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Citations sur l'est - Page 76

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• La personne est une multiplicité intérieure, inachevée, appelée à s’ordonner, s’unifier. Dieu ne fait qu’ébaucher l’homme, c’est sur la terre que chacun se crée.

• Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses.

• Adam croit dur comme fer qu'il a été chassé du paradis terrestre. Ève n'en est pas sûre du tout, et agit, en tout cas, comme si elle y restait.

• Il est temps de montrer cette ardeur et ce zèle Qu'au fond de votre coeur mes soins ont cultivés.

• Le sel est âcre quand on le goûte à part ; mais c'est le parfait assaisonnement qui donne aux mets toute leur saveur. Ainsi les difficultés sont-elles le sel de la vie.

• Le zèle mène toujours un peu trop loin, mais parfois il est nécessaire.

• Bigot. Personne qui est attachée avec zèle et obstination à une croyance que vous ne partagez pas.

• Qu’on se le dise la jalousie est un zèle égoïste et malheureux.

• Le zèle est bon pour les sages, mais on le trouve surtout chez les sots.

• Le zèle des amis est parfois plus néfaste que la haine des ennemis.

• Faire du zèle est dangereux.

• Le capital ne réside pas seulement dans le travail manuel ; l'intelligence est un capital et le zèle aussi.

• Il est dangereux d'être trop zélé.

• Le temps est un voile interposé entre nous et Dieu, comme notre paupière entre notre oeil et la lumière.

• L’acte sexuel est un voile qui obscurcit le cerveau momentanément.

• Le silence est un voile sous lequel l'ignorant se cache.

• La mort est le voile que les vivants appellent la vie.

• Le mariage est une vie, le voile est une mort.

• La richesse est un voile qui couvre bien des plaies.

• La gaieté est aux hommes ce que la mélancolie est aux femmes ; mais la mélancolie est une voilette, et la gaieté est un voile plus difficile à soulever.

• Borné dans sa nature, infini dans ses vœux L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux.

• Couronnez un Américain, vous êtes vendus à l'Amérique. Couronnez un Russe, vous êtes communiste. On n'en finirait plus de chercher le dessous des cartes. C'est la structure profonde du festival qui est mauvaise, c'est elle qu'il importe de changer.

• Le sens moral est plus important que l'intelligence. Quand il disparaît d'une nation, toute la structure sociale commence à s'ébranler.

• A qui n'a pas l'amour la lumière est offense...

• L'offense est plus facilement tolérée par les oreilles que par les yeux.

• Plus grand est l'offensé et plus grande est l'offense.

• L'offense la plus fâcheuse est d'être offensé par un ami.

• Donner sans aimer est une offense.

• Il est utile, quand la femme de ménage entre dans le salon avec le balai, de tenir aussi quelque chose. Ou, à défaut, d'avoir l'air occupé en ne tenant rien.

• Il est des ménagements qui frôlent la pitié...

• Un des plus clairs effets de la présence d'un enfant dans le ménage est de rendre complètement idiots de braves parents qui, sans lui, n'eussent peut-être été que de simples imbéciles.

• Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie (...).

• Le socialisme est comme la morphine : on en prend d’abord par curiosité, pour adoucir une légère douleur, et fatalement, on augmente la dose.

• Un monocle est un verre solitaire.

• L’homme, c’est l’univers en miniature. L’homme et le monde sont interdépendants. L’homme est le garant de l’équilibre de la création.

• La vie c'est ce que tu vois : de la membrane, de la tripe, un trou sans fond qui exige d'être rempli. La vie est ce tuyau qui avale et qui reste vide.

• Le manque d’argent n’est pas un obstacle. Le manque d’idées est un obstacle.

• La grâce de la nouveauté est à l’amour ce que la fleur est sur les fruits : elle y donne un lustre qui s’efface aisément, et qui ne revient jamais.

• Le démon est un tentateur qui ne se lasse point, ainsi ne manque-t-il jamais de trouver l’occasion du crime auquel il invite.

• La nature est là qui t'invite et qui t'aime. Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours.