus tard, cet équipement de pointe est un élément incontournable pour la recherche en physique, chimie et biologie ainsi que pour les sciences médicales avec une ambition de fédérer un cluster de recherche pluridisciplinaire de dimension internationale et de permettre rapidement l’émergence d’une filière radiopharmaceutique. UNNEWS, Arronax : une "pépite" nantaise pour la recherche en médecine nucléaire - UNNEWS
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La contamination, ça c'est autre chose (ça peut se résoudre chimiquement, le verre (labo de radiochimie) en milieu basique perd un peu de surface et devient inerte). L'Obs, « Fessenheim, le début de la fin du nucléaire ? », le lourd fardeau du démantèlement
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Son humilité cache un parcours hors-norme, puisqu’après 8 années d’études universitaires, Coralie Luchini est titulaire d’un doctorat en radiochimie. www.paris-normandie.fr, Docteur en radiochimie, une élève officier de la gendarmerie en immersion au Tréport
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À tel point que le vocable « radiochimie » défini par les pionniers a perduré, sans doute par fidélité historique. CNRS Le journal, Les radioéléments sous l’œil des chimistes | CNRS Le journal
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Maman pour faire simple, la radiochimie, c'est de la chimie appliquée au nucléaire. Futura, Devenir radiochimiste : formations, débouchés, salaire...
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Celui-ci s'appuie sur un plateau technique composé d'un laboratoire de R & D en radiochimie et radiopharmacie, d'un nouveau cyclotron et d'une machine robotisée de production de radiotraceurs, conçus par la société française PMB-ALCEN, spécialiste du médical, de la défense et du nucléaire. Les Echos, La France prête à prendre la vague de la médecine nucléaire | Les Echos
Traductions du mot « radiochimie »
Langue | Traduction |
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Anglais | radiochemistry |
Espagnol | radioquímica |
Italien | radiochimica |
Allemand | radiochemie |
Chinois | 放射化学 |
Arabe | الكيمياء الإشعاعية |
Portugais | radioquímica |
Russe | радиохимия |
Japonais | 放射化学 |
Basque | radiochemistry |
Corse | radiuchimica |
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