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Citations sur le sans - Page 325
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Il lance des insinuations de liens avec « l’islam politique », en raison de son rôle dans un groupe communautaire, sans jamais dire ce qu’Alghabra aurait fait lui-même (parce qu’il n’a rien fait). Blanchet garroche de la bouette en espérant qu’il en colle un petit peu soit à Alghabra, soit, par ricochet, à Trudeau.
Thomas Mulcair — Quand le chef du Bloc joue au matamore -
En arrivant chez les Messelon, Honoré entendit la rumeur infâme des calotins. Sans perdre la tête il arrêta la voiture au ras de la fenêtre, sauta du siège dans la cuisine, courut au placard prendre l’entonnoir qui servait à couler le boudin et, l’embouchant comme il eût fait un porte-voix, hurla par deux fois :« Nom de Dieu de nom de Dieu de bordel de merde ! »
Marcel Aymé — La jument verte -
Quelque matinale que fût cette heure, plusieurs femmes […] revenaient du château, non sans retourner la tête d'un air boudeur, comme si elles se repentaient d'être venues trop tard pour jouir d'un spectacle désiré.
Honoré de Balzac — La Femme de trente ans -
"Arroser fortement, immédiatement après leur Plantation, tous les arbres qu'on plante, seroit sans doute un moyen propre à les empêcher souvent de bouder; mais la dépense, et même souvent la presqu'impossibilité de le faire, s'y opposent.
Henri-Alexandre Tessier — André Thouin et Louis-Augustin-Guillaume Bosc" -
Rien n’atteste mieux sa fécondité sans bornes que la construction idéale de ce fantastique univers qui est pour les bouddhistes, comme l’homme chez Pindare, le rêve d’une ombre.
Jean-Jacques Ampère — La Chine et les travaux d’Abel Rémusat -
On boucle le porc pour l’empêcher de fouiller la terre et de nuire par conséquent aux semences ou aux plantations ; on boucle les taureaux pour les rendre plus maniables et les conduire sans danger lorsque l’âge et le service les ont rendus moins accommodants.
Eugène Gayot — « Bouclement » -
"— Mais cette boucherie est horrible ! Ces gens étaient âgés, prisonniers, sans armes ! On criera que c’est une lâcheté !— Une lâcheté !… Dites donc, le lettré, et les massacres de septembre ? C’était donc une blague quand vous nous disiez de faire comme en 93 ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
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Il s’approcha d’elle, […], lui tâta le derrière, pour se rendre compte, sans doute, de ses qualités bouchères, s’amusa à regarder si les cornes étaient bien pointues du bout.
Octave Mirbeau — Rabalan -
C’est un geste associé à la réanimation cardiaque… Le bouche-à-bouche n’est plus recommandé par la Croix-Rouge depuis le début de la pandémie de Covid 19. Si vous avez été formé aux premiers secours récemment, cela ne vous aura sans doute pas échappé : les insufflations ne sont plus pratiquées par les apprentis secouristes. La réanimation cardiopulmonaire reste malgré tout très efficace. La croix rouge a adopté cette recommandation dans l’intérêt conjugué des victimes et des secouristes, et ce dans le contexte particulier des années Covid. En pratique, chacun reste libre de pratiquer les insufflations en complément du massage cardiaque.
RTBF — Premiers secours : le bouche-à-bouche provisoirement mis sur la touche - rtbf.be -
Et par là-dessus un beau jour mon époux a disparu. Il est froidement parti avec une tournée de passage, comme ça, dans la nuit, la bouche en cœur, sans rien me dire.
Queneau — Loin de Rueil -
L'entreprise de Saint-Nazaire Gercom Construction est actuellement à l'oeuvre dans les travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine à Montréal. Même que grâce à son savoir-faire, l'entreprise a mis au point une nouvelle machine permettant de boucharder le béton malgré des conditions difficiles. Un dispositif sans équivalent au Canada.
Le Lac-St-Jean — Une invention de Saint-Nazaire au cœur des travaux du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine -
Il est placé presque au milieu de la pièce, et surmonté d'une cheminée d'osier enduite de mortier qui ne dépasse pas le plafond et qui jette la fumée sous le toit, sans issue spéciale au-dessus; de sorte que le grenier sert d'atelier de boucanerie.
Eugène Léger — Trois mois de séjour en Moldavie -
Les garçons avaient seulement ôté leurs vestes, les filles avaient changé de coiffe et relevé leurs tabliers de ratine ; mais tous avaient gardé leurs sabots, disons comme eux leurs bots, sans doute pour se donner plus d’aplomb et pour mieux marquer, avec ces lourds patins, la mesure de cette lourde et sautante pantomime appelée la bourrée.
Eugène Fromentin — Dominique -
[…] la bosse ou loupe du bison n’est, comme nous l’avons dit, qu’un caractère accidentel qui s’efface et se perd dans le mélange des deux races ; l’aurochs ou bœuf sans bosse est donc le plus puissant et forme la race dominante ; si c’était le contraire, la bosse, au lieu de disparaître, s’étendrait et subsisterait sur tous les individus de ce mélange des deux races ; d’ailleurs cette bosse du bison, comme celle du chameau, est moins un produit de la Nature qu’un effet du travail, un stigmate d’esclavage.
Georges-Louis Leclerc de Buffon — Histoire naturelle des animaux -
La rêverie devint solennelle et profonde, vague comme le lac brumeux, immense comme le ciel sans bornes.
George Sand — Lélia -
« Pourquoi ai-je été si long-temps sans vous voir? ... » Il y avoit, dans cette interrogation, toute la finesse, toute l'innocente coquetterie qu'une vierge, pure comme Annette, pouvoit y mettre sans sortir des bornes de la décente tendresse; ...
Balzac — Annette et le criminel -
Une cabane de terre et de pierres crevée, inhabitée, ancien poste de frontière sans doute, en face de la borne internationale, se montre seule, et dit en raccourci la désolation du lieu.
Pesquidoux — Le Livre de raison -
Les huit jours qui restaient furent employés en préparatifs. Il fallait qu’Anne pût paraître dignement devant ces juges sans indulgence que sont les Bordelaises élégantes.
Pierre Benoit — Mademoiselle de la Ferté -
Je ne sais pas pourquoi les bordels sont si souvent situés dans des rues aux noms aussi œcuméniques… L’hommage du vice à la vertu, sans doute.
Pierre Lemaître — Au revoir là-haut -
(Figuré) A cette nouvelle, il tomba sans connaissance ; sa douleur le mit au bord du tombeau ; il fut longtemps malade.
Voltaire — Zadig ou la Destinée -
À défaut de Toscans aventureux, il appelle des étrangers, et les récompense de leurs efforts industriels sans exception aucune de nationalité. M. Larderel a été nommé comte de Monte-Cerboli pour avoir établi une exploitation de produits boraciques ; M. Demidoff a été fait prince de San-Donato pour avoir fondé une manufacture de soieries.
Alexandre Dumas — Une année à Florence -
[…], puis il avait remonté les crêts par un des milles[sic] sentiers que l’ingéniosité des contrebandiers leur fait sans cesse frayer à travers ces prés-bois et ces boqueteaux de sapins.
Louis Pergaud — L’Évasion de Kinkin -
Le lendemain un officier ouvrit tout bonnement la porte, et s'introduisit lui-même, sans plus de façon, ...
Las Cases — Le Mémorial de Sainte-Hélène -
Elliot jeune garçon âgé de 10 ans est venu avec sa maman et sa sœur Clémentine. Il aime la magie et, régulièrement chez lui, il expérimente les tours qu’il a appris grâce aux deux boîtes de magie qu’il possède. Il ne perd rien des explications du magicien et refait sans hésitation le tour du billet et de l’élastique, devant les autres personnes réunies ce jour-là à la Maison de la magie. Le tour est réussi, il ne lui reste plus qu’à inventer un boniment pour qu’il soit parfait !
lanouvellerepublique.fr — A Blois, un atelier découverte de physique magique avec Gaëtan Bloom -
Pas une semaine sans se voir ou s’appeler, les deux amis avaient créé des liens indéfectibles. « Georges Clemenceau disait : "Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés" mais Jean-Pierre était un fédérateur, l’épicentre de différents cercles d’amitiés (rugby, chasse, golf, assurance, etc). Tout le monde se réunissait grâce à lui et ça, on ne le retrouvera pas. Il ne laissait personne indifférent et était la bonhomie incarnée. Il savait donner le sourire à quelqu’un qui n’avait pas envie de rigoler. »
SudOuest.fr — Mort de Jean-Pierre Bastiat à Dax : "Il était la bonhomie incarnée" -
... sans calcul, au petit bonheur de ses plaisirs et des événements
Émile Zola — Pot-bouille -
Une pause séparait chacun des cris, que sans cela l'on eût pu confondre avec les ululations des orfraies, des bondrées et des chouettes, tant l'imitation était parfaite.
Théophile Gautier — Le Capitaine Fracasse -
Il les aurait gardées les bouteilles. Assurément personne ne se serait aventuré à pénétrer dans sa réserve sans qu'il ne bondisse aussitôt sur le gredin une zerouata à la main.
Ahmed Ismaïli — Le rêveur -
Quand on débute en science politique, c’est un peu le b.a.-ba : les trois droites françaises identifiées par l’historien René Rémond auraient cristallisé les clivages issus de la Révolution pour donner naissance aux sensibilités actuelles. Parmi ces trois droites, outre la « légitimiste » et l’« orléaniste », la « bonapartiste » est sans doute celle qui présente les contours les plus flous. Rémond lui-même la présente comme un « amalgame d’éléments originellement hétérogènes, mais qui a acquis une cohérence et une consistance propres sous le signe de l’autorité et du nationalisme ».
Souverainisme, "justice sociale", gaullisme "chimiquement pur" ? Mais en quoi consiste le bonapartisme ? -
Même Victor Hugo, pourtant adversaire acharné de Napoléon III et défenseur de la Commune de Paris, se montrait grand admirateur du premier empereur. Même les communistes, si inspirés par la Révolution française dont Napoléon fut le fossoyeur méthodique concernant ses dimensions démocratiques, sociales et sociétales, abondèrent un temps à une historiographie tressant des lauriers au dictateur. Le personnage est certes complexe et l’histoire toujours soumise à interprétation. Mais si le bonapartisme reste encore aujourd’hui un fléau pour notre démocratie, c’est sans doute que le ver était d’emblée dans le fruit.
L'Humanité — Napoléon : pourquoi il faut en finir avec le mythe - L'Humanité -
Ces rangées de vieilles reliures me paraissent agréables à voir, mais en déplaçant tous ces bouquins et en les replaçant sur d'autres rayons, j'ai entendu résonner à cette oreille intérieure que nous avons tous l'éternel : « À quoi bon? » qui a assombri une partie de ma jeunesse. À quoi bon puisque rien ne dure? À quoi bon puisqu'on va mourir? C'est cette question posée sans cesse qui parfois nous oriente vers l'absolu; et peut-être nous vient-elle de Dieu.
Green — Journal -
Inutile ! tu en as du toupet ; sans moi, il filait bel et bien et on pouvait se bomber pour le revoir.
Louis Pergaud — La Chute -
En effet, à l’appel du gong, Habib se porta rapidement à la rencontre du Suédois et le bombarda sans arrêt de swings si vigoureux à la poitrine que l’autre s’écroula.
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m’a bombardée de questions carrément barbantes, […] Toutefois, quand le gnome au crâne d'œuf s'est mis à m'entreprendre sur Douglas, je me suis un peu énervée.
Meg Cabot — Missing -
Un boléro sans Ravel
France Musique — Un boléro sans Ravel -
Au risque de me voir condamnée pour avoir dit toute la vérité, je dois affirmer sans équivoque et sans réserve que la Russie soviétique représente le cas exactement opposé. Le bolchevisme n’a pas aboli les classes en Russie : il a simplement inversé leurs relations antérieures. En fait, il a même multiplié les divisions sociales qui existaient avant la Révolution.
1934 : Emma Goldman explique pourquoi la dictature bolchevik n'a rien à voir avec le communisme - Paris-luttes.info -
Il me survint un étouffement périodique, qui durait vingt-quatre heures. On prétend qu'il était occasionné par les frictions mercurielles que m'avait prodiguées, sans nécessité, le jeune Labadie, et par les bols pris intérieurement, que me prodiguait également mon ami Bonnet l'apothicaire
Nicolas Rétif de la Bretonne — Monsieur Nicolas -
Bachibouzouk. C’est ainsi que le bar a été baptisé. Un hommage au célèbre capitaine barbu, certes, mais aussi parce qu’il est dédié à tous les boit-sans-soif de la région qui aiment se prélasser dans une ambiance ne relevant d’aucun standard. Un bar de pirates sans doute où le calme peut régner avant la tempête. Au centre-ville, mais pas tout à fait, il tangue entre cité et banlieue, entre lac et urbanité.
A Vevey, buvez local, tonnerre de Brest! - Le Temps -
L'œillard est percé au centre d'une pièce de meulière très-dure, hexagone en général, qu'on appelle le boîtard. Pour la meule gisante ou dormante, le boîtard est en fonte, et le fer de meule le traverse sans laisser de jour.
Dictionnaire universel théorique et pratique du commerce et de la navigation — Paris : Guillaumin & Cie -
On calcula qu’en trois jours chaque homme avait mangé une boisselée de grain, sans compter la viande et les légumes […]
Charles Deulin — « Le Poirier de Misère »