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Citations sur la femme - Page 6
Il y a 388 citations sur la femme.
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Les femmes sans charme sont comme les poètes qu'on ne lit pas.
Astolphe, marquis de Custine — Le Monde comme il est -
Une femme, quand elle est jeune, est plus sensible au plaisir d'inspirer des passions, qu'à celui d'en prendre.
Prosper Jolyot de Crais-Billon, dit Crébillon fils — Les Égarements du cœur et de l'esprit -
La femme ne voit jamais ce que l'on fait pour elle ; elle ne voit que ce qu'on ne fait pas.
Georges Moinaux, dit Georges Courteline — La Paix chez soi, Flammarion -
[…] Quand une femme a le don de se taire, Elle a des qualités au-dessus du vulgaire.
Pierre Corneille — Le Menteur, I, 4, Cliton -
Une femme qui reste une femme, c'est un être complet.
Sidonie Gabrielle Colette — Ces plaisirs, Ferenczi -
C'est une chose plus enivrante que le vin d'être une belle jeune femme !
Paul Claudel — L'Otage, I, 1, Sygne , Gallimard -
M me dit un jour plaisamment, à propos des femmes et de leurs défauts : Il faut choisir d'aimer les femmes ou de les connaître : il n'y a pas de milieu.
Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Caractères et anecdotes -
Femmes et amours sont compagnes, marchent ensemble et ont une même sympathie.
Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme — Vies des dames galantes -
L'argent, c'est comme les femmes : pour le garder, il faut s'en occuper un peu ou alors il va faire le bonheur de quelqu'un d'autre.
Édouard Bourdet — Les Temps difficiles, Stock -
Il y a mille inventions pour faire parler les femmes, mais pas une seule pour les faire taire.
Guillaume Bouchet sieur de Brocourt — Les Sérées -
À vingt ans l'enfant déforme les femmes, à trente ans il les conserve et je crois bien qu'à quarante il les rajeunit.
Léon Blum — Du mariage -
J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu ?
Charles Baudelaire — Mon cœur mis à nu -
La femme ne sait pas séparer l'âme du corps.
Charles Baudelaire — Mon cœur mis à nu -
La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable.
Charles Baudelaire — Mon cœur mis à nu -
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Charles Baudelaire — Les Fleurs du Mal, Ciel brouillé -
Il y a deux manières de prendre une femme : par la taille et par le sentiment.
Henry Bataille — Poliche, Fasquelle -
Être belle et aimée, ce n'est être que femme. Être laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.
Jules Amédée Barbey d'Aurevilly — Disjecta membra -
Il faut que les femmes soient tout à fait femmes.
Jean-Louis Guez de Balzac — Lettres, 20 septembre 1628 -
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle : Quelle est donc cette femme ? et ne comprendra pas.
Félix Arvers — Mes heures perdues -
Rendez-moi rendez-moi mon ciel et ma musique Ma femme sans qui rien n'a chanson ni couleur.
Louis Aragon — Le Crève-Cœur, le Printemps , Gallimard -
On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.
Marcel Achard — Auprès de ma blonde, II, Frédéric , La Table Ronde -
Gargouille qui ne cesse de couler, un jour de pluie, et femme acariâtre sont pareilles !
La Bible -
Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée.
Jules Renard — Journal -
La principale difficulté avec les femmes honnêtes n'est pas de les séduire, c'est de les amener dans un endroit clos. Leur vertu est faite de portes entrouvertes.
Jean Giraudoux — Amphitryon 38 -
Il y a dans le cœur d'une femme qui commence à aimer un immense besoin de souffrir.
Charles Nodier — Smarra -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
De moi-même d’ailleurs, j’étais, de n’importe quelle femme qu’il s’agît, incapable de le faire, n’ayant aucune espèce d’esprit d’observation extérieure, ne sachant jamais ce qu’était ce que je voyais, et j’étais moi-même émerveillé quand Swann ajoutait rétrospectivement pour moi une dignité artistique en la comparant pour moi, comme il se plaisait à le faire galamment devant elle-même…
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
J’ai passé les épreuves pratiques du Capes2 dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse. Un lycée neuf, avec des plantes vertes dans la partie réservée à l’administration et au corps enseignant, une bibliothèque au sol en moquette sable. J’ai attendu là qu’on vienne me chercher pour faire mon cours, objet de l’épreuve, devant l’inspecteur et deux assesseurs, des profs de lettres très confirmés. Une femme corrigeait des copies avec hauteur, sans hésiter. Il suffisait de franchir correctement l’heure suivante pour être autorisée à faire comme elle toute ma vie. Devant une classe de première, des matheux, j’ai expliqué vingt-cinq lignes — il fallait les numéroter — du Père Goriot de Balzac. “Vous les avez traînés, vos élèves”, m’a reproché l’inspecteur ensuite, dans le bureau du proviseur. Il était assis entre les deux assesseurs, un homme et une femme myope avec des chaussures rosés. Moi en face. Pendant un quart d’heure, il a mélangé critiques, éloges, conseils, et j’écoutais à peine, me demandant si tout cela signifiait que j’étais reçue. D’un seul coup, d’un même élan, ils se sont levés tous trois, l’air grave. Je me suis levée aussi, précipitamment. L’inspecteur m’a tendu la main. Puis, en me regardant bien en face : “Madame, je vous félicite.” Les autres ont répété “je vous félicite” et m’ont serré la main, mais la femme avec un sourire.Je n’ai pas cessé de penser à cette cérémonie jusqu’à l’arrêt de bus, avec colère et une espèce de honte. Le soir même, j’ai écrit à mes parents que j’étais professeur “titulaire”. Ma mère m’a répondu qu’ils étaient très contents pour moi.Mon père est mort deux mois après, jour pour jour. Il avait soixante-sept ans et tenait avec ma mère un café-alimentation dans un quartier tranquille non loin de la gare, à Y… (Seine-Maritime). Il comptait se retirer dans un an. Souvent, durant quelques secondes, je ne sais plus si la scène du lycée de Lyon a eu lieu avant ou après, si le mois d’avril venteux où je me vois attendre un bus à la Croix-Rousse doit précéder ou suivre le mois de juin étouffant de sa mort.
Annie Ernaux — La Place -
La réponse postmoderne au moderne consiste à reconnaître que le passé, étant donné qu’il ne peut être détruit parce que sa destruction conduit au silence, doit être revisité : avec ironie, de façon non innocente. Je pense à l’attitude postmoderne comme à l’attitude de celui qui aimerait une femme très cultivée et qui saurait qu’il ne peut lui dire : “Je t’aime désespérément” parce qu’il sait qu’elle sait (et elle sait qu’il sait) que ces phrases, Barbara Cartland les a déjà écrites. Pourtant, il y a une solution. Il pourra dire : “Comme disait Barbara Cartland, je t’aime désespérément”. Alors, en ayant évité la fausse innocence, celui-ci aura pourtant dit à cette femme ce qu’il voulait lui dire : qu’il l’aime et qu’il l’aime à une époque d’innocence perdue. […] Tous deux auront réussi encore une fois à parler d’amour.
Umberto Eco — Apostille au Nom de la Rose -
La mère fait du tricotLe fils fait la guerreElle trouve ça tout naturel la mèreEt le père qu’est-ce qu’il fait le père ?Il fait des affairesSa femme fait du tricotSon fils la guerreLui des affairesIl trouve ça tout naturel le pèreEt le fils et le filsQu’est-ce qu’il trouve le fils ?Il ne trouve rien absolument rien le filsLe fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre Quand il aura fini la guerreIl fera des affaires avec son pèreLa guerre continue la mère continue elle tricoteLe père continue il fait des affairesLe fils est tué il ne continue plusLe père et la mère vont au cimetièreIls trouvent ça naturel le père et la mèreLa vie continue la vie avec le tricot la guerre les affairesLes affaires la guerre le tricot la guerreLes affaires les affaires et les affairesLa vie avec le cimetière.
Jacques Prévert — « Familiales » -
Autrefois les grandes dames aimaient avec affiches, journal à la main et annonces ; aujourd’hui la femme comme il faut à sa petite passion réglée comme du papier à musique, avec ses croches, ses noires, ses blanches, ses soupirs, ses points d’orgue, ses dièzes à la clef.
Honoré de Balzac — Autre étude de femme -
Au milieu de ce point d’orgue qui, dans la grande symphonie du tapage parisien, se rencontre vers une heure du matin, la femme de monsieur César Birotteau, marchand parfumeur établi près de la place Vendôme, fut réveillée en sursaut par un épouvantable rêve.
Honoré de Balzac — César Birotteau -
Doutez, si vous voulez, de l’être qui vous aime,D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour même.L’amour est tout, — l’amour, et la vie au soleil.Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse ?Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ?
Alfred de Musset — La Coupe et les Lèvres -
Ô triste, triste était mon âmeÀ cause, à cause d’une femme.
Paul Verlaine — Ô triste -
Je sais déjà ce qu’elle va proposer, Paris, Paris, Paris, je ne connais pas une seule femme qui n’en rêve pas. Pour être tout à fait honnête, j’en ai parlé à mes supérieurs, et Paris est une des villes possibles.
Tonino Benacquista — Malavita -
On dit en proverbe : c'est la bonne femme qui fait le bon mari; et cela est vrai en général. Il y a cela de remarquable dans le caractère de la femme, qu'il s'amalgame bien plus aisément que celui de l'homme à des caractères difficiles.
Bernard de Saint-Pierre — Harmonies de la nature -
Je me demandai si ce n'était pas le mari ou la femme adultères
Proust — Guermantes 2 -
Une femme honnête fidèle à son mari légitime sans l'aimer. Il y en a grand nombre
Vigny — Mémoires inédits -
La simple déclaration faite devant un prêtre qu'on entend se prendre pour mari et femme comportait autrefois le mariage. Et cette volonté, voilà le sacrement même
Pourrat — Gaspard -
En punition de sa curiosité, la femme de Loth fut changée en statue de sel
Stocker — Sel