Bâtonnade

Nom commun - français

bâtonnade \ba.tɔ.nad\ féminin

1. Volée de coups de bâton.
   • Elle appelle le délinquant à son tribunal ; elle commence par lui administrer la bâtonnade pour lui rafraîchir la mémoire, et ensuite elle lui dit : Prouve ton innocence. — (Eugène Pelletan, Les droits de l’homme, 1858, p.107)
   • Le 4 juin 1742, Jacob de Souza prend à partie quelques Anglais, […], et, seul contre tous, il arrive à donner la bâtonnade à leur chef. — (Léon Berman, Histoire des Juifs , de France des origines à nos jours, 1937)
   • Au bout de cette fatigue et des bâtonnades de CRS dont Dressen capte les giclées violentes en caméra embarquée, fulmine une révolte intacte, presque candide chez cette jeune femme qui radote ses blessures de guerre à table, appuie sur ses bleus pour vérifier qu’ils font mal, énonce ses indignations avec l’air de ne jamais en revenir. — (Sandra Onana, “« A ma place », des goûtes de lutte”, Libération, nº 12208, 9 septembre 2020, p. 24)

• Coups de bâton. Des impertinences qui échappèrent à Bartet sur M. de Candole lui attirèrent de sa part une rude bâtonnade, Saint-Simon, 187, 243.

  On dit plus ordinairement bastonnade.