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Citations sur le pour - Page 16
Il y a 872 citations sur le pour.
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De Santa Cruz, tout a été dit. Mais si j’avais à en parler, j’oublierais les cortèges sacrés qui gravissent la dure colline, aux grandes fêtes, pour évoquer d’autres pèlerinages.
Albert Camus — L’été -
Vingt pour cent du budget a déjà été couvert par les sponsors ; pour le reste, nous misons sur les recettes.
Cecilia Alemani — commissaire de la Biennale de Venise 2022 : « Le plus grand risque? Qu'on la rebaptise la Biennale des femmes » -
– Je sais bien que c’est ta mère, mais c’est tout de même beau, un amour comme ça. Ça finit par vous faire envie… Y aura jamais une autre femme pour t’aimer comme elle, dans la vie. Ça, c’est sûr. C’était sûr. Mais je ne le savais pas. Ce fut seulement aux abords de la quarantaine que je commençai à comprendre. Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours.
Romain Gary — La Promesse de l’aube -
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi !Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroiSe planteront bientôt comme dans une cible,Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizonAinsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;Chaque instant te dévore un morceau du déliceA chaque homme accordé pour toute sa saison.Trois mille six cents fois par heure, la SecondeChuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voixD’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)Les minutes, mortel folâtre, sont des ganguesQu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !Souviens-toi que le Temps est un joueur avideQui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! »
Charles Baudelaire — Les fleurs du mal -
Quatre-vingt-seize pour cent des Néo-Zélandais se sont fait vacciner, ce qui nous permet de vivre aujourd’hui avec moins de restrictions grâce à la protection supplémentaire que cela a apporté.
En Nouvelle-Zélande — un convoi de camions pour protester contre les mesures sanitaires -
Kevin Carter était pourtant tout à fait compétent pour agrandir sa cuisine, mais elle lui donnait l'impression qu'il était en train d'entreprendre la construction de la chapelle Sixtine.
Martina Cole — Sans visage -
Un jour, j’avais sept ans, mon grand-père n’y tint plus : il me prit par la main, annonçant qu’il m’emmenait en promenade. Mais, à peine avions-nous tourné le coin de la rue, il me poussa chez le coiffeur en me disant : « Nous allons faire une surprise à ta mère ». J’adorais les surprises. Il y en avait tout le temps chez nous. Cachotteries amusées ou vertueuses, cadeaux inattendus, révélations théâtrales suivies d’embrassements : c’était le ton de notre vie. Quand on m’avait ôté l’appendice, ma mère n’en avait pas soufflé mot à Karl pour lui éviter des angoisses qu’il n’eut, de toute manière, pas ressenties.
Jean-Paul Sartre — Les Mots -
"Nous sommes ouvert du lundi au vendredi, de 13h à 16h", explique François Cordier, président de l'association FACE VALO, qui a été mandatée par la préfecture pour faire fonctionner le site depuis le 10 janvier.
France Bleu — À Calais -
Souvent l’exemple a plus d’effet que la parole pour exciter ou pour calmer les passions humaines. Aussi, après les consolations que j’ai pu t’offrir directement dans notre entretien, je veux, de loin, te mettre sous les yeux, dans une lettre animée des mêmes sentiments, le tableau de mes propres infortune s: j’espère qu’en comparant mes malheurs et les tiens, tu reconnaîtras que tes épreuves ne sont rien ou qu’elles sont peu de chose, et que tu auras moins de peine à les supporter. […]J’arrivai enfin à Paris, où depuis longtemps la dialectique était particulièrement florissante, auprès de Guillaume de Champeaux, qui devint mon maître, alors considéré, à juste titre, comme le premier dans cet enseignement ; mais, bien reçu d’abord, je ne tardai pas à lui devenir incommode, parce que je m’attachais à réfuter certaines de ses idées, et que, ne craignant pas en mainte occasion d’argumenter contre lui, j’avais parfois l’avantage dans la dispute. Cette hardiesse excitait aussi l’indignation de ceux de mes condisciples qui étaient regardés comme les premiers, indignation d’autant plus grande que j’étais le plus jeune et le dernier venu. Tel fut le commencement de la série de mes malheurs, qui durent encore : ma renommée grandissant chaque jour davantage, l’envie des autres s’alluma contre moi.
Histoire des malheurs d’Abélard adressée à un ami — Traduit par Octave Gréard -
Comme chaque fois que les événements l’imposent, Alphonse débarque d’on ne sait où pour s’enquérir de la situation et dispenser ses conseils, avant de repartir tout aussi vite au diable Vauvert.
Richard Di Domenico — Moi -
Ce verger où il va, (...) c'est dans le territoire de Reillanne, au diable vert, mais il l'a eu pour un morceau de pain.
Jean Giono — Colline -
Approximativement à l’endroit où se trouve aujourd’hui l’école des mines, au numéro 60 du boulevard, se dressait, au début du XIème siècle, un château construit pour le roi Robert le Pieux. Les alentours étaient si attrayants, le cadre si campagnard, que ce beau manoir fut appelé Val-Vert. Puis, le temps passa, le castel du souverain fut abandonné, il se dégrada lentement, des pierres en furent arrachées pour être réutilisées dans d’autres édifices. Et de Val-Vert, on fit Vauvert… Le passant frémissait en longeant cette ruine ouverte à tous les vents. Qui se terrait dans les décombres ? Quels étaient ces bruits qui en montaient les soirs de pleine lune ? Que signifiaient ces lumières qui perçaient la nuit ? On imagina, on conjectura, on supputa. On parla d’un monstre – vert, bien sûr – avec une grande barbe blanche, moitié homme, moitié serpent… Vers 1270, Saint Louis offrit l’enclos aux Chartreux, à charge pour eux d’en chasser le mauvais esprit. Les moines, qui n’avaient peur de rien, s’installèrent sur place, et le diablotin olivâtre disparut pour ne plus jamais réapparaître. Mais le diable Vauvert ne fut jamais oublié… Au moment d’entreprendre un voyage lointain et incertain, ne craint-on pas de partir pour ce diable Vauvert ?
Lorànt Deutsch — Métronome -
Douze morts sur les routes, c’est trop. Tout doit être mis en œuvre pour lutter contre ce fléau. C’est un sujet grave, pas un débat sur le sexe des anges.
Frédéric Potet — En Auvergne -
Sous une pâle robe, Son pied blanc tour à tour se montre et se dérobe, Et son sein agité, mais à peine aperçu, Soulève les contours du céleste tissu. C'est une femme aussi, c'est une Ange charmante ; Car ce peuple d'Esprits, cette famille aimante, Qui, pour nous, près de nous, prie et veille toujours, Unit sa pure essence en de saintes amours.
Alfred de Vigny — 1797-1863 -
Les paroles me manquent pour dire à quel point m’émeut l’inexprimable accueil que me fait le généreux peuple de Paris. […] Deux grandes choses m’appellent. La première, la république. La seconde, le danger. Je viens ici faire mon devoir. Quel est mon devoir ? C’est le vôtre, c’est celui de tous. Défendre Paris, garder Paris. Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde. Paris est le centre même de l’humanité. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain.
Actes et Paroles. Depuis l’exil (1876) — Victor Hugo -
Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu n’eusses reçu ma lettre, tout serait changé.Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l’habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger; il s’imagine que c’est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu’une de ses fantaisies.Quelquefois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d’une femme au milieu d’elle-même. Dans un autre, c’étaient les pieds qui occupaient cette place : les talons faisaient un piédestal, qui les tenait en l’air. Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d’élargir les portes, selon que les parures des femmes exigeaient d’eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices. On voit quelquefois sur le visage une quantité prodigieuse de mouches1, et elles disparaissent toutes le lendemain. Autrefois, les femmes avaient de la taille et des dents ; aujourd’hui, il n’en est pas question. Dans cette changeante nation, quoi qu’en disent les mauvais plaisants, les filles se trouvent autrement faites que leurs mères.Il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes : les Français changent de mœurs selon l’âge de leur roi. Le Monarque pourrait même parvenir à rendre la Nation grave, s’il l’avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la Cour; la Cour, à la Ville, la Ville, aux provinces. L’âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717
Montesquieu — Lettres persanes -
J’avais acheté pour elle, à Monterey, une paire de pantalons de soie. Elle les a beaucoup aimés, si roses, si doux.
John Steinbeck — Tortilla Flat -
Des enfants pataugent, qui portent un collier pour tromper les démons et leur faire croire qu’ils ont à faire à des chiens.
Morand — Rien que la terre -
Dans ces trois expressions [avoir affaire à; - avec; - de] l'usage est d'écrire affaire, en un mot, mais cette orthographe se fonde sur des habitudes prises plutôt que sur des raisons de sens. L'Office de la Langue française (cf. Figaro, 5 févr. 1938) acceptait avoir à faire à aussi bien que avoir affaire à. Pour Littré écrire avoir à faire de « ne peut être considéré comme une faute; car à faire ici convient mieux que affaire ». En fait, pour les trois expressions, il n'est pas rare de rencontrer l'orthographe à faire.
Grevisse — 1964 -
Mais, tu es jalouse de Marco parce que, dans le fond, toute la ville d'Oiquixa admire et approuve son amitié pour le pauvre garçon cent fois plus que ta fameuse Association. Tu es jalouse, parce que tout le monde observe ses faits et gestes avec admiration.
Ana María Matute — Marionnettes -
Ce spectre singulier n’a pour toute toilette,Grotesquement campé sur son front de squelette,Qu’un diadème affreux sentant le carnaval.Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,Fantôme comme lui, rosse apocalyptique,Qui bave des naseaux comme un épileptique. […]
Charles Baudelaire — Une gravure fantastique -
Je vous avais proposé Tyburn, dit lord de Winter, pourquoi n'avez-vous pas voulu ? Parce que je ne veux pas mourir ! s'écria Milady en se débattant, parce que je suis trop jeune pour mourir !
Alexandre Dumas — Les Trois Mousquetaires -
Le Nobel légitimise notre démarche pour le désarmement nucléaire.
Le Point — 8 oct. 2017 -
Je n’ai même pas besoin de l’examiner pour formuler mon diagnostic. Il travaille trop, voilà tout.
Camus — Cas intéressant -
Elle légitimise notre boulot, on se dit qu'on ne fait pas ça pour rien.
Quimper. Le théâtre — accessible à tous -
Le rendez-vous, donné si haut, à la sortie de l’Opéra[1], fut entendu comme je l’avais espéré. Prévan s’y rendit ; & quand la Maréchale lui dit obligeamment qu’elle se félicitait de le voir deux fois de suite à ses jours, il eut soin de répondre que depuis mardi soir il avait défait mille arrangements, pour pouvoir disposer ainsi de cette soirée. À bon entendeur, salut !
Pierre Choderlos de Laclos — Les Liaisons dangereuses -
«Sido» n'avait point sa pareille pour feuilleter, en les comptant, les pelures micacées des oignons.
Colette — Sido -
Si tu as le livre, tu le laisserais en bas à son nom. C'est pour envoyer à quelqu'un d'intéressé. Merci à l'avance. Et j'espère à bientôt ( ?) Amicalement, Georges Bataille
Georges Bataille — Choix de lettres -
Ce livre n’est pas dirigé contre tel individu en particulier ou contre tel et tel groupe en général. Il accuse ceux qui, pour de l’or, n’ont reconnu et ne reconnaissent ni drapeau, ni frontière, ni honneur ; il condamne ceux qui, par un militarisme intéressé et faux, ont poussé et poussent encore des jeunes pays dans des guerres où ils n’ont pas affaire. À l’individu, au groupe, qui s’y reconnaîtrait, je dis : À bon entendeur salut.
Adolphe Brassard — Les Mémoires d’un soldat inconnu -
Merci à l'avance pour tout ce que vous allez faire pour moi, et veuillez trouver ici, cher Monsieur, l'expression sympathique de ma vive reconnaissance.
Claude Debussy — Correspondance -
À t'entendre on nous croirait sortis de la cuisse de Jupiter ! Je suis un inventeur de seconde main, un raté. Toi, une malade qui vit dans l'ombre. Léo reste une vieille fille pour nous venir en aide.
Cocteau — Les Parents terribles -
Au sortir du quartier je faisais un tour, puis, en attendant le moment où j'allais quotidiennement dîner avec Saint-Loup, à l'hôtel où lui et ses amis avaient pris pension, je me dirigeais vers le mien, sitôt le soleil couché, afin d'avoir deux heures pour me reposer et lire.
Marcel Proust — Le Côté de Guermantes -
Les éruptions volcaniques sont comme des feux de cheminée. Évidemment sur notre terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volcans. C’est pourquoi ils nous causent des tas d’ennuis.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Si mes parents décidèrent de réaliser leur vieux projet de visiter Washington, ce fut entre autres raisons pour nous convaincre, Sandy et moi, quoi qu’ils en aient pensé eux-mêmes, que seul le président avait changé.
Philip Roth — Le complot contre l’Amérique -
Le record du monde du ridicule. Tant pis, je suis aussi barje que vous ! Trois jours plus tard, tout était prêt. Température idéale. Vent de nord/nord-est force faible. - On met la barre à 2,30 mètres pour vous échauffer ? demanda Perrigot mi-figue mi-raisin. Les officiels avaient du mal à garder leur sérieux.
Max Dorra — La qualité du silence -
Les Montfuronais qui jusque-là l’avaient tenu en suspicion, commencèrent à l’enrober dans leur cercle, afin, plus tard, de l’assimiler. Il avait fallu tout ce temps à Montfuron pour que la population, le voyant débonnaire et à la bonne franquette, cessât de cultiver l’image d’abord alarmante qu’elle avait dessinée dans son imagination collective.
Pierre Magnan — Les secrets de Laviolette -
Tout deux grièvement blessés, ils ont été hospitalisés en urgence, pour la femme à Annecy, pour l'homme à Belley.
France 3 — 11/02/2018 -
Le jeune Amadeus passe pour avoir eu le goût des lourdes plaisanteries à la bonne franquette, point rares dans ce pays plus tard, avec ses confrères, il se montrait, dit-on, sarcastique et sec.
Marguerite Yourcenar — En pèlerin et en étranger -
En manga, je suis peut être plus doué, mais pour moi musique et dessin sont au même niveau. Ils sont tout deux essentiels à mon existence et m’apportent tous deux beaucoup de plaisir.
Telerama — 13/02/2018 -
Et toi, tu aimais ça, le commerce ? Pour ça, je crois que oui. Il était prêt à toutes les concessions. Tu vois, je le savais. Mais ça a raté. Je n’ai jamais pu l’acheter. Un restaurant, oui, à la bonne franquette. Tu vois ce que je veux dire ? Prix fixe, trois plats, pas plus, un menu, pas de carte. Le lundi, un seul plat. Une bonne choucroute. Bien garnie. Bien chaude. Tu vois ?
Marguerite Duras — Des journées entières dans les arbres