Éminçage

Nom commun - français

éminçage \e.mɛ̃.saʒ\ masculin

1. (Cuisine) Fait d’émincer.
   • C’est au milieu de l’hiver qu’on apprécie le mieux les crudités; les champignons de Paris, disponibles toute l’année se prêtent bien aux salades; pensez à ajouter du jus de citron aussitôt l’éminçage. — (L’Officiel des comités d’entreprise et services sociaux, Numéros 190 à 209, 1977)
2. (Édition) Pratique malhonnête d’autoplagiat consistant à publier un seul résultat en une série de publications distinctes découpées à l’excès.
   • Il y a redondance de publication (appelée aussi segmentation des données, éminçage, plus petite unité publiable et fragmentation indue) lorsque les auteurs divisent inutilement les résultats de recherche d’une même étude en plusieurs publications, et ce, sans attribution appropriée. — (Politique éditoriale, Canadian Science Publishing (Éditions Sciences Canada), 2020, p. 12 → lire en ligne)
3. (Sciage) Fait d’émincer.
   • Dans le commencement, le bois amené à l’usine y était débité à la main, en morceaux de cinq à six pouces de longueur, appelés biblots ou bilboquets ; lorsque les rondins étaient trop gros pour être coupés d’un seul coup de hache, ils étaient d’abord fendus, les plus gros morceaux étaient seuls sciés à la main. Cette opération de l’éminçage du bois, qui n’était pas sans quelques inconvénients, exigeait un grand nombre d’ouvriers et par suite une main d’œuvre assez élevée, et ne pouvait convenir que dans les commencements de l’application du procédé ; mais du moment que l’opération n’a plus été douteuse, on a songé à remplacer ce mode vicieux de découper le bois par un moyen fort simple et peu dispendieux, l’emploi des scies circulaires. — (Pierre Théodore Virlet d’Aoust, « Mémoire sur un nouveau procédé de carbonisation dans les usines, à l’aide de la chaleur perdue des hauts-fourneaux et foyers de forge », Annales des mines, ou Recueil de mémoires sur l’exploitation des mines, troisième série, tome X, Carilian-Gœury, Paris, 1836, p. 203–262)