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Citations sur l'avec - Page 2
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Avec un peu de chance, on le décorerait peut-être. Tout vient à point à qui sait attendre.
Tonino Benacquista — Malavita -
Edo prétend que cette phrase était parfaitement calculée, qu’elle faisait partie de sa stratégie de séduction. Je n’en crois rien. Il a fallu que je la saisisse au vol. Je réponds du tac au tac avec un large sourire pourquoi pas maintenant? À l’instant je rougis. Je me jette à son cou, je n’ai aucune pudeur.
Catherine Cusset — À vous -
Il me demanda d’un air méfiant pourquoi je lui souriais comme ça et je répondis du tac au tac que j’attendais avec impatience de voir quels mensonges il allait me servir avec ses toasts brûlés.
Sylvie Granotier — Sueurs chaudes -
Il fut question que Douking établît les décors et j’en discutai, avec lui. A cette occasion, j’allai plusieurs fois dîner chez Badel avec Sartre.
Simone de Beauvoir — La force des choses -
Il s’agissait d’un cas de folie circulaire et périodique, mais pour le mener à bien j’avais besoin de lumières que je ne possédais pas. C’est alors qu’un ami, le professeur Paul Thiéry, chirurgien des hôpitaux, me mit en relation avec l’éminent Joseph Babinsky, qui voulut bien éclairer ma lanterne, ce qui me permit de traiter sans erreur la partie pour ainsi dire scientifique du drame.
André Breton — Nadja -
Et je crois que ce système exige un agent de premier ordre. Blondie prétendait être venu de l’étranger, mais rien ne confirme sa déclaration. Mendel mit son grain de sel. Cet agent serait-il en contact direct avec la mission ?
John Le Carré — L’appel du mort -
cum grano salis (Avec un grain de sel), loc. lat. dans laquelle le mot sel a le sens figuré de enjouement, de badinage, et que l’on emploie pour faire entendre que ce qu’on dit ne doit pas être pris au sérieux.
Larousse du XXe siècle — tome 2 -
In vino veritas : il semble que là encore je sois, sur la notion de vérité, en désaccord avec le monde entier chez moi, l’esprit plane au-dessus de l’eau.
Friedrich Nietzsche — L’Antéchrist -
Ne donnez point, ô Lamuel, ne donnez point trop de vin aux rois qui mangent à votre table, et n’en prenez point vous-même avec excès, parce qu’il n’y a nul secret où règne le vin : nullum secretum est ubi regnat ebrietas.
Salomon — Paraboles -
À cette époque-là, Léonie et moi on était intimes. On dansait ensemble le kékouok à la Boîte à Dix Sous près de la République. On était jeunes, elle plus que moi, et on avait des robes à paillettes courtes au-dessus du genou, avec des bas noirs, aussi les amoureux on n’en manquait pas. Mais on leur tenait la dragée haute. On n’était pas des dévergondées. On savait choisir.
Raymond Queneau — Pierrot mon ami -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
J’ai passé les épreuves pratiques du Capes2 dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse. Un lycée neuf, avec des plantes vertes dans la partie réservée à l’administration et au corps enseignant, une bibliothèque au sol en moquette sable. J’ai attendu là qu’on vienne me chercher pour faire mon cours, objet de l’épreuve, devant l’inspecteur et deux assesseurs, des profs de lettres très confirmés. Une femme corrigeait des copies avec hauteur, sans hésiter. Il suffisait de franchir correctement l’heure suivante pour être autorisée à faire comme elle toute ma vie. Devant une classe de première, des matheux, j’ai expliqué vingt-cinq lignes — il fallait les numéroter — du Père Goriot de Balzac. “Vous les avez traînés, vos élèves”, m’a reproché l’inspecteur ensuite, dans le bureau du proviseur. Il était assis entre les deux assesseurs, un homme et une femme myope avec des chaussures rosés. Moi en face. Pendant un quart d’heure, il a mélangé critiques, éloges, conseils, et j’écoutais à peine, me demandant si tout cela signifiait que j’étais reçue. D’un seul coup, d’un même élan, ils se sont levés tous trois, l’air grave. Je me suis levée aussi, précipitamment. L’inspecteur m’a tendu la main. Puis, en me regardant bien en face : “Madame, je vous félicite.” Les autres ont répété “je vous félicite” et m’ont serré la main, mais la femme avec un sourire.Je n’ai pas cessé de penser à cette cérémonie jusqu’à l’arrêt de bus, avec colère et une espèce de honte. Le soir même, j’ai écrit à mes parents que j’étais professeur “titulaire”. Ma mère m’a répondu qu’ils étaient très contents pour moi.Mon père est mort deux mois après, jour pour jour. Il avait soixante-sept ans et tenait avec ma mère un café-alimentation dans un quartier tranquille non loin de la gare, à Y… (Seine-Maritime). Il comptait se retirer dans un an. Souvent, durant quelques secondes, je ne sais plus si la scène du lycée de Lyon a eu lieu avant ou après, si le mois d’avril venteux où je me vois attendre un bus à la Croix-Rousse doit précéder ou suivre le mois de juin étouffant de sa mort.
Annie Ernaux — La Place -
Sunoco,-les lacs de la Ravine, Grandiose et Vert.L’image de la lune.– la Danse des Pléiades,CLINTON, Roc.– la Danse des Ratons Laveurs,La nuit sur les réserves.– la Danse de la Guerre,La rivière de la Mauvaise-Hache, affluent du père des fleuves.L’apparition des premières étoiles.– la Danse du Pow Wow,CLINTON.– la Danse du Broiement du Maïs,Le bleu du ciel qui s’approche du noir.– la fameuse Danse des Dons,MONTICELLO.– «Chant d’Amour indien»,MONTICELLO, Etat du chardonneret oriental.– Cérémonie auprès d’un Chef à P Agonie!… »Ah, dès les premiers débarqués, comme ils attendaient la révolte!..Le lac de l’Épervier-Noir,- ou le costume de Maître-de-la-Lune: « l’hommede demain. Toute d’une pièce, satin de rayonne jaune avec dessins stencilés rouge,noir et gris, capuchon et masque spatial en plastique.
Michel Butor — Mobile -
La réponse postmoderne au moderne consiste à reconnaître que le passé, étant donné qu’il ne peut être détruit parce que sa destruction conduit au silence, doit être revisité : avec ironie, de façon non innocente. Je pense à l’attitude postmoderne comme à l’attitude de celui qui aimerait une femme très cultivée et qui saurait qu’il ne peut lui dire : “Je t’aime désespérément” parce qu’il sait qu’elle sait (et elle sait qu’il sait) que ces phrases, Barbara Cartland les a déjà écrites. Pourtant, il y a une solution. Il pourra dire : “Comme disait Barbara Cartland, je t’aime désespérément”. Alors, en ayant évité la fausse innocence, celui-ci aura pourtant dit à cette femme ce qu’il voulait lui dire : qu’il l’aime et qu’il l’aime à une époque d’innocence perdue. […] Tous deux auront réussi encore une fois à parler d’amour.
Umberto Eco — Apostille au Nom de la Rose -
Elle ne témoignait pas, ce faisant, d’un goût douteux pour le fascisme, mais d’un dégoût profond pour la langue de bois antifasciste. Rien ne serait toutefois plus dangereux que de jeter l’antifascisme lui-même avec la langue de bois.
Alain Finkielkraut — Comment peut-on être croate ? -
Je le retenais par prudence parce que j’avais peur que cette inconnue s’éveillât, et qu’au lieu de la Tante Martine familière au cœur tendre se levât de sa chaise et vînt vers moi le fantôme de ce que j’aimais. Mais je suis ainsi fait qu’au moment où mon cœur bat la chamade, j’entends, je vois, je sens avec une extraordinaire acuité.
Henri Bosco — Tante Martine -
La surprise est visible elle a si bien pris la suite de la colère que celle-ci semble se confondre avec le côté abrupt et fermé de la surprise, soit qu’elle la ressente, soit qu’elle la manifeste, dans sa présence surprenante, surprenante aussi pour cette raison qu’elle rend déplacée toute autre présence, au point que c’est lui qui devrait se sentir un intrus dans cette chambre qu’il partage momentanément avec elle.
Maurice Blanchot — L’attente l’oubli -
Vous arrivez à point, nous multiplions tout par 9, aujourd’hui, en l’honneur du chiffre 9 qui est venu passer l’inspection ce matin, avec sa Preuve. Plus on est de fous, plus on rit.
Colette Vivier — Le Pays du calcul -
Ce serait pourtant joliment bien si vous et cette jeune dame étrangère acceptiez de venir avec nous, dit tout à coup Kavanagh. Ses petits yeux inquiets étaient fixés sur Ezra. Pourquoi serait-ce si bien ? demanda Ezra. Parce que plus on est de fous, plus on rit ?
Francis Stuart — Rédemption -
Je réponds « Ta mère me dit que je ne vais pas faire long feu avec toi. Tout le monde me le dit. En plus, on parle mal de mes parents, au village, comme si j’étais devenue je ne sais quoi. Voilà. »
Sébastien Japrisot — L’été meurtrier -
Un pilote de moto, roulant sans permis de conduire, a été intercepté par les gendarmes vendredi 3 février dans le sud Mayenne. L’homme faisait des roues arrières avec son engin, tout en roulant à une vitesse excessive.
France Bleu — En Mayenne -
Samedi 9 septembre, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), un homme a été roué de coups par deux individus à qui il avait demandé d’arrêter de faire des roues arrières avec leur scooter, a appris Le Figaro de sources concordantes.
Le Figaro Tv — Essonne: un fonctionnaire à l’IGPN roué de coup pour avoir demandé à des jeunes d’arrêter de faire des roues arrières -
[…] tantôt il embrassait follement les frisons d’ébène de son cou, humant par le mince intervalle entre la robe et la peau la douce chaleur de son corps et tout te fumet de sa personne ; tantôt à travers l’étoffe, il la pinçait avec fureur, la faisant crier, saisi d’une férocité rageuse
Guy de Maupassant — Mademoiselle Fifi et autres nouvelles -
Les nageurs déjà se classaient, le peloton rapide en tête, quelques suiveurs où se précipitaient deux ou trois espoirs, puis la masse, bon an mal an, et enfin les distancés, ceux qui s’étaient jetés avec les autres, par une illusion extraordinaire, sans connaissance de leurs forces, et qui n’avaient pas seulement froid, qui avaient honte.
Louis Aragon — Aurélien -
À bout de tige se déboutonne hors d’une olive souple de feuilles un jabot merveilleux de satin froid avec des creux d’ombre de neige viride où siège encore un peu de chlorophylle, et dont le parfum provoque à l’intérieur du nez un plaisir juste au bord de l’éternuement.
Francis Ponge — La rage de l’expression -
La pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverses. Au centre c’est un fin rideau (ou réseau) discontinu, une chute implacable mais relativement lente de gouttes probablement assez légères. A peu de distance des murs de droite et de gauche tombent avec plus de bruit des gouttes plus lourdes, individuées. Ici elles semblent de la grosseur d’un grain de blé, là d’un pois, ailleurs presque d’une bille. Sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenêtre la pluie court horizontalement tandis que sur la face inférieure des mêmes obstacles, elle se suspend en berlingots convexes.
Francis Ponge — « La Pluie » -
Des filles aux têtes pleines et aux corps tièdes avec lesquelles on entretenait des rapports singuliers, un peu immatures, fondés sur une attirance physique en suspens et une séduction intellectuelle sans avenir.
Jérôme Garcin — Théâtre intime -
Les bons apôtres ajoutaient même qu’ils se reprocheraient d’induire les femmes en erreur, de leur donner de faux espoirs, aucune disposition ne pouvant être prise en temps voulu. Léon Baréty, le Sioux de l’Alliance Démocratique avait fumé le calumet de la paix avec les Sioux du parti socialiste.
Louise Weiss — Ce que femme veut -
Le jour où papa m’annonça que, d’après ses recherches, nous étions juifs, je le regardai avec des yeux étonnés en rigolant doucement « Première nouvelle. Je voulais que tu le saches. Et alors? Que veux-tu que ça me fasse? Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. »
Franz-Olivier Giesbert — L’Américain -
À 18 ans, j’hésitais encore sur l’état que j’embrasserais, lorsque le hasard me lia avec quelques jeunes gens qui s’occupaient de littérature.
Alfred de Musset — Correspondance -
Pendant des années, les O’Hara avaient vécu en mauvais termes avec la police anglaise, qui les suspectait de se livrer à un certain genre d’activité contre le gouvernement, et Gérald n’était pas le premier O’Hara à prendre ses jambes à son cou et à quitter l’Irlande au petit jour.
Margaret Mitchell — Autant en emporte le vent -
Olimpia n’arrive pas à trouver le sommeil, elle tient un livre devant ses yeux, mais regarde dans le vide. J’éteins la lumière ? propose Scalzi. Tu t’es fait refiler une patate chaude avec cette affaire Fami, dit Olimpia l’air grave.
Nino Filasto — L’épouse égyptienne -
[…] mais, officiellement, c’est encore lui le chef de service, alors pourquoi on le laisse pas se débrouiller avec la patate chaude et trouver les mots qu’il faut pour expliquer sa décision souveraine à la famille ?
Martin Winckler — Les Trois Médecins -
Un prof de droit, un jour, nous a fait un cours sur « aller à Canossa ». En gros, ça veut dire se coucher, baisser la culotte. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec Colmar ?
Didier Daeninckx — Mort au premier tour -
Il y a deux façons d’enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.
Boris Vian — Cantilènes en gelée -
ROBERT, dans un coin.Ah ! le beau Georges qui ne pouvait pas mettre ses cravates plus de trois fois ! Monsieur était trop délicat, il aimait changer de nuances. Monsieur va les user jusqu’à la corde, ses cravates ! BARBARA C’est un détail, mais cela va t’obliger à en acheter ! ROBERT Je m’en fous ! Je veux bien aller sans col et avec des trous aux fesses pour avoir le plaisir de voir monsieur dans la mouise.
Jean Anouilh — Le Rendez-vous de Senlis -
La mère fait du tricotLe fils fait la guerreElle trouve ça tout naturel la mèreEt le père qu’est-ce qu’il fait le père ?Il fait des affairesSa femme fait du tricotSon fils la guerreLui des affairesIl trouve ça tout naturel le pèreEt le fils et le filsQu’est-ce qu’il trouve le fils ?Il ne trouve rien absolument rien le filsLe fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre Quand il aura fini la guerreIl fera des affaires avec son pèreLa guerre continue la mère continue elle tricoteLe père continue il fait des affairesLe fils est tué il ne continue plusLe père et la mère vont au cimetièreIls trouvent ça naturel le père et la mèreLa vie continue la vie avec le tricot la guerre les affairesLes affaires la guerre le tricot la guerreLes affaires les affaires et les affairesLa vie avec le cimetière.
Jacques Prévert — « Familiales » -
Une pierredeux maisonstrois ruinesquatre fossoyeursun jardindes fleursun raton laveurune douzaine d’huîtres un citron un painun rayon de soleilune lame de fondsix musiciensune porte avec son paillassonun monsieur décoré de la légion d’honneur […]
Jacques Prévert — « Inventaire » -
Autrefois les grandes dames aimaient avec affiches, journal à la main et annonces ; aujourd’hui la femme comme il faut à sa petite passion réglée comme du papier à musique, avec ses croches, ses noires, ses blanches, ses soupirs, ses points d’orgue, ses dièzes à la clef.
Honoré de Balzac — Autre étude de femme -
« On arrive », dit le grand brun. Point d’orgue. Avec le revolver dans les reins, le Commandant von Lüttwitz-Randau descend.
Louis Aragon — Le mentir-vrai