Panarabisme

Définitions de « panarabisme »

Panarabisme - Nom commun

• Idéologie et mouvement politique visant l'unification des peuples arabes au-delà des frontières nationales, caractérisé par une approche séculière.

  À l’exception d’une courte période, au début de ce siècle et dans l’entre-deux-guerres, les tenants d’un pouvoir séculier optèrent pour des idéologies supranationales, comme le panarabisme, détournant leur attention des problèmes de l’État-nation territorialement délimité.

Étymologie de « panarabisme »

Évolution historique de l’usage du mot « panarabisme » depuis 1800

Citations contenant le mot « panarabisme »

• Le panarabisme a d'ailleurs pris racine dans ce qu'on a appelé la nahda, un mouvement de «renaissance» artistique et intellectuelle qui a animé le Maghreb et le Machrek à la fin du XIXe siècle.

• A posteriori, il est permis de considérer que 1967 signe l’acte de décès du panarabisme tant ce « triple non » était tout sauf un soutien sincère à la Palestine. D’abord parce que la plupart des signataires réaffirmaient un droit des (autres) peuples à disposer d’eux-mêmes, quand ils déniaient ce même droit aux leurs en piétinant chez eux les libertés fondamentales. Ensuite parce que le ver de la désunion était déjà dans le fruit de la solidarité arabe.

• L’exposition met ainsi en lumière, à travers ces divas, l’histoire sociale des femmes arabes et la naissance du féminisme au sein de ces sociétés patriarcales, leur participation au panarabisme et aux luttes d’indépendance dans les contextes de la colonisation et de la décolonisation, et – avant tout – leur rôle central dans les différents domaines artistiques qu’elles ont contribué à révolutionner.

• Avec la montée des islamismes au Moyen-Orient nous avons tous oublié que les Arabes, tout comme les Européens ont un jour rêvé de s’unir, de former un Etat arabe. En effet ce qu’on appelle aujourd’hui panarabisme a été il est vrai idéologiquement proche du fédéralisme idéaliste qui a pu marquer l’Europe dans les années 1950. Le rêve panarabe, très fort des années 1950 à 1970 a été aujourd’hui balayé par l’islamisme. Ce courant pourtant ne mérite pas d’être oublié.

• Quelques autres réflexions semblent évoluer dans une vision œcuménique d’un panarabisme soutenu par les premières révoltes armées dans la Péninsule arabique et qui malgré sa force mobilisatrice prouvera ses faiblesses plus tard en termes d’application concrète face aux spécificités historiques de chaque région.

• Le panarabisme s’achèverait d’une manière aussi tragique avec la débâcle de l’armée égyptienne dans les sables mouvants du Sinaï. On en avait rejeté la responsabilité sur le maréchal Abdelhakim Ameur, dont seul le suicide avait opportunément épargné un procès peu glorieux à son pays. Mais la défaite de Nasser avait en réalité débuté en 1961 avec la sécession hors de la République arabe unie, conduite par les officiers syriens pourtant pan-arabistes, du parti socialiste arabe Baath. C’était ce même Baath Syrien qui avait convaincu deux ans plus tôt un Nasser plus que réticent, de la nécessité de l’union entre leurs pays respectifs.

Traductions du mot « panarabisme »

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du Wiktionnaire
• Définitions du TLFi