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Citations sur le sans - Page 86
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Quant à l’Hernani, rebelle empoisonné, il aurait été très-satisfaisant sans le caprice maussade qu’il avait eu de s’habiller en troubadour de pendule.
Théophile Gautier — Voyage en Espagne -
Quatre jeunes filles portant des torches et marchant devant le roi, sans autres voiles que ceux de la nuit, firent lentement les vingt-cinq pas qui séparaient la ferme du château voisin.
Pierre Louÿs — Les aventures du roi Pausole -
Mais à l’autre bout de la route, les gendarmes arrivaient en 206! Sans perdre ses esprits, Hubert alla tranquillement ouvrir sa Volvo S40
Herbert Ickx — Terra Novae -
J’ai quelques visites, et, ma foi ! comme on ne me traite pas trop mal, je reçois les gens dans un petit parloir, sans grilles, sans guichetier tendant l’oreille.
Victor Méric — Les Compagnons de l’Escopette -
Les reproducteurs ont absolument besoin d'eau avant et pendant la ponte ; sans quoi la fécondation n'a pas lieu (et tous les œufs sont clairs).
L'Élevage des Canards — dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932 -
Il faut dire que ce Sénécal, un fumellier de la plus belle eau, n'avait jamais fait grande figure à Bourneville. Sans fortune, il avait réussi, on ne sait comment, à épouser la fille d'un ancien notaire du pays qui lui apportait en dot un nombre fort coquet d'hectares de bois et de terres et plusieurs fermes d'un bon rapport.
La Revue hebdomadaire — Librairie Plon -
Tout était affaire d’appréciation : on haussait les épaules quatre-vingt-dix-neuf fois ; la centième, un visage brusquement inexorable vous signifiait votre crime, et l’on vous passait au tourniquet, sans que vous ayez pu nier le fait, discuter sa qualification, son châtiment étiqueté d’avance…
Roger Vercel — Capitaine Conan -
Elle trouva en moi un enfant sauvage, inculte, en pleine ignorance, facile à soumettre, plus difficile à convaincre, vagabond dans toute la force du terme, sans nulle idée de discipline et de travail, et qui, la première fois qu’on lui parla d’étude et d’emploi du temps, demeura bouche béante, étonné que la vie ne se bornât pas au plaisir de courir les champs.
Eugène Fromentin — Dominique -
Et puis, un jour, LE DIEU DE LA DÉCORATION PÂTISSIÈRE (non, je ne fais pas référence à Mercotte) m'a guidé vers la lumière et j'ai compris que ces gâteaux « oufissimes » étaient en fait recouverts de pâte à sucre, une matière encore peu connue et quasi-introuvable sur les terres de France, mais d'une banalité sans nom outre-Atlantique.
Benjamin Buhot — « L'épate (à sucre) » -
J'allais présenter des excuses sans relever l'évocation zoologique assez désagréable pour Néron, quand le pompiste s'approcha à grands pas. – Dites donc, c'est votre saucisson à pattes qui a commencé..., le gros chien ne disait rien.
Maurice Denuzière — Un chien de saison -
Flux sans commencement et qui risque de n'avoir pas de fin, mais composé de laps de vies périssables s'enchaînant bout à bout: ainsi la naissance nous livre-t-elle au dépérissement et à la mort, qui implique une renaissance pour une remort, indéfiniment.
Auteur inconnu — Philosophie, Religion -
Il tourna la page et vit en dernière heure: Récentissime, un cadavre le long de la voie. Sans lire plus avant, Lafcadio courut au Grand Hôtel.
André Gide — Les Caves du Vercors -
Le tarif est élevé, sans compter la TVA.
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La politique par l’escalier de service, sans avoir à affronter le vote citoyen, est un magnifique terrain d’exercice pour les ambitions insatiables.
François Cavanna — Lune de miel -
Nul ne pourra établir un marais salant sans une autorisation obtenue dans la forme et sous les conditions déterminées par un règlement d'administration publique.
Conseil général de l'agriculture — des manufactures et du commerce -
D’abord on l’étendit sur une natte que le bourreau tira à lui quelque peu, mais sans violence, et comme d’un accord tacite entre le patient et l’exécuteur. C’est une pure cérémonie, afin de paraître exécuter à la lettre la sentence qui porte : « Pendu après avoir été traîné sur la claie. »
Prosper Mérimée — Lettres d’Espagne -
Il y a mille à parier que les soldats ne viennent jamais par ici, et quant à la contagion, qu’est-ce qu’elle y ferait toute seule ? Sans société ?
Jean Giono — Le hussard sur le toit -
C’est ainsi que les lois de l’histoire obligent ceux qui l’écrivent à donner connaissance de ce qu’il y a de bon et de mauvais en chaque chose, sans faire difficulté de vespériser les mêmes personnes qu’ils ont déjà paranymphées.
Lamothe le Vayer — Vertu des païens -
Certes, si l'on veut autre chose que ces tragédies dans lesquelles un ou deux personnages (...) se promènent solennellement sur un fond sans profondeur, à peine occupé par quelques têtes de confidents, pâles contre-calque des héros (...) ce n'est pas trop d'une soirée entière pour dérouler un peu largement tout un homme d'élite...
Victor Hugo — Préface de Cromwell -
Le sarcoptes rupicaprae, dont les pattes postérieures sont rudimentaires et sétigères, sans vésicule et sans tarses.
Victor Hugo — Rhin -
[…]: moi, ça me lève le cœur, des fois, cette ivrognerie de personnes de la société, vicieuses et sans aucune tenue.
Francis Carco — Images cachées -
La sphère privée est perçue, non sans raison, comme une zone de choix individuel et même d’autonomie.
Peter Berger — Thomas Luckmann -
L'épicéa commun, avec lequel le sapin pectiné est si souvent confondu, possède des aiguilles à section carrée sans bande blanche de stomates. Elles s'ordonnent tout autour du rameau en brosse rabattue vers l'avant. Les cônes, pendants, tombent à maturité sans se désarticuler.
Stéphane Signollet — Le sapin -
Décidé à se remettre en forme, il entre dans un lupanar sans remarquer que la petite lanterne rouge est éteinte.
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Sophie Gouault actionne la manivelle en croix d’une vis sans fin. De sa machine sort une extrusion de pastel sec, vert de Hooker.
Anne Kiesel — Beaux-arts. Sennelier crée des couleurs lumineuses à Saint-Brieuc -
Là-dessus, Roch tirait un couteau de poche et commençait de se gratter les ongles d'un air rêveur. Il marmonnait : − La croix à vingt-six ou vingt-sept ans, sans discussions, sans histoires. Fichtre!
Georges Duhamel — Chronique des Pasquier, Le Combat contre les ombres -
[…] ; au premier abord, le lecteur pourra se sentir un peu dérouté, mais qu'il veuille bien se donner la peine, sans être obligé de se reporter au glossaire, de lire quelques lignes à haute voix ; […].
Paul Martellière — Glossaire du Vendômois -
— Nous verrons, dit-il, ce que les tribunaux penseront de cette supposition d’enfant. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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D’un bout à l’autre du continent russe, des assemblées récitent ces litanies abêtissantes, étouffantes, sans fin recommencées tout le long des années […]
Victor Serge — Portrait de Staline -
Évidemment, le vieux roi savait que l’Empire ne serait pas longtemps dupe : il s’agissait donc d’agir vite, sans attendre son autorisation, afin de le placer devant le fait accompli.
Pierre Renucci — Claude -
La littérature pré-freudienne aborde les rêves sans recourir à une interprétation psychanalytique.
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Son père était mort jeune, elle se souvenait d'un visage triste, déjà voilé par les ombres. Ce grand amour expiré avait vieilli sa mère avant l'âge et lui donna le mystère des êtres qui ne savent plus se reprendre au geste de la vie et demeurent tournés vers les tombeaux. Elle fut sans caresses pour l'orpheline. Sa petite enfance s'étiola dans la réclusion à la garde d'une vieille servante quinteuse elle-même abigotie. Un prêtre lui inculqua les rudiments et toujours lui reparlait du péché doucement.
Charles Lemonnier — L'Homme en amour -
Les quatre jours suivants furent l’occasion pour les marins de visiter Big Apple ; déambuler dans les avenues sans fin en admirant les gratte-ciel effilés, se livrer à la frénésie du shopping ou admirer les chefs-œuvre des nombreux musées de New York, les activités ne manquent pas dans la ville qui ne dort jamais !
Marine nationale — Escale à New York -
La drogue était acheminée dans des « go fast », des voitures de sport passant les péages à toute allure... sans s'arrêter à la vue des policiers.
Le shit en « go fast » à la barre — 20minutes.fr -
De même, lorsqu’un règlement de la consultation mentionne l’obligation de parapher l’ensemble des pièces et de les tamponner, beaucoup de PME sont inquiètes lors du dépôt de leur offre en apposant uniquement la signature électronique, sans comprendre que cette dernière a une valeur bien plus probante que le tampon de l’entreprise et les paraphes.
Laurent Blind — « La dématérialisation dans les marchés publics : une source d’inquiétude pour les PME ? » -
La PLS, qu’on appelle également décubitus latéral, permet de libérer les voies aériennes et aux éventuelles sécrétions de sortir sans problème.
« Mais pourquoi tout le monde se met «en PLS» ? » — Site Libération -
M. Dufour communique l’observation d’un cas remarquable de triplopie monoculaire, qu’il eut l’occasion d’analyser et de traiter dans la clinique du professeur de Græfe.Un jeune homme reçoit, à l’âge de 12 ans, un coup de poing sur l’œil gauche. À partir de cet instant il voit triple de cet œil, et cet état persiste sans changement jusqu’au moment de l’observation où le sujet est âgé de 20 ans. Cornée plus grande qu’à l’ordinaire, pupille et cristallin de dimensions normales, mais décentrés en dedans. L’iris est tout strié de fentes de direction radiaire, et l’une de ces fentes, cédant sans doute à l’action traumatique, s’est élargie, forme un hiatus séparé de la pupille par le sphincter, allant jusqu’à l’insertion de l’iris, et laissant passer la lumière au travers du bord du cristallin et au travers de la zonule de Zinn, en dehors de ce bord. De là les trois images : une formée par les rayons pupillaires ; la seconde par les rayons qui passent par le bord du cristallin ; la troisième par les rayons qui passent à côté du cristallin. Les deux premières images sont séparées parce que l’œil est fortement myope. L’image pupillaire est au centre, l’image du bord cristallin est à gauche, l’image du système aphakique est à droite.
« Société vaudoise de médecine : Séance du 4 novembre 1869 » — in Bulletin de la Société médicale de la Suisse romande -
Car ici, la magie fait partie des murs : les théières ont décidé de quitter les placards pour parader au milieu des bougies tandis que les meubles ont une envie indescriptible de changer de place car rester toute une saison au même endroit sans jamais quitter la pièce, rien de tel pour avoir des fourmis dans les tiroirs.
Bizy fête Noël ! Visite Spectacle — vernon27.fr -
Je [veux] tenter en vain de le protéger de violence supplémentaire de la part de ces « agents de la paix ». Je hurle aux anti-émeutes ma rage. À ce moment, ils n’étaient plus rien, de vulgaires pions de l’état. Je me sens impuissant. Tout se passe si vite. Une amie me prend par le bras pour que je m’éloigne. Je marche, sous la pluie, vers le point de départ. Je pleure, je ne peux avancer plus de vingt mètres sans m’accroupir en petit bonhomme au milieu de la rue. Mon corps ne suit plus ma pensée.
L'aut'journal — 9 mai 2012 -
Parce qu’au fond, on a tou(te)s en nous quelque chose de la marque à la boîte bleue. N’est-ce pas symptomatique que la plupart d’entre nous, sans réfléchir, pensent qu’elle est « made in France » ? Ce n’est d’ailleurs pas un mal français, puisque les Espagnols, les Néerlandais et les Africains du Nord ont la même tendance à s’approprier ce fleuron de la cosmétique allemande dont la crème emblématique fait figure de madeleine de Proust dans de nombreux pays.
Hélène Guillaume — Nivea met du baume au coeur