Accueil > Citations > Citations sur le sans
Citations sur le sans - Page 101
Il y a 26045 citations sur le sans.
-
Le peuplier blanc doit son nom à son écorce qui est claire sans toutefois être aussi éclatante que celle du bouleau.
Nathalie Tordjman — Le Peuplier -
« Cette avidité d’un jeune animal, cette intelligence dans un seul être, cela me paraissait si étrange que je l’écoutais sans l’interrompre. Oui, décidément, j’étais éblouie : à peu de frais, grand Dieu ! Mais je l’étais.
François Mauriac — Thérèse Desqueyroux -
Le Dr Italo Simeone, médecin psychiatre à Genève, a développé ce concept du deuil blanc pour l’entourage des malades Alzheimer et valide son élargissement aux proches de malades chroniques. C’est un deuil vécu sans perte physique, mais avec une interruption de la communication verbale et de la possibilité de communiquer pleinement avec la personne atteinte dans son cerveau.
Martine Golay Ramel — Les Proches aidants -
Ils avaient, si je puis dire, éliminé un empereur dans l’urgence sans penser à une quelconque solution de rechange.
Pierre Renucci — Claude -
Enfin, une chose importante à comprendre en matière de spiritualité est que l’on n’a rien sans rien. Tout le monde peut espérer atteindre un jour les états les plus agréables et les plus élevés ; mais le moindre progrès demande beaucoup d’effort, de temps et de persévérance.
Richard Trigaux — Épistémologie générale -
L’HORLOGE Vulnerant omnes, ultima necat. La voiture fit halte à l’église d’Urrugne, Nom rauque, dont le son à la rime répugne, Mais qui n’en est pas moins un village charmant Sur un sol montueux perché bizarrement : C’est un bâtiment pauvre, en grosses pierres grises, Sans archanges sculptés, sans nervures ni frises, Qui n’a pour ornement que le fer de sa croix, Une horloge rustique et son cadran de bois, Dont les chiffres romains, épongés par la pluie, Ont coulé sur le fond que nul pinceau n’essuie. Mais sur l’humble cadran regardé par hasard, Comme les mots de flamme au mur de Balthazar, Comme l’inscription de la porte maudite, En caractères noirs une phrase est écrite ; Quatre mots solennels, quatre mots de latin Où tout homme en passant peut lire son destin « Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève. »
Théophile Gautier — L’Horloge in Revue des Deux Mondes -
Pas l'autorité autoritaire passée qui n'aurait occasionnés que de névrosés ([…]) mais une autorité nouvelle, codifiée, acceptée de part et d'autre et surtout sans violence. Ceci dit, il faudrait alors s'accorder sur les deux termes autorité et violence.
Jean-Michel Maindron — Vous avez dit coupable ?... -
— Eh bien ! allez vous mettre sous une porte et tendez la main à un monsieur que vous verrez venir rapidement tassé dans un petit paletot, vous me direz ce qu’il vous donnera ; tendez-la, au contraire, à un monsieur qui marchera doucement, enveloppé dans un gros pardessus ou dans des fourrures, et vous aurez peut-être une pièce blanche. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
-
– C'est pas sans rien prendre à son prochain qu'on fait mettre une tour aux quatre coins de sa maison et ça a beau être des tours de cabinets, c'est des tours quand même.– Quatre tours pour chier ? C'était pas trop pour lui qui mangeait à tous les râteliers.
Marcel Jouhandeau — Chaminadour -
Son propre chemin de croix a été douloureux jusqu’à maintenant. On ne perd pas cent livres et on ne plonge pas dans l’introspection sans perdre de sa superbe, de son ego et de son arrogance.
Denise Bombardier — La résurrection de Coderre -
Enfin, il haïssait, de toutes ses forces, les générations nouvelles, ces couches d’affreux rustres […] qui vous jettent, sans même s’excuser, sans même saluer, les roues d’une voiture d’enfant entre les jambes.
Joris-Karl Huysmans — À rebours -
– Métier, dit le jeune homme, sans ça je vous fiche mon billet que je jouerais la fille de l’air, et sans attendre.
Jean Giono — Le hussard sur le toit -
Il fait beau à n'y pas croireIl fait beau comme jamaisQuel temps quel temps sans mémoireOn ne sait plus comment voir
Louis Aragon — extrait du poème « Le cri du butor » -
14 mars 1941 – C’est assez plaisant de gagner de l’argent sans être obligée de fournir de matières première autre que la matière grise, qui, elle, ne s’use pas si l’on s’en sert, au contraire.
Benoîte et Flora Groult — Journal à quatre mains -
Beijing est-elle déjà une ville internationale ? il y a, sans aucun doute, des centaines de facteurs culturels scientifiques et pseudo-scientifiques que ceux qui réfléchissent sur cette question avanceront pour fournir une réponse raisonnée. Mais la réponse, courte, et si l’on s’en tient aux statistiques est un non, clair et net.
« Beijing est-elle une ville internationale ? » — french.peopledaily.com.cn -
Tony est un oiseau très intelligent ; il parle le chinois. Sans prétendre l’égaler en savoir, moi aussi, je parle chinois.
Earl Derr Biggers — Le Perroquet chinois -
Vous vous êtes récemment prononcée en faveur de l’ouverture d’une nouvelle salle de consommation à moindre risque, dite « salle de shoot », pour les consommateurs de crack, sans pour autant déposer de dossier. Pourquoi ?
François Béguin — Anne Souyris : « Il faudrait quatre salles de shoot à Paris et dans sa banlieue » -
Il est vrai que les membres ne sont pas tous des canons de beauté, loin s'en faut, sauf qu'en accompagnant officiellement Charron, Daniel n'attirera sans doute pas les plus belles femmes de la soirée.
Patrick Senécal — Hell.com -
Un grand souffle belliqueux et vertueux s’exhalait. « Foutre la pâtée à Saddam » était une guerre juste, la « guerre du droit » et, sans que personne ne le dise, l’occasion légitime d’en finir avec ce monde arabe compliqué […]
Annie Ernaux — Les années -
Dès le départ, les autorités américaines semblent flairer un loup, mais sans pouvoir le démasquer.
Nicolas Cori — Renaud Lecadre -
En outre, dans ces temps derniers, j’ai avancé à peu près deux cents francs de ma poche, sans qu’il sût d’où l’argent venait. Tout cela est écrit, je suis tranquille, mademoiselle ne me fera pas tort d’un centime…
Émile Zola — Le Docteur Pascal -
Ces fonctionnaires, sans les consulter et d’en haut, leur fournissent des marchés, des collèges, des tribunaux, mettent le holà.
Hippolyte Taine — Carnets de voyage : Notes sur la province -
En cortège, par rang d’âge, elles gravissent alors l’escalier lentement ; on croirait une retraite aux flambeaux, dans un opéra sans gaieté.
Germaine Acremant — Ces dames aux chapeaux verts -
A cinq mois du scrutin, ces sondages sont à lire avec précaution, mais le pronostic est sans appel : unie, la gauche a une carte à jouer, divisée elle disparaît des écrans radar.
Le Monde — La stratégie mortifère de la gauche -
Elle opine, à plus forte raison, que les femmes, sans péril pour l'ordre social, peuvent être déléguées sénatoriales. Le rapporteur a la disgrâce de n'être pleinement d'accord ni avec la Commission du suffrage universel ni avec la Commission de l'administration générale, départementale et communale.
Suzanne Grinberg — Historique du mouvement suffragiste -
Elle voyait Saccard à nu, cette âme dévastée d’un homme d’argent, compliquée et trouble dans sa décomposition, il était en effet sans liens ni barrières, allant à ses appétits avec l’instinct déchaîné de l’homme qui ne connaît d’autre borne que son impuissance.
Émile Zola — L’Argent -
Pour Julien Damon, professeur associé à Sciences Po, « c’est un choc d’une ampleur et d’une radicalité sans commune mesure avec le passé ». « Il s’agit là de l’une des traductions du “quoi qu’il en coûte” énoncé par Emmanuel Macron en mars, juge-t-il. Ce n’est pas comme en 2010 où le déficit résultait de la progression du chômage. Là, il s’agit d’un choc choisi, celui du politique de soutenir l’économie. »
François Béguin et Raphaëlle Besse Desmoulières — La crise due au coronavirus fait exploser le déficit de la Sécurité sociale -
Ceux qui parlent mal, sans règle, sans logique, et sans pureté, ce sont les artisans de nos petites villes, qui dédaignent de parler comme les gens de campagne, et qui ne parlent pas comme les bourgeois ; ce sont les domestiques de bonne maison, qui veulent singer leurs maîtres, les cantonniers piqueurs qui courent les routes, les cabaretiers qui causent avec des passants de tout pays, et qui arrivent tous au charabiat, au parler pointu, au chien-frais, comme on dit chez nous. — (George Sand, Le Secrétaire intime — Mattea — La Vallée noire, Calmann Lévy, 1884, pages 299)
-
Avez-vous entendu parler, repartit de Locheill, d’une maladie, à laquelle les Anglais sont très sujets, et que l’on appelle le spleen ou diable bleu ?– Non, fit Dumais ; j’ai connu plusieurs de vos Anglais, qui, soit dit sans vous offenser, paraissaient avoir le diable au corps, mais je les aurais crus, ces diables, d’une couleur plus foncée. Arché se prit à rire.
Philippe Aubert de Gaspé — Les Anciens Canadiens -
J’envisage le monde comme m’appartenant, mais je n’en prends que l’usufruit. Je quitterai la vie sans avoir possédé d’autres choses que « celles qui se consomment par l’usage », selon la règle franciscaine. Toutes les fois que j’ai voulu acheter un coin de terre quelconque, une voix intérieure m’en a empêché.
Ernest Renan — Souvenirs d’enfance et de jeunesse -
Tout était sans cesse lavé au jet, les allées entre les cuves, étaient récurées à la brosse en chiendent, [...].
Marie Cardinal — Les mots pour le dire -
Que veut dire ce mot : Je te ferai marron? CLOQUEMIN. — En langue d'argot, faire marron un homme, c'est le prendre sur le fait et sans défense — (Barthélémy Maurice, Vidocq: vie et aventures, p. 186, 1858.)
-
Nous nous ennuyions, nous autres, sylvains aux pieds légers, entraînés à battre le pays sans voiture, et regrettant, devant le poulet froid, nos en-cas de pain frais, d’ail et de fromage.
Colette — Sido -
Sur le pont volant, trait d’union du navire au rivage, la procession fantastique des portefaix défilait sans intervalle.
Théophile Gautier — Ce qu’on peut voir en six jours -
Ceux qui vivent dans les plaisirs, qui « s’imaginent que notre vie n’est qu’un jeu, » lusum esse vitam nostram (Sap., xv. 12.), sont accoutumés à rire de tout, et ne prennent rien sérieusement ; mais quand il faut arrêter ses résolutions, cette âme accoutumée dès long-temps à courir deçà et delà partout où elle voit la campagne découverte, à suivre ses humeurs et ses fantaisies, et à se laisser tirer sans résistance par les objets plaisants, ne peut plus du tout se fixer.
Bossuet — Sermons -
Le pilote parvint à se poser à temps : ni lui, ni son mécanicien ne furent atteint par les flammes. Mais ils étaient au diable, sans eau ni vivres, dans une région en dissidence.
Jacques Mortane — Jean Mermoz -
Desanti suggère sans cesse que d'Aristote à Husserl, philosopher consiste à resubjectiviser, par devers soi, tout corpus de la doxa, en faire son grain, prendre appui sur une doxa revivifiée pour cheminer en sa propre parole, sans crainte alors du risque d'un discours d'ébranlement de toute compactification.
Georges Ravis-Giordani — Jean-Toussaint Desanti : une pensée et son site -
A l'époque, on surnommait les machines à sous “one armed bandit” (bandit manchot), car elles volaient les gens sans ambages et ne possédaient qu'un levier.
Alain Legault — Las Vegas -
Selon la Bible, Ève, avant de croquer la pomme, vivait sans interdits, sans inhibitions, sans peurs, sans pudeur, en un mot, elle vivait nue.
Jean-Claude Hagège — Le Pouvoir de séduire -
Mais le plus beau spectacle de ce triomphe fut sans doute Cossus , qui portoit les dépouilles opimes du Roi qu'il avoit tué de sa main , les soldats chantant à sa louange tout ce qui leur venoit en fantaisie , & le comparant à Romulus.
Tite-Live — Les décades