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Citations sur le sans - Page 112
Il y a 26045 citations sur le sans.
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Sa femme était morte, ses enfants le détestaient, une rebeue lui parlait comme à un chien, pour le Syndicat il était un traître, pour le gouvernement le dernier des cons, il ne serait pas ministre et sans doute plus député pour longtemps, qu’est-ce qui lui restait ?
Gérard Mordillat — Ces femmes-là -
Le procédé oléothermique permet de traiter les bois contre les agents de détérioration biologiques sans nocivité pour l’environnement […].
Daniel Fouquet — Durabilité naturelle et préservation des bois tropicaux -
Si la greffe artérielle était réalisée sans lever l'obstacle sus-jacent incomplet, elle aurait toute chance de se thromboser comme dans notre observation I.
Revue de l'athérosclérose et des artériopathies périphériques — 1965 -
Elle ne nous suivait pas ; elle nous avait sans doute pris comme voiture-pilote, tout simplement ! Je fais souvent cela moi aussi, pas vous ? Lorsqu’on doit faire une longue route, surtout de nuit, on s’accroche de temps en temps aux feux de la voiture qui précède, c’est plus reposant ; et s’il y a un radar...
Georges-André Quiniou — Palace-Hôtel -
Elle cesse, pour un temps presque imperceptible, inchronométrable, de jouer son personnage de femme sans complications à qui tout sourit : un bon mari, une belle carrière, un magnifique visage, une santé de fer.
Jacques Chabannes — René Havard -
Tambour Moteurs: offrent LA solution la plus compacte pour motoriser un convoyeur et contribuent à l’hygiène dans l’industrie alimentaire […]- plus faciles à monter, plus compacts et parfaitement détergeable, plus de sécurité, plus silencieux et sans entretien,- s’appliquent dans toutes les industries, aussi dans le grand froid, en service continu comme par intermittence: convoyeurs à bande ou à rouleaux, brosses rotatives, systèmes d’enroulage de tissus, films, bâches, …
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On ne retourne pas de pierre sans découvrir une horreur, [...], une continuelle série d'échecs pour arriver à l'angoisse de l'animal debout, toute une série d'illusions alimente notre enthousiasme envers les utopies maffrées, l'échec est certain même si nous resterons toujours dans l'illusion qu'il n'est pas définitif.
Luigi Di Ruscio — Christs pulvérisés -
Il faut s’efforcer d’allergiser, dès après leur naissance, tous les êtres humains pour les mettre en état de tolérer sans dommages les surinfections virulentes auxquelles il leur est bien difficile de ne pas être un jour ou l’autre exposés.
Annales de l’Institut Pasteur — vol. 49 -
C’est ainsi qu’en travaillant à l’emplein, c’est-à-dire, sans machine, avec de simples bacs pleins de benzine, le nettoyage d’un complet pour homme se fait aisément en une demi-heure: il fallait avant une heure et demi..
La Revue scientifique — Partie 1 -
Allaient-ils [des chevaliers] conquérir, ces fantômes, un royaume sans vérité […] et sans autres moissons que de brouillard et de tromperie, sans autre pain que d’illusion et d’engeignement ?
Alexandre Arnoux — Rhône -
Vous voyez les pauvres gens peiner sur leur rédaction, raturer, chiffonner d’innombrables brouillons, cent fois sur le métier remettre leur ouvrage, le polisser sans cesse et le repolisser, comme disait Boileau*, tout cela prenant parfois de longues durées, avant d’en arriver à la teneur définitive. *Ce en quoi d’ailleurs le vieux Despréaux avait le grand tort, car polisser n’est pas français, c’est polir que l’on doit graphier.
Alphonse Allais — ‘’Œuvres posthumes"}]} } ]} ]} ]} }]} }]} }]} }]} -
Desanti suggère sans cesse que d'Aristote à Husserl, philosopher consiste à resubjectiviser, par devers soi, tout corpus de la doxa, en faire son grain, prendre appui sur une doxa revivifiée pour cheminer en sa propre parole, sans crainte alors du risque d'un discours d'ébranlement de toute compactification.
Georges Ravis-Giordani — Jean-Toussaint Desanti : une pensée et son site -
J'apprends sans tarder, que de l'aut' côté du fleuve, à environ neuf milles d'où on était, y avait une ville littéralement bourrée de dahs, de bohs et d'flèches, de dacoïts, d'éléphants, sans parler des mousquets.
Kipling — traduction de Jean-Paul Hulin -
Au moment précis où mon gros matou, noir comme l’Erèbe, et baptisé Marc-Adolphe Papillon, commence à ronronner et à gourgonner d’aise dans son panier, là, sans le voir, il sait que nous approchons d’Ogeron, par Bonneuil-Matours (Vienne) où l’attend la liberté des nuits folles.
Les Cahiers de l’Ouest — n°1-8 -
Le rayon cessa de la chatouiller, puis il la re-chatouilla, une feuille qui se balançait sans doute.
Anne-France Dautheville — Les Anges de sainte Catherine -
La désagrégation du latin en est un exemple comme sans doute demain l’anglais dont l’unité commence déjà à se fissurer (le « singlish » à Singapour ou le « spanglish » aux États-Unis par exemple).
Le Français dans le monde — Francis Carton -
On se dit que ça va nous arriver à nous aussi, bêtement, sans avertissement, au coin de la rue, en la personne d’une automobile conduite par un imbécile en état d’ivresse ou par le comportement rebelle d’une cellule qui ne sait plus comment se reproduire et qui en fait toute une montagne maligne qu’on ne peut raser tant ses racines sont prises à nos os, ou encore, au bout du chemin, las de tout, de séniliser, d’arthritiser, d’alzheimeriser, de parkinsonniser.
Patrice Landry — Sauts d’âme -
Dans son sommeil, il s’était roulé jusque-là et avait continué à boire. Sans cesser. À s’en fissurer la panse, à s’en cirrhoser le foie, à m’en cirrhoser la foi.
Bénédicte Martin — L’homme nécessaire -
[…] ce héros bourgeois de la révolution de Juillet fit donner un privilège de théâtre à l’un de ces amis dont rougit un parvenu, quand, roulant en voiture, il aperçoit dans Paris un ancien camarade de jeunesse, triste-à-patte, sans sous-pieds, vêtu d’une redingote à teintes invraisemblables, et le nez à des affaires trop élevées pour des capitaux fuyards.
Honoré de Balzac — Le Cousin Pons -
Alors, pour de nombreux signes culturels du genre, un autochtonyme peut directement entrer en contact avec la culture française sans intermédiaire langagier.
Louis-Edmond Hamelin — Écho des pays froids -
C’est sans doute Antoine de Bosredon, capitoul en 1504-1505, qui fit élever sur la rue des Changes les deux premiers étages d’une facade en corondage encore gothique dans ses lignes et dans son décor.
Robert Mesuret — Évocation du vieux Toulouse -
On souligne souvent, à raison, le succès sans précédent de la coopération franco-allemande, qui a su tisser à de nombreux niveaux des liens de plus en plus étroits entre les sociétés civiles des deux pays ; à tel point que beaucoup suggèrent de « weimariser » ce modèle en élargissant à la Pologne des mécanismes qui ontfait leurs preuves au niveau bilatéral.
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Je relirai cette lettre une fois, deux fois, dix fois, et puis je courrai vers le collège, j’entrerai sur la sonnerie, sans même prendre le temps de boujouter mes copines de récré.
Michel Bussi — Eric Puybaret -
Que la naissance de la monnaie européenne, officialisée le 31 décembre 1998 par la fixation définitive des taux de conversion des monnaies nationales des onze pays de la zone euro, soit un événement historique, tout le monde en convient. […] L’histoire, avec un grand H, retiendra-t-elle l’« europhorie » (avec la nouvelle monnaie fleurissent les néologismes) qu’a suscité l’accouchement, finalement sans douleur, de ce beau bébé.
« Europhorie » — pointsdevente.fr -
Ce devrait être facile, n’est-ce pas, puisque les Français ont changé de régime sans avoir à intervenir, sans avoir à se tirer des coups de fusil ni à s’entreguillotiner.
Roger Secrétain — Quand montait l’orage -
D'autant plus qu'entre les arbres le sol est extrêmement sec, recouvert de pierrailles, sans humus et absolument impropre au vermillage auquel se livrent les Turdidés.
Alauda — Volume 3 -
Dé-construire et construire, dé-lier et lier; cette question si difficile à aborder sans heurts dans les cercles psychanalytiques semble bien au cœur des modèles freudiens et post-freudiens et, plus encore, au cœur de la pratique psychanalytique.
Christophe Janssen — L’illusion au cœur du lien -
Et nous qui répétions sans arrêt notre credo gramsciste : « Pour détourner un avion, il faut commencer par monter dedans. »
Frédéric Beigbeder — 99 francs -
Devant le centre commercial de l’Arboretum, le chaussidou disparaît et un plateau a été fait pour ralentir les véhicules motorisés et permettre aux piétons de traverser sans danger.
« La rue des Ponets-de-Cé et son chaussidou » — Françoise -
Pour les tenants d'un certain dénigrement du cinéma national qui ne jure que par la merveilleuse Hollywood, et s'ennuie dès lors qu'il n'est plus question de scénarios pétaradants et de stars photogéniques encastrées à un kilomètre à la ronde, prière vous est faites de ne pas importuner d'autres sensibilités qui conserveraient une certaine affection pour "la qualité française". Non pas celles des populaires comédies qui nous enjoignent à assimiler juifs, noirs et asiatiques à la France démagogique de bon aloi; non plus celles d'une altérité frelaté qui poussent le vice à vider de toute sécheresse le handicap social comme physique pas plus qu'a reléguer la surdité aux arcanes d'une nouvelle star qui chanterait la fraternité parentale pour oublier ses tares (le service des outrances est grand ouvert pour qui se sent consterné par ces présentes lignes). Plutôt celles nous embarquant dans des univers différents qui n'éludent pas l'aspérité tout en magnifiant la différence sans la "télégéniser".
site www.senscritique.com — 15 mars 2015 -
À la mort ou à la démission du Vice-Curateur, le Corps des Satrapes élit selon son bon plaisir un Conventicule de quatre membres pris indifféremment dans tout le Collège [de ’Pataphysique], parmi lesquels le Corps des Provéditeurs choisit un Unique Électeur, qui désigne le nouveau Vice-Curateur, sans pouvoir s’élire soi-même.
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Nous ferions mieux d'aller conter fleurette aux vacelles dans les patûres des environs, nous aurions sans doute plus de chances de ne pas revenir bredouilles
Olivier de Saint-Jouan — Ni les amours reviennent. La Chasse aux fantômes -
Le jeune, un peu émouvé sans doute par les ardeurs de l’été, par le parfum des herbes et le voisinage des fillettes occupées aux champs
Bürger — Salons de 1861 à 1868 -
Cypsélus, exilé de Corinthe, bâtit une ville et la peupla de Parrhasiens, habitants de l’Arcadie. Dans cette ville, consacrée à Cérès d’Eleusis, Cypsélus établit des jeux ou combats de la beauté, dans lesquels toutes les femmes étaient appelées à concourir, sous le nom de chrysophores. La première qui remporta la victoire se nommait Herodice. Depuis leur fondation, ces combats mémorables se renouvelèrent avec éclat tous les cinq ans, et les chrysophores, c’est-à-dire porteuses d’or, pour signifier sans doute que la beauté ne saurait se vendre trop cher, venaient en foule se soumettre aux juges qui avaient bien de la peine à garder leur impartialité et leur sang-froid.
P. L. Jacob — Les Courtisanes de la Grèce d’après les auteurs grecs et latins -
Les parents n’étaient pas en reste, surveillant leurs rejetons du coin de l’œil, amusés par cette curiosité remarquable, égarée parmi le catalogue des véhicules proprets et conforme au monde sanglé, airbagué, standardisé, condomisé, dans des carrosseries sans rayures, sans gloire, et sans nicotine, dont l’ultime conquête aura été l’extinction et la mise à mort des cendriers.
Jean-Luc Blanchet — Marée blanche en Atlantique -
Un film pour une soirée avec son amoureux(se) où seule domine l'envie de se pelotonner l'un contre l'autre et de se poutouner, sans se casser la tête.
site www.senscritique.com — 25 février 2019 -
On y trouve toutes les dernières tendances. Il y a un respect pour les vrais objets de luxe et la main d'oeuvre de qualité et la scène artistique est foisonnante. Il est dur de passer par là sans se sentir grandir intérieurement (ce qui, coïncidentalement, est inversement proportionnel à l'action de notre porte-feuille).
Mademoiselle éparpillée (pseudonyme — In a New York state of mind le 18 mars 2014 sur mademoiselleeparpillee.blogspot.com -
Et tout reste à faire, — à penser — pour re-demander inlassablement, et sans arrière-pensée militante, « que faire ? », pour suspendre durablement toute réponse naïvement constructive, et pour faire ce qu’il faut : ici, tout de suite, moi-même qui, dénué de l’épaisseur d’une subjectivité transcendantale ou législatrice, ne suis que d’être requis par l’urgence de l’occasion, et sais que plus jamais désormais — après Auschwitz, après Heidegger — la connaissance des valeurs ou de la loi, l’assignation d'une fin ne fonderont l’agir qui m’incombe. — (Le Messager européen, numéros 1 à 2, 1987, page 111)
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[...] l'ame sçait dire alors , qu'en se tenant & en persévérant à se tenir à la croix, elle souffrira mieux pour ses péchez , qu'elle souffrira ainsi moins de temps, qu'il lui restera moins à purger , qu'il y aura plus grand mérite pour elle; prétextes qui sans doute procèdent de l'amour propre, lequel, en troisième lieu , du désir de souffrir se fourre jusques dans la souffrance actuelle & dans la bajulation de la croix, endurant des afflictions par vaine gloire, comme il n'arrive que trop quand on se représente, que pour être beaucoup persécuté & affligé l'on en sera admiré de tout le monde [...]
Pierre Poiret — La théologie du cœur -
(1) Dandin est dit de celui qui baye (regarde) çà et là par sottise et badaudise, sans avoir contenance arrestée : ineptus, insipidus; et dandiner, user de telle badaudise, ineptire. (Nicot.)
Molière — Oeuvres de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière avec des notes de tous les commentateurs