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Wuhanais
Sommaire
Variantes | Singulier | Pluriel |
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Masculin | wuhanais | |
Féminin | wuhanaise | wuhanaises |
Définitions de « wuhanais »
Wiktionnaire
Adjectif - français
wuhanais \wu.a.nɛ\
- relatif à Wuhan et à ses habitants
- Ils ont ainsi interprété des chants traditionnels pour souhaiter la bonne année aux élèves wuhanais. — (Maryne Vialette, « Des élèves wuhanais ont visité l’Essonne », Le Républicain.fr, 20 février 2019)
Phonétique du mot « wuhanais »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
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wuhanais | wyanɛ |
Citations contenant le mot « wuhanais »
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Pendant quelques secondes, la maladie... et les distanciations sociales ont été totalement oubliées. Sautant dans tous les sens et se jetant dans les bras les uns des autres, les supporters du Zall ont chanté et hurlé au son des tambours: "Wuhan! Wuhan!", bientôt rejoint par l'équipe et l'ensemble du staff du club wuhanais, rassemblés dans un coin du terrain pour les applaudir. Challenges, Foot: à Wuhan, des supporters en larmes pour leur retour au stade - Challenges
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Elle n'a pas donné d'autres détails. Mais beaucoup de Wuhanais ont décrit sur internet le relatif abandon dans lequel se sont retrouvés pendant deux mois les patients non atteints de la maladie Covid-19. Le Point, Berceau du Covid-19, la ville chinoise de Wuhan enterre ses morts - Le Point
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Le 23 janvier 2020, au cœur de la Chine, les 11 millions d’habitants de Wuhan, épicentre de l’épidémie, étaient placés en quarantaine totale pendant soixante-dix-sept jours. Une décision sans précédent. Les Wuhanais espèrent aujourd’hui ne plus jamais vivre de telles souffrances. La Croix, Covid-19 : deux ans après, Wuhan veut oublier son traumatisme
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J'ai vécu trois mois extraordinaires de combats, de sacrifices, de solidarité avec les Wuhanais. Et maintenant je m'inquiète pour ma famille, pour mon pays… Alors je vais courir derrière le virus, je vais rester avec lui pour rentrer dans mon pays, où il se trouve". France Inter, Philippe Klein : "J'ai conseillé à Emmanuel Macron un confinement strict, tout arrêter pendant quinze jours"
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La Chine a identifié, a posteriori, le premier cas de coronavirus le 17 novembre 2019 dans la province du Hubei, près de Wuhan, ne comprenant que fin décembre qu’il s’agissait du Covid-19. Mais il ne s’agit pas du « patient zéro », toujours introuvable. Un an plus tard à Wuhan, épicentre de l’épidémie, les 11 millions de Wuhanais qui ont vécu 77 jours de confinement total (du 23 janvier au 8 avril 2020) pansent toujours leurs plaies et se débattent entre le désir de revivre normalement et l’angoisse d’un reconfinement. La Croix, Covid-19 : Wuhan, la martyre héroïque
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Entre peur et colère, les Wuhanais restés en ville et mis en quarantaine s’interrogeaient sur la lenteur de la réaction des gouvernements dans la gestion de crise : une vingtaine de jours écoulés pour faire remonter du niveau local au pouvoir central et trois allers-retours d’experts entre Beijing et Wuhan. , Wuhan, vivre et survivre - La Vie des idées
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Matt Yeung, jeune Wuhanais, sait lui aussi que sa ville traîne encore à l'étranger une sale réputation : "Bien sûr, il y a des gens qui nous regardent avec colère, regrette-t-il. Mais pourquoi n'aurions-nous pas le droit de faire la fête, danser et nous amuser? Je leur dis : 'Regardez ce que nous avons fait et apprenez'…" Une leçon pas forcément du goût des pays occidentaux, où l'image de la Chine n'a jamais été aussi mauvaise. Wuhan est pourtant persuadée qu'elle peut tourner la page du Covid. Un premier vol international en provenance de Corée du Sud s'y est posé le mois dernier, symbole d'une ouverture timide au monde extérieur. lejdd.fr, Débarrassée du coronavirus, Wuhan entame sa seconde vie
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Zhang Yi : Nous avons appris la nouvelle le 22 janvier au soir. Tous les habitants de Wuhan étaient sous le choc. Je m’en souviens parfaitement. On s’en souvient tous ici. Nous venions d'apprendre que la ville allait être totalement bouclée. On était rongé par l’angoisse ce soir-là. Impossible de dormir. Nous sommes restés debout toute la nuit. On a parlé, on a parlé, on n’a pas arrêté de parler… Le réseau WeChat (messagerie textuelle et vocale chinoise) est devenu la seule échappatoire, le seul moyen pour nous de rester en contact les uns avec les autres. Nous avons créé des groupes WeChat pour échanger des informations entre Wuhanais, mais aussi en dehors de Wuhan. Et puis, très vite, dès le lendemain, l’information est finalement un moyen de réagir à la situation. RFI, Covid-19: à Wuhan, «nous avons essayé de répondre au besoin d’information des citoyens»
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« Wuhan, ville close », le journal qu’a tenu l’autrice wuhanaise pendant l’épidémie, constitue un excellent antidote tant aux fantasmes occidentaux qu’à la propagande chinoise. Le Monde.fr, Coronavirus : à Wuhan, Fang Fang et l’implacable chronique du confinement
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Prudents et disciplinés, les Wuhanais tiennent lieu d’exemple, mais des écarts existent néanmoins. Débarrassée du virus, la vie nocturne a repris de plus belle après le confinement. "Les étudiants sont revenus, les boîtes de nuit sont pleines, on s’amuse comme avant l’épidémie", décrit sur notre antenne Jean Humbert, un étudiant en économie qui a passé trois mois confiné dans sa chambre à Wuhan. Il savoure désormais sa liberté retrouvée. BFMTV, Covid-19: à Wuhan, ancien épicentre de l'épidémie, la vie a repris son cours normal
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Le 23 janvier 2020, les autorités chinoises plaçaient les 11 millions d’habitants de Wuhan en totale quarantaine et confinaient toute la province du Hubei (60 millions d’habitants) : du jamais vu dans l’histoire contemporaine des épidémies mondiales. Un an après, les Wuhanais n’ont pas oublié le traumatisme. La Croix, Covid-19 : un an après, la « leçon de vie » du confinement à Wuhan
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Il y a un an, la ville de Wuhan était confinée. D'abord les 11 millions d’habitants, puis toute une province de 58 millions d’âmes en quarantaine stricte. Les Wuhanais ont été les premiers à subir la déferlante du Covid-19 et son lot de souffrance. Depuis octobre, une vaste exposition revient sur le confinement et le vécu des habitants. Elle met en scène le triomphe revendiqué du parti sur l'épidémie et remporte un franc succès. RFI, Chine: un an après à Wuhan, Pékin entend contrôler le récit de la pandémie
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La Chinoise Fang Fang, dont les chroniques vont être publiées à l'étranger (en France chez Stock dès septembre), décrit le quotidien des Wuhanais durant la crise. Des révélations qui font hurler les nationalistes de l'empire du Milieu. LEFIGARO, À Wuhan, une romancière accusée de trahison pour la publication de son journal de confinement
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Le vendredi 29 janvier, sous un ciel chargé de nuages, la quarantaine est enfin levée. Dehors, Pékin a fait le ménage. Le gouvernement a condamné une jeune femme à quatre ans de prison pour avoir osé chroniquer le quotidien confiné des Wuhanais. Des policiers ont arraché des affiches à la gloire du docteur Li Wenliang, le courageux lanceur d’alerte décédé du Covid… La liberté a ses limites. Les membres de la mission onusienne ne feront pas exception. Non content de restreindre leurs déplacements aux visites organisées par les autorités, le gouvernement chinois invoque la « sécurité nationale » pour réduire leurs contacts avec leurs homologues du corps médical. Les scientifiques ne sont pas dupes. Leur mission ? « Terriblement politique, lâche Dominic Dwyer. C’est, jusqu’ici, la plus compliquée de ma carrière. »Car le monde les scrute. Une pression lourde, désagréable. La communauté internationale exige des réponses rapides ; la Chine craint des reproches. « La visite de l’OMS relève d’un projet de recherche, ce n’est pas une enquête », avertit Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. , L'OMS à Wuhan : enquête sous haute surveillance
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Les autorités locales font tout pour attirer les visiteurs en ouvrant notamment la gratuité à plus de 400 de ses sites touristiques, une initiative qui ravit les vendeurs ambulants. "On attendait le retour des touristes depuis tellement longtemps, les ventes ont enfin pu reprendre", lâche dans un sourire une vendeuse de pin’s. Plus loin, un restaurateur tempère : "Il y avait deux fois plus de personnes l’an dernier à la même période". Pourtant, les ruelles de Hubu, connues pour ses mets variés, sont déjà noires de monde. Mais de l’aveu de tous les Wuhanais, il y a une certaine allégresse à revoir leur ville reprendre vie après les 76 jours de confinement enduré cet hiver. ladepeche.fr, Coronavirus : six mois après, où en est Wuhan, la ville chinoise d'où est partie l'épidémie ? - ladepeche.fr
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"Un million de morts, c'est peu rapporté à la population mondiale. Mais c'est autant de vies perdues, de gens qui avaient une famille", déclare à l'AFP Hu Lingquan, un Wuhanais qui travaille dans la recherche scientifique. Le Point, Millionième mort du Covid: émotion à l'épicentre Wuhan - Le Point
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La météo introduit pratiquement chacun de ses récits. Lorsqu’on est enfermé chez soi pendant 76 jours, la première chose qu’on regarde en se levant, c’est le ciel. Souvent bleu, souvent ensoleillé. Contrairement à ce qu’ont vécu les millions de Wuhanais durant cette « période tragique » de leur histoire. La Croix, « Wuhan ville close », roman chinois de la crise du coronavirus
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« Les Wuhanais auront payé un lourd tribut », déclare M. Yao, un jeune homme de 21 ans qui embarque dans un train à destination de Shanghai (est) où il travaille dans un restaurant. « On est heureux que le bouclage soit levé. » , VIDEO. Coronavirus: Euphorie à Wuhan, où la quarantaine a pris fin après deux mois et demi de bouclage
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Tout a débuté au collège Alfred-Weiler de Montgeron le 12 février, quelques heures seulement après l’atterrissage. Encore impactés par le décalage horaire, les jeunes Chinois ont rencontré une quarantaine d’élèves montgeronnais qui apprennent le mandarin. C’est dans le hall de l’établissement, décoré avec des lampions, des dragons en papier et des reproductions de porcelaines chinoises que les Français ont accueilli leurs homologues en chanson. Ils ont ainsi interprété des chants traditionnels pour souhaiter la bonne année aux élèves wuhanais. Le Républicain, [VIDEO] Des élèves wuhanais ont visité l'Essonne
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« Il y a plus de choses en supermarché », justifie Jiang Yonghui, un Wuhanais âgé de 20 ans. GoodPlanet mag', Chine : les sulfureux marchés de Wuhan rouvrent à l'ombre du virus - GoodPlanet mag'
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Depuis le 25 mars, les restrictions s'étaient pourtant assouplies dans la mégalopole du centre de la Chine alors que la province du Hubei sortait du confinement. Les Wuhanais en bonne santé peuvent de nouveau prendre les transports en commun, qui sont en partie à nouveau opérationnels. Mais pour toute sortie, il faut avoir téléchargé un QR code sur son téléphone portable. S'il est vert tout va bien, mais la couleur peut changer en fonction des déplacements de l'utilisateur. «Notre plus grande hantise désormais est de voir notre QR code changer de couleur. Alors on limite toujours autant nos déplacements», explique Fang (1) une habitante de Wuhan qui n'a toujours pas quitté son lotissement. Car le système qui génère votre QR code répertorie votre adresse, votre numéro de téléphone et de carte d'identité, et traque vos données GPS. Libération, A Wuhan, la liberté toujours suspendue à un QR code – Libération
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Fang n’était pas dans les rues hier soir, ni devant sa télévision pour profiter des célébrations. « Je ne m’intéresse pas à ce genre d’informations, pour moi, c’est de la propagande d’État. Nous, on ne se sent toujours pas en sécurité. Tous les jours, on apprend qu’un nouveau lotissement est inaccessible », proteste la Wuhanaise. Pour elle, cette date du 8 avril ne marque pas la fin de son cauchemar, bien au contraire : « Les gens ne sont toujours pas de retour au travail et notre résidence vient de nous imposer un couvre-feu à partir de 22 heures. » Le Devoir, À Wuhan, une réouverture de façade | Le Devoir
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« Le docteur Li a parlé avant tout le monde, et même s’il n’a fait qu’alerter ses amis il a fait éclater la vérité », écrira la célèbre écrivaine wuhanaise Fang Fang (1) dans son journal, le 7 février, précisément le jour de la mort du docteur Li, terrassé par le coronavirus. La Cour suprême de Pékin l’a « réhabilité » le 28 janvier en reconnaissant que les « informations délivrées par les huit personnes n’étaient pas fabriquées de toutes pièces ». La Croix, Covid-19 : il y a un an, l’alerte du jeune ophtalmologue de Wuhan, Li Wenliang
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De fait, la vie est loin d'avoir repris comme avant dans la ville d'où est partie l'épidémie mondiale de coronavirus. Passée l'étrange sensation de remettre le nez dehors, qui a poussé des milliers de Wuhanais dans les rues les premiers jours, les habitants semblent prudents. leparisien.fr, Masques pour tous, géolocalisation... malgré le déconfinement, la vie tourne au ralenti à Wuhan - Le Parisien
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En incluant ces deux historiens en herbe, au moins une demi-douzaine de journalistes citoyens qui s’étaient mobilisés pour documenter le confinement de Wuhan, à partir du 23 janvier, ont été arrêtés. Comme Chen Qiushi, qui publiait sur YouTube ses reportages dans les hôpitaux wuhanais au tout début de l’épidémie et est détenu incommunicado (au secret) depuis bientôt trois cents jours. Ou encore Zhang Zhan, une avocate de Shanghaï, elle aussi partie à Wuhan filmer ses habitants, qui a été interpellée en mai et doit prochainement être jugée pour « querelle et troubles ». Elle rejette les charges qui pèsent contre elle et s’est mise plusieurs fois en grève de la faim. Le Monde.fr, Comment la Chine traque et emprisonne les citoyens enquêteurs qui racontaient les débuts de l’épidémie à Wuhan
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Quelques jours après le grand confinement du 17 février, il n’y a donc plus aucun brassage de population et les cas positifs ont été extraits de la population saine. De fait, le nombre de contaminés a chuté. Celui des hospitalisations aussi. Le déconfinement se met en place le 8 avril avec toutes les mesures de distanciation sociale que l’on connaît (port du masque dans l’espace public, lavage régulier des mains etc.) La population retourne travailler. Or, pour sortir d’une épidémie, il ne faut pas seulement le dire ou le proclamer, il est nécessaire de le prouver. Un point majeur pour ne pas perdre la confiance du peuple. C’est ce que s’attèlent à faire les autorités chinoises au cours des deux premières semaines du mois de mai. En quinze jours, les 11 millions de Wuhanais ont été testés. Seuls 600 positifs furent dénombrés. Ils ont ainsi été isolés, et leurs contacts tracés. L’utilisation de l’intelligence artificielle a elle aussi joué un grand rôle. , D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan : "L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours"
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Après 76 jours coupée du monde, cette métropole de 11 millions d’habitants du centre du pays a vu son bouclage levé le 8 avril. Et peu à peu, les Wuhanais remettent le nez dehors. Au bord du lac de l’Est, une jeune femme en robe de mariée blanche pose tout sourire avec son futur mari devant l’objectif d’un photographe. Pour l’occasion, elle retire quelques instants son masque de protection. Le Telegramme, La joie revient à Wuhan, mais la ville reste sur ses gardes - Monde - Le Télégramme
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Alors que les évacuations des étrangers de la région où a démarré l’épidémie se poursuivent, les autorités chinoises annoncent qu’elles vont organiser le retour des Wuhanais qui se trouvent encore à l’étranger. RFI, La Chine va rapatrier des habitants de la région de Wuhan coincés à l’étranger
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Parvenant à descendre d'un train qui traverse la ville, Zhang Zhan entreprend de filmer la situation chaotique des hôpitaux wuhanais. Dans ses commentaires, elle s'interroge sur le manque de lits et de tests de dépistage. Le Point, Le combat silencieux de Zhang Zhan, témoin emprisonnée du Covid à Wuhan - Le Point
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Pandémie. Contaminés ou non, les Wuhanais ont tous été touchés Courrier international, Hebdo N°1578 - Wuhan, un an après | Courrier international
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L’objectif est de faire oublier que le régime a perdu trois précieuses semaines dans la bataille contre la maladie, en censurant l’information, en organisant un banquet de 40 000 familles le 18 janvier à Wuhan, et en laissant 5 millions de Wuhanais partir en vacances alors que l’épidémie était avancée et repérée. La presse officielle multiplie les images de malades remerciant des médecins épuisés mais victorieux, et met l’accent sur la propagation du virus sur la planète et la difficulté des pays démocratiques à freiner l’épidémie, faisant l’impasse sur les conséquences sociales dramatiques de la quarantaine du Hubei, qui fragilise les plus précaires et fait bondir les violences conjugales. Libération, Xi Jinping, déjà proclamé en Chine vainqueur de la «guerre du peuple contre le virus» – Libération
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La France a été le premier pays à ouvrir un consulat général à Wuhan en 1998 depuis 1949. « Je suis très attaché à cette ville. Ma place est ici, pour accomplir ma mission au service de la France et de nos compatriotes, pour continuer de représenter la France en Chine centrale, et pour partager le quotidien des Wuhanais », a poursuivi le consul général. , Le consul général de France à Wuhan : « C'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît ses vrais amis »
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Ces palissades sont érigées pour canaliser les mouvements de foule et surtout limiter le nombre de personnes dans les rues. Et naviguer entre ces clôtures est devenu sportif pour beaucoup de Wuhanais ! Le Telegramme, À Wuhan, les barrières anti coronavirus entravent toujours le quotidien - Monde - Le Télégramme
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Au début de l’épidémie, tout le monde était : nerveux et paniqué. Des rumeurs laissaient entendre que Wuhan était coupé du monde, et que les Wuhanais mouraient abandonnés de tous. (…) Face à l’incertitude, les gens vivaient dans l’angoisse. France Culture, Fang Fang, la Chinoise que Pékin cherche à museler, témoigne
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Les Wuhanais et les habitants du reste de la province du Hubei étaient confinés depuis fin janvier pour raison sanitaire. Mais la vie y reprend progressivement son cours normal. La Presse, Le célèbre marché de Wuhan désert | La Presse
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Équipés de combinaisons intégrales, dans un espace de travail pensé pour éviter toute fuite, les chercheurs wuhanais étudient différents pathogènes. Objectif : pouvoir réagir rapidement à l’apparition de maladies infectieuses. Le Journal de Montréal, Origine de la COVID-19 : le labo chinois au cœur de la «théorie de la fuite» | JDM
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Sur les quatre journalistes citoyens arrêtés à Wuhan dans les premiers mois de l’épidémie, Zhang Zhan est la première à comparaître. On est sans nouvelles de Fang Bin, un Wuhanais. L’avocat pékinois Chen Qiushi a été forcé de s’installer chez des parents à Qingdao, dans le Shandong, mais n’est pas été inculpé, tandis que l’ancien présentateur de télévision Li Zehua est à l’isolement sanitaire. Courrier international, Quatre ans de prison pour Zhang Zhan, la journaliste citoyenne ayant filmé à Wuhan
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Entre 4 et 5 millions de Wuhanais ont déjà quitté la ville pour les vacances de Chunjie. Ceux qui restent sont dévorés par l'inquiétude devant un système de santé qui menace d'imploser. Certains vont se lever à l'aube pour tenter de rejoindre leur village natal à la campagne. « Pendant deux jours, il y a une envolée du nombre des infections, raconte Peng Chengguang. J'étais totalement paniqué, car ma femme présentait également des symptômes. » Fausse alerte. Finalement, ce n'est pas le Covid-19. Le couple se sent enfin en sécurité : « À chaque entrée, des villageois montaient la garde et le comité du village nous rendait régulièrement visite pour relever la température corporelle et désinfecter les cours ». Monsieur Peng et son épouse ont eu de la chance. D'autres vont être refoulés. Mieux vaut avoir une plaque japonaise que d'être immatriculé dans le Hubei en cette fin janvier. Terrifiés par le virus, de nombreux villages de la province contaminée se sont barricadés face à l'afflux des Wuhanais. RFI, Coronavirus: Chine, du déni à la pandémie
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Le confinement était d'autant plus traumatisant pour les Wuhanais qu'ils étaient plongés dans l'inconnu, face à un virus dont les scientifiques ignoraient alors presque tout. Challenges, Le Covid en canette: Wuhan raconte son épidémie dans une bière - Challenges
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Désormais, outre les voitures françaises qu'on voit partout dans les rues de Wuhan, de plus en plus de produits "Made in France" commencent progressivement à pénétrer dans la vie quotidienne des Wuhanais depuis le lancement en avril de la première liaison de fret ferroviaire vers Lyon, qui s'inscrit dans l'initiative "la Ceinture et la Route". , Wuhan, une ville marquée par des liens économiques sino-français de plus en plus forts (SYNTHESE)_French.news.cn
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Cela fait un an que nous avons vu les Wuhanais prendre le métro avec des bouteilles en plastique coupées et placées sur leur tête comme si c’était des scaphandres. Un an depuis que l’idée de fermer une ville nous semble normale. Un an depuis qu’un rayon d’un kilomètre nous semble un espace digne et suffisant pour vivre. Un an que je suis tombé malade. Un an que j’ai perdu la vue d’un œil. J’ai retrouvé la vue, mais la certitude que cela pourrait se reproduire ne m’a pas quitté depuis. Une année de douleurs articulaires et de migraines. Une année entière de fatigue. La fatigue devenant la matière même du temps. Une année à apprendre à vivre avec un étranger qui est moi-même. Une année sans peau. Une année s’est écoulée depuis que j’ai écrit et ensuite jeté une lettre d’amour à la poubelle. Une année sans comprendre absolument rien de ce qui se passe. Une année sans voyager. Une année sans Venise, sans Hongkong, sans New York, sans San Francisco, sans Toronto, sans Mexico, sans Rio de Janeiro, sans La Paz. Une année au cours de laquelle, pour la première fois de ma vie, j’ai souhaité mourir. Une année avec la valise fermée et l’ordinateur perpétuellement ouvert. Une année avec les pieds gelés et la tête en feu. Une année à attendre que les grands-parents soient vaccinés pour qu’on puisse les embrasser. Une année de transphobie. Une année d’insurrection sexuelle et de genre. Une année de violence raciste. Une année d’insurrection antiraciste. Cela fait un an que nous savons que… Libération, Une année sans peau – Libération
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J’ai trouvé que la ville est beaucoup plus propre, plus agréable, plus facile à vivre. Il y a vingt ans, il n’y avait pas de métro et aujourd’hui, il y a de multiples lignes. Quand j’ai quitté Wuhan il y a vingt ans, il n’y avait que deux ponts et aujourd’hui, il y a une douzaine de ponts. Le Lac de l’Est a été aménagé, il y a des voies vertes. La seule chose qui n’a pas changé, c’est que les Wuhanais sont toujours très accueillants. , Entretien avec Olivier Guyonvarch, consul général de France à Wuhan
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Le récit de ses mésaventures wuhanaises ressemble à un film ou livre de science-fiction, une dystopie bien barrée, dont il serait en partie l’auteur. A peine arrivé dans cette ville l’automne dernier, le romancier avait en tête ce “conte paranoïaque chinois” comme il le nomme, qu’il envisageait d’écrire. Le coronavirus n’existait pas encore, mais la ville d’onze millions d’habitants présentait déjà, explique-t-il, plusieurs des syndromes qui font de la Chine d’aujourd’hui le mauvais présage de notre inéluctable futur post-apocalyptique. La pollution, ce brouillard toujours plus bas, opaque 300 jours sur 365, les épidémies – la peste porcine chinoise en l’occurrence, qui faisait des ravages alors. Il décrit cette « Gotham City Chinois » avec ses strates d’histoires, son architecture étrange, futuriste, entre immeubles hyper-neufs et vieilles bâtisses déglinguées. Wuhan est une ville au milieu de nulle part et c’est justement pour cela qu’il s’y rend, lui qui fuit la France et une histoire abracadabrante, un frère sorti de taule, ses codétenus le harcelant. Les Inrocks, Théories du complot, paranoïa, panique : un écrivain nous raconte l'arrivée du coronavirus à Wuhan - Les Inrocks
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Deux ans plus tard, alors qu'aucun cas n'a été officiellement détecté depuis des mois, l'épidémie s'évoque au passé pour les Wuhanais. Les habitants veulent se souvenir du courage et de l'entraide. "On est très heureux ! Le gouvernement gère très bien la situation, et maintenant on sait comment faire", témoigne la vox populi. rts.ch, Pékin inquiet face au nombre de cas juste avant les Jeux olympiques - Le suivi de la pandémie dans le monde - rts.ch - Monde
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Les Wuhanais devront eux attendre jusqu’au 8 avril pour pouvoir quitter la ville. Le Journal de Montréal, Coronavirus: fin des restrictions dans le Hubei, en Chine | JDM
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Une pluie d’émojis, des bougies virtuelles sur le compte Weibo du docteur Li, ce samedi. Si les Chinois et en particulier les Wuhanais entendent tourner la page du coronavirus, ils ne sont pas prêts d’oublier celui qui a été parmi les premiers à alerter sur les dangers de la pneumonie virale qualifiée de « rumeur » par les autorités au départ de l’épidémie. RFI, Un an après sa mort, les internautes chinois rendent hommage au docteur Li Wenliang
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Sur la grande scène « Fête de la musique » montée au bord du fleuve sur un lieu de promenade prisé des Wuhanais, un groupe… franco-sino-québécois les précède ce samedi soir : Mademoiselle et son orchestre. Mademoiselle, c'est Marie-Claude LeBel, une Québécoise originaire de Rimouski, à 500 km de Montréal. Elle est arrivée il y a douze ans à Pékin à l'invitation d'un ami. Elle ne l'a jamais retrouvé et elle n'est jamais repartie… leparisien.fr, Pony Pony Run Run fait danser la Chine - Le Parisien
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Avez-vous le sentiment d’avoir échappé au pire ou pensez-vous, au contraire, que le pire est à venir ?Sébastien Ricci : Je ne sais pas si nous avons échappé au pire car à Wuhan, nous prenions le maximum de précautions. Mais le virus est un ennemi invisible. Ce n’est pas comme un reportage de guerre où les combattants sont clairement identifiés et où l’on connaît les sources potentielles de danger. Dans le cas d’une épidémie, c’est très abstrait. Le virus peut être n’importe ou surgir à n’importe quel moment. Pour autant, quand nous étions sur place, nous n’avons pas eu l’impression d’être particulièrement exposés ou en danger. Mais avec le recul et en écoutant les témoignages des rapatriés, nous avons compris que notre situation serait devenue extrêmement compliquée en termes de logistique, d’alimentation, de réponse aux besoins de base du quotidien. Or c’est exactement la situation que connaissent aujourd’hui une grande partie des Wuhanais, notamment ceux qui sont isolés, confinés chez eux, loin de magasins d’alimentation. Certains ont déjà passé huit jours en confinement et n’ont rien mangé d’autres que le riz qu’ils avaient en réserve. LaProvence.com, Société | Coronavirus : "La solidarité est le meilleur remède contre l'épidémie" (Sébastien Ricci) | La Provence
Combien de points fait le mot wuhanais au Scrabble ?
Nombre de points du mot wuhanais au scrabble : 14 points