Trouducuterie

Nom commun - français

trouducuterie féminin

1. (Rare) (Familier) Comportement détestable.
   • En dehors de sa trouducuterie maniaque, la mère Biron cultivait d'autres bizarreries. Elles connurent une brusque accélération sur la fin de ma première année à Paul Féval, mon collège. — (Georges Leno, Chronique des lilas, L'Harmattan, 2012, page 143)
   • Et jusque-là je vous le mets, à tous, avec les bons vœux de la trouducuterie britannique. Veillez bien sur Toomey, tas de sagouins. — (Anthony Burgess, Les puissances des ténèbres, Éditions Acropole, 1981 & Robert Laffont, 2012)
2. (Rare) (Familier) Niaiserie ; fadaise.
   • Dans ces dessins, faut pas chercher des détails : le camerluche s'est occupé que des ensembles, et il y a foutu de la poésie sans trouducuterie et du mystère sans battage. — (Félix Fénéon, Œuvres plus que complètes, textes réunis par Joan U. Halperin, vol.1, Librairie Droz, 1970, p.227)
   • Quelle trouducuterie ! Ça n'a rien donné et ça ne pouvait rien donner. Les pouvoirs publics « se foutaient » autant des huit heures « que bibi d'une croix d'honneur ». — (Maurice Dommanget, Histoire du premier mai , Éditions de la Tête de feuilles, 1972, p.217)
3. (Extrêmement rare) (Familier) Coït ; acte sexuel.
   • À l'âge qu'elle avait, la première trouducuterie sérieuse que se permet une demoiselle à deux résultats contraires selon qu'elle est, ou qu'elle n'est pas d'un tempérament amoureux : ou bien elle est dégoûtée pour longtemps ou bien elle s'en excite. — (Georges Signoret, Le Piche, Société des Ecrivains, 2010, page 183)