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Citations sur le mais
Il y a 152 citations sur le mais.
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« Oh ! ne parlez pas de ma peine, » dit la Duchesse ; « je vous fais cadeau de tout ce que j’ai dit jusqu’à présent. » « Voilà un cadeau qui n’est pas cher ! » pensa Alice. « Je suis bien contente qu’on ne fasse pas de cadeau d’anniversaire comme cela ! » Mais elle ne se hasarda pas à le dire tout haut.
Lewis Carroll — Alice au pays des merveilles -
Vieillir est ennuyeux, mais c’est le seul moyen que l’on ait trouvé de vivre longtemps.
Sainte Beuve — Portraits littéraires -
Je tentai de le dissimuler aux autres mais il m’écarta et se campa au milieu de la pièce en criant que le gamin n’était pas un prodige mais un enfant non désiré. « Prends bien soin de lui, me recommanda Rosa. J’y veillerai comme à la prunelle de mes yeux, promis-je. Il est merveilleux, ce petit. »
Aharon Appelfeld — Katerina -
On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. L’armée de terre le sait parfaitement. Pour séduire la génération des 18-24 ans, qui représente le cœur de cible de ses recrutements, elle ne mise pas sur le pouvoir d’attraction des bureaux d’enrôlement. Mais elle ne compte pas non plus uniquement sur ses campagnes de publicité pourtant dignes des meilleurs jeux vidéo ni sur le bon vieil ordinateur relié à Internet. « Les études sociologiques montrent que plus de 50% des connexions se font aujourd’hui depuis des outils mobiles : smartphones et iPad », affirme le général Benoît Royal, sous-directeur du recrutement de l’armée de terre. D’où la création d’un « site mobile » simplifié et aisément consultable sur un petit écran (…).
Capital.fr — 9 oct. 2012 -
— Les autres m’aimaient, disait-elle en pleurant, et quand je leur permettais de me caresser, ils étaient trop heureux. — Mais tu sais bien, lui ai-je dit, que je ne t’aime pas. Alors quelle drôle de tactique si tu voulais que je t’aime : on ne prend pas les mouches avec du vinaigre.
Jean-Paul Sartre — Lettres au castor et à quelques autres -
Tonnez sur tous ces traîtres, pulvérisez les ennemis du peuple, sous quelque habit ou dénomination qu’ils se cachent. Delmas dit qu’on n’attrape point les mouches avec du vinaigre ; mais moi qui regarde ces prétendues mouches comme de véritables guêpes, je déclare qu’il faut qu’on les écrase. (Applaudissements.)
Journal des débats de la Société des amis de la Constitution — 28 juin 1793 -
Mais vous savez que les écrivains sont très pris par leur propre travail, par les lectures concernant le sujet de leurs recherches ou leurs principales préoccupations à eux. Il s’ensuit que le temps manque, et qu’ils sont, à regret, souvent forcés de négliger leurs contemporains.
Marguerite Yourcenar — Lettres à ses amis et quelques autres -
Mais la Peugeot 308 ne s’arrête pas, le conducteur refuse d’obtempérer et prend la fuite. S’en suit alors une course poursuite.
France Bleu — Un policier légèrement blessé après une course poursuite avec un chauffard à Besançon -
Elle s’en va à grands pas. Il est tout à fait évident que Judith aurait bien besoin d’un tranquillisant. Mais peut-être cela lui sert-il aussi de prétexte pour passer un coup de fil. Elle doit être dévorée de curiosité d’où Standish lui a-t-il téléphoné ?
Richard Neely — Cauchemar sous plastique -
Au final, définir l’État espagnol est devenu une gageure intellectuelle. Ce n’est ni un État fédéral, ni un État régional mais un « État des Autonomies »
Benoît Pellistrandi — Les fractures de l’Espagne -
Au final, il est donc possible de saisir le juge le plus proche de chez soi, mais mieux vaut parfois, pour l’heure, actionner dans le pays où les dégâts sont les plus nombreux.
Emmanuel Pierrat — L’auteur -
« Et le Liban ? Vous connaissez ? » Il se moquait de moi ce n’était pas bien méchant, une réponse du berger à la bergère, mais j’avais le ventre noué parce que je savais que je n’irais jamais au Liban, un de ces pays qui n’existent plus que dans la Bible,
Richard Millet — Dévorations -
Pour arriver à les décider il faut la croix et la bannière. Il comprenait, soyez-en sûres. Il comprenait très bien. Mais, c’est pour se décider qu’il n’était pas taillé.
Jean Giono — Les Âmes fortes -
Par précaution, je mettais sur ma table de nuit le réveille-matin, mais je me réveillais toujours ou presque toujours quelques moments avant qu’il ne sonnât. La sonnerie du réveille-matin effrayait même mon inconscient qui me faisait me réveiller juste à l’instant où la sonnerie allait se déclencher.
Eugène Ionesco — Le Solitaire -
— Comme nous avons beaucoup d’esprit, nous avons imaginé de tirer parti de notre cher joli petit honneur, en attrapant un vieux garçon. — Mais ce vieux garçon, mon bijou, connaît l’alpha et l’oméga des ruses féminines, ce qui veut dire que tu mettrais plus facilement un grain de sel sur la queue d’un moineau que de me faire croire que je suis pour quelque chose dans cet enfantillage.
Honoré de Balzac — La Vieille Fille -
Étape peu fatigante. Presque on s’étonne de toucher au but sans plus de peine. Route assez monotone, mais pays toutefois plus accidenté.
André Gide — Voyage au Congo suivi de Le Retour du Tchad -
— Ils peuvent bien le faire eux-mêmes, non ? — Certes, mais ils ne le font pas. — Comme on fait son lit on se couche, maître Kieding. — Ils n’ont pas choisi l’emplacement de leur maison. C’est le conseil qui a décidé
Kim Leine — L’homme rouge et l’homme en noir -
Je vais peut-être vous paraître original, Monsieur, mais je préfère encore travailler honnêtement plutôt que de voler sous la protection de la police ! Alors vous irez trimer à l’usine ? Oui. Enfin, comme on fait son lit, on se couche.
Václav Havel — La grande roue -
Il faudra faire quelques sacrifices pendant tout l’été, vivre séparément chacun dans nos familles aux frais de nos parents, tandis que nos salaires tomberont chaque mois sur nos comptes. Économiser jusqu’au dernier sou. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Catherine Cusset — Confessions d’une radine -
Ne crois pas que je sois de l’APRA, mais il faut rendre à César ce qui est à César. Je suis socialiste, mon vieux, même si l’on dit que militaire et socialiste, ça ne va pas ensemble. Militaire ? a sursauté Mayta. Sous-lieutenant, a acquiescé Vallejos.
Mario Vargas Llosa — Histoire de Mayta -
[…] le présentateur l’avait promis mais vous savez comme le temps est changeant et, si vous voulez mon avis, ils se trompent aussi souvent qu’ils prévoient correctement, mais j’écoute la météo tout de même et pour rendre à César ce qui est à César, au printemps dernier, ils ont bien prévenu les gens qu’il y aurait des vents violents et des inondations, et c’était tant mieux parce que la tempête a éventré Pittsburgh, de grands arbres ont été arrachés…
John Edgar Wideman — Le projet Fanon -
Nous ne savons pas comment ce récit fantôme a eu lieu, mais il donne lieu à une réaction fort intéressante de Malraux, qui dit que des réflexions sur l’art, cela se refait, mais pas un manuscrit ; cela a une forme de vérité, et cela dit aussi quelque chose d’assez sympathique sur Malraux, qui, au fond, ne la ramène pas.
Hélène Cixous — Lettres de fuite -
Mais en errant çà et là, déguisé en vapeur, Vivo découvrit tant de méchanceté qu’il se hâta de regrimper à son échelle et, indigné, renversa les montagnes à coups de pied à mesure qu’il montait. Elles tombèrent çà et là dans le lagon, formant de nombreuses îles, aujourd’hui vertes et luxuriantes grâce aux semences qu’un oiseau laissa tomber de la lune, et qui constituent tous les groupes de l’archipel.
Herman Melville — Mardi -
Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York, c’est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide là, pas baisante du tout, raide à faire peur.
Louis-Ferdinand Céline — Voyage au bout de la nuit -
Sûrement n’a-t-elle jamais cessé de l’aimer. Je ne veux pas jouer les Cassandre, mais j’ai tout de même le sentiment que le parfum d’euphorie qui s’empare d’elle peut être tout aussi fugitif que l’expression récente du désamour.
David Foenkinos — La famille Martin -
À dire vrai, cette pratique m’inquiète, mais je préfère ne rien formuler de mes angoisses. Mikhaëla, quant à elle, ne se prive pas de jouer les Cassandre.
Alona Kimhi — Lily la tigresse -
Je regrette à cet égard de devoir encore jouer les Cassandre, et de décevoir les nouveaux espoirs de certains confrères infatigables, mais il n’y a pas d’évolution possible dans une société totalitaire.
Albert Camus — Conférences et discours -
Andromaque.La guerre de Troie n’aura pas lieu, Cassandre !Cassandre.Je te tiens un pari, Andromaque.Andromaque.Cet envoyé des Grecs a raison. On va bien le recevoir. On va bien lui envelopper sa petite Hélène, et on la lui rendra.Cassandre.On va le recevoir grossièrement. On ne lui rendra pas Hélène. Et la guerre de Troie aura lieu.Andromaque.Oui, si Hector n’était pas là !… Mais il arrive, Cassandre, il arrive ! Tu entends assez ses trompettes… En cette minute, il entre dans la ville, victorieux. Je pense qu’il aura son mot à dire. Quand il est parti, voilà trois mois, il m’a juré que cette guerre était la dernière.Cassandre.C’était la dernière. La suivante l’attend.Andromaque.Cela ne te fatigue pas de ne voir et de ne prévoir que l’effroyable ?
Jean Giraudoux — La guerre de Troie n’aura pas lieu -
Il ne s’agit pas de leur souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, mais bien plutôt de les narguer avec un ouvrage d’art impressionnant…
Arno Bertina — L’âge de la première passe -
Seulement, tu t'es dit: «Voilà un homme sérieux! un savant! abusons de son ignorance!» Mongicourt: Ah! Non, mais, tu en as de bonnes!
Georges Feydeau — Dame Maxim's -
MAIS — et c'est un PUTAIN DE GROS MAIS — il doit avoir, en contrepartie, un devoir de neutralité. — (La Quadrature du Net, Un tiers médiaire, 17 octobre 2018 → lire en ligne)
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Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer.
Frédéric Weisgerber — Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue -
Seulement, la vie de la plante, considérée relativement à la production utilisable, ne forme pas l'objet de la botanique, mais bien de l’agronomie.
Albert Lévy — « L'actinomètre Arago-Davy : Contribution à l'étude de la maturation des raisins » -
Ils furent torse nu en même temps. Giuseppe porta les premiers coups mais sur un acier éblouissant. Il chercha l’ouverture avec colère et même avec un peu de génie. Il monta sa fureur jusqu’à une étrange beauté. « Bravo » dit Angélo. En même temps il frappa de toutes ses forces.
Jean Giono — Le bonheur fou -
Je suis un homme très tranquille à qui vous faites des yeux effrayants, et puis je causais avec madame en tout bien tout honneur. Mais oui, certainement, murmura Oliva, en tout bien tout honneur.
Alexandre Dumas — Le Collier de la reine -
Et qu’est-ce qui s’est passé après? Rien du tout. Tant qu’on était à boire, il y a eu une bagarre, c’est vrai, mais après, ça a été en tout bien tout honneur.
Anton Tchékhov — Le Malheur des autres -
Le gérant, un peu jaloux, s’abstient de féliciter Pierre et lui dit :— Alors, ces connards de Frouzes se sont calmés !Pierre, qui n’apprécie pas cette remarque raciste, répond du tac au tac :— Il n’y a pas de connards de Frouzes dans ce magasin, mais il y aurait eu deux connards de Suisses si nous n’avions pas éliminé les fauteurs de troubles.
Michel Wirz — Les Dernières noces alchimiques -
Mais non. C’est une fête de commerçants. Comme tu veux. J’ai reçu une lettre du syndic à laquelle je ne comprends absolument rien. Si tu pouvais éclairer ma lanterne. C’est au sujet du ravalement. Écoute ce charabia.
Loleh Bellon — De si tendres liens -
Il s’agissait d’un cas de folie circulaire et périodique, mais pour le mener à bien j’avais besoin de lumières que je ne possédais pas. C’est alors qu’un ami, le professeur Paul Thiéry, chirurgien des hôpitaux, me mit en relation avec l’éminent Joseph Babinsky, qui voulut bien éclairer ma lanterne, ce qui me permit de traiter sans erreur la partie pour ainsi dire scientifique du drame.
André Breton — Nadja -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables