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Citations sur l'est - Page 20

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• La différence entre le peuple et le public, c'est que le public paye… Mais à l'usage, on s'aperçoit qu'un billet de théâtre est souvent moins coûteux qu'un bulletin de vote.

• Il est moins coûteux d'acheter son lait que d'avoir une vache.

• La moralité est un luxe privé et coûteux.

• Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon vivant, quand on est près de lui.

• Quel est le grand dragon que l'esprit ne veut plus appeler ni Dieu ni maître ? "Tu dois" s'appelle le grand dragon. Mais l'esprit du lion dit : "Je veux".

• La douleur est un fruit : Dieu ne le fait pas croître Sur la branche trop faible encore pour le porter.

• Le coeur est lent à croître. L’esprit est dès le début à son plus haut. Le coeur met un temps considérable à grandir. L’esprit est immédiatement au sommet de sa fleur.

• Je n'écris pas des romans pour les vendre, mais pour obtenir une unité dans ma vie ; l'écriture est pour moi une colonne vertébrale.

• On est né pour emplir les poches des autres. C'est ça, une colonie.

• L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie.

• Le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d'années plus tard.

• Un Shakespeare, un Newton, un Franklin, etc. Pourquoi sont-ils si peu nombreux, s'il est égal à Dieu de créer un génie ou un crétin ?

• As-tu remarqué ? Quiconque est plus lent que toi est un idiot et quiconque est plus rapide est un crétin.

• La plus sûre façon de faire passer quelqu'un pour un crétin est de le citer.

• La télé, ce chewing-gum de l’oeil, a multiplié les crétins... Le problème est que les crétins ont beau avoir toujours existé, avec la télévision, ils se sont multipliés.

• Il est de notre devoir de regarder au-delà de cet abîme qu'est le désespoir. Nous devons coûte que coûte, sauver en chacun de nous l'espérance.

• Plus on est avide, plus il est indispensable de reculer coûte que coûte les bornes du merveilleux.

• La couture est la reine du monde.

• L'initiative est chose individuelle.

• A quelque chose malheur est bon.

• Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde.

• Le cri d'un peuple libre est celui de la gloire.

• Envier chez les autres ce qui nous manque est double chagrin.

• Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage.

• Si tu vois le lâche, attends-toi à voir son double, et qui est son double ? La trahison !

• Le moi est haïssable. Le mois double est agréable.

• La raison est un glaive double et dangereux.

• Le cerveau des poètes est un fond de mer où bien des coques reposent.

• La coque du coco est dure : la chair est un délice. Pourquoi scruter le dehors quand le pur est au-dedans ?

• La nécessité, telle est la raison que l'on invoque pour toute atteinte à la liberté humaine. C'est l'argument des tyrans ; c'est le credo des esclaves.

• La colère est aveugle.

• La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance.

• La colère est une haine ouverte et passagère ; la haine, une colère retenue et suivie.

• L'instruction, on le sait, est la tarte à la crème d'une élite revue et corrigée par une élite de professeurs sans instruction.

• Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème.

• Une constitution qui est faite pour toutes les nations n'est faite pour aucune.

• La beauté est circassienne, la richesse est française, mais la majesté est osmanlie.

• L’ambition de faire le bien est la seule qui compte.

• Mon pays est le monde, et ma religion est de faire le bien.

• Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.