La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « séfarade »

Séfarade

Variantes Singulier Pluriel
Masculin et féminin séfarade séfarades

Définitions de « séfarade »

Trésor de la Langue Française informatisé

SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.

JUDAÏSME
[P. oppos. à ashkénaze (infra rem.)]
A. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « espagnole » du peuple juif, c'est-à-dire au judaïsme du pourtour méditerranéen et, p. ext., au judaïsme oriental (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 312). En Espagne, la culture des Juifs sepharades avait été l'œuvre d'une élite qui puisait aux sources de la philosophie et de la science classique (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 20).Corinne (...): « Je suis à moitié ashkénaze, à moitié séfarade: ma mère est ashkénaze (...) d'une famille mi-alsacienne, mi-Europe de l'Est, et mon père vient d'Algérie » (L. Rosenzweig, La Jeune France juive, 1980, p. 79).
[En parlant d'une collectivité] Une communauté fondée par des Achkenazes et aujourd'hui majoritairement sépharade (D. Schapper, Juifs et israélites, 1980, p. 29).
B. − Adj. [En parlant d'une chose] Qui est relatif, qui est propre aux Séfarades. Civilisation, études séfarade(s). Des Achkenazim qui se trouvent dans une synagogue de rite sefarade − et vice-versa − font la prière à voix basse et à leur habitude et se conforment pour les répons à haute voix à l'usage local (E. Gugenheim, Les Portes de la Loi, 1982, p. 179).
REM. 1.
Sefaradisme, subst. masc.Judaïsme sefarade. Dans cette capitale du « sefaradisme » [Salonique] (...) [les Juifs] formaient les cinq huitièmes de la population (M. Catane,Les Juifs dans le monde,1962,p. 109).
2.
As(h)kénaze, achkénaze, ashkénazi(te),(Askenaze, Askénaze, Ashkenaze, Ashkénaze, achkenaze, achkénaze, ashkenazi, ashkenazite, ashkénazi, ashkénazite) subst. et adj.;plur. as(h)kénazim, achkénazim.a) Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « allemande » du peuple juif, c'est-à-dire tout le judaïsme septentrional (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 309). La plupart des Juifs achkénazites − restes des communautés médiévales d'Angleterre, de France et d'Allemagne, ou d'autres centres plus éloignés − se rassemblèrent en Pologne et dans les territoires slaves voisins (C. Roth, Hist. du peuple juif, trad. par R. Schatzman, 1948, p. 311).V. supra ex. de L. Rosenzweig.b) Adj. Qui est relatif, qui est propre aux Ashkénazes. La distinction entre la culture sepharade et la culture ashkenaze est plutôt dans la forme que dans le contenu (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 27).
Prononc. et Orth.: [sefaʀad]. Forme séfardi (Weill, Judaïsme, 1931, p. 72), plur. sefardim (Id., ibid., p. 32), séphardim (I. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1962 [1959], p. 175). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: un séfardi, plur. des séfardis. Étymol. et Hist. A. Subst. 1875 Séphardin plur. (Lar. 19e); 1882 Sephardim (V. Guérin, La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895 les sefardim (Gde Encyclop., t. 21, p. 258b, s.v. Juif); 1955 Séfardi, Séfardis (R. Ricard, Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds B. hispanique, t. 57, p. 82). B. Adj. 1895 sefardi (Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou askenazi [...] rite portugais ou sefardi); 1923 séfardite (A. Mousset, L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds Fonds Barbier: une patrie juive séfardite); 1931 sefardim plur. (Weill, Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou sefardim); 1952 séfaradi (Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites séfaradis de France); 1957 sepharade (A. J. Heschel, loc. cit.; p. 27: culture sepharade). Empr. à l'hébr. mod.sephāraddι ̄ , plur. -ι ̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.

SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.

JUDAÏSME
[P. oppos. à ashkénaze (infra rem.)]
A. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « espagnole » du peuple juif, c'est-à-dire au judaïsme du pourtour méditerranéen et, p. ext., au judaïsme oriental (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 312). En Espagne, la culture des Juifs sepharades avait été l'œuvre d'une élite qui puisait aux sources de la philosophie et de la science classique (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 20).Corinne (...): « Je suis à moitié ashkénaze, à moitié séfarade: ma mère est ashkénaze (...) d'une famille mi-alsacienne, mi-Europe de l'Est, et mon père vient d'Algérie » (L. Rosenzweig, La Jeune France juive, 1980, p. 79).
[En parlant d'une collectivité] Une communauté fondée par des Achkenazes et aujourd'hui majoritairement sépharade (D. Schapper, Juifs et israélites, 1980, p. 29).
B. − Adj. [En parlant d'une chose] Qui est relatif, qui est propre aux Séfarades. Civilisation, études séfarade(s). Des Achkenazim qui se trouvent dans une synagogue de rite sefarade − et vice-versa − font la prière à voix basse et à leur habitude et se conforment pour les répons à haute voix à l'usage local (E. Gugenheim, Les Portes de la Loi, 1982, p. 179).
REM. 1.
Sefaradisme, subst. masc.Judaïsme sefarade. Dans cette capitale du « sefaradisme » [Salonique] (...) [les Juifs] formaient les cinq huitièmes de la population (M. Catane,Les Juifs dans le monde,1962,p. 109).
2.
As(h)kénaze, achkénaze, ashkénazi(te),(Askenaze, Askénaze, Ashkenaze, Ashkénaze, achkenaze, achkénaze, ashkenazi, ashkenazite, ashkénazi, ashkénazite) subst. et adj.;plur. as(h)kénazim, achkénazim.a) Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « allemande » du peuple juif, c'est-à-dire tout le judaïsme septentrional (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 309). La plupart des Juifs achkénazites − restes des communautés médiévales d'Angleterre, de France et d'Allemagne, ou d'autres centres plus éloignés − se rassemblèrent en Pologne et dans les territoires slaves voisins (C. Roth, Hist. du peuple juif, trad. par R. Schatzman, 1948, p. 311).V. supra ex. de L. Rosenzweig.b) Adj. Qui est relatif, qui est propre aux Ashkénazes. La distinction entre la culture sepharade et la culture ashkenaze est plutôt dans la forme que dans le contenu (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 27).
Prononc. et Orth.: [sefaʀad]. Forme séfardi (Weill, Judaïsme, 1931, p. 72), plur. sefardim (Id., ibid., p. 32), séphardim (I. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1962 [1959], p. 175). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: un séfardi, plur. des séfardis. Étymol. et Hist. A. Subst. 1875 Séphardin plur. (Lar. 19e); 1882 Sephardim (V. Guérin, La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895 les sefardim (Gde Encyclop., t. 21, p. 258b, s.v. Juif); 1955 Séfardi, Séfardis (R. Ricard, Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds B. hispanique, t. 57, p. 82). B. Adj. 1895 sefardi (Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou askenazi [...] rite portugais ou sefardi); 1923 séfardite (A. Mousset, L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds Fonds Barbier: une patrie juive séfardite); 1931 sefardim plur. (Weill, Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou sefardim); 1952 séfaradi (Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites séfaradis de France); 1957 sepharade (A. J. Heschel, loc. cit.; p. 27: culture sepharade). Empr. à l'hébr. mod.sephāraddι ̄ , plur. -ι ̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.

SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.

JUDAÏSME
[P. oppos. à ashkénaze (infra rem.)]
A. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « espagnole » du peuple juif, c'est-à-dire au judaïsme du pourtour méditerranéen et, p. ext., au judaïsme oriental (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 312). En Espagne, la culture des Juifs sepharades avait été l'œuvre d'une élite qui puisait aux sources de la philosophie et de la science classique (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 20).Corinne (...): « Je suis à moitié ashkénaze, à moitié séfarade: ma mère est ashkénaze (...) d'une famille mi-alsacienne, mi-Europe de l'Est, et mon père vient d'Algérie » (L. Rosenzweig, La Jeune France juive, 1980, p. 79).
[En parlant d'une collectivité] Une communauté fondée par des Achkenazes et aujourd'hui majoritairement sépharade (D. Schapper, Juifs et israélites, 1980, p. 29).
B. − Adj. [En parlant d'une chose] Qui est relatif, qui est propre aux Séfarades. Civilisation, études séfarade(s). Des Achkenazim qui se trouvent dans une synagogue de rite sefarade − et vice-versa − font la prière à voix basse et à leur habitude et se conforment pour les répons à haute voix à l'usage local (E. Gugenheim, Les Portes de la Loi, 1982, p. 179).
REM. 1.
Sefaradisme, subst. masc.Judaïsme sefarade. Dans cette capitale du « sefaradisme » [Salonique] (...) [les Juifs] formaient les cinq huitièmes de la population (M. Catane,Les Juifs dans le monde,1962,p. 109).
2.
As(h)kénaze, achkénaze, ashkénazi(te),(Askenaze, Askénaze, Ashkenaze, Ashkénaze, achkenaze, achkénaze, ashkenazi, ashkenazite, ashkénazi, ashkénazite) subst. et adj.;plur. as(h)kénazim, achkénazim.a) Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « allemande » du peuple juif, c'est-à-dire tout le judaïsme septentrional (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 309). La plupart des Juifs achkénazites − restes des communautés médiévales d'Angleterre, de France et d'Allemagne, ou d'autres centres plus éloignés − se rassemblèrent en Pologne et dans les territoires slaves voisins (C. Roth, Hist. du peuple juif, trad. par R. Schatzman, 1948, p. 311).V. supra ex. de L. Rosenzweig.b) Adj. Qui est relatif, qui est propre aux Ashkénazes. La distinction entre la culture sepharade et la culture ashkenaze est plutôt dans la forme que dans le contenu (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 27).
Prononc. et Orth.: [sefaʀad]. Forme séfardi (Weill, Judaïsme, 1931, p. 72), plur. sefardim (Id., ibid., p. 32), séphardim (I. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1962 [1959], p. 175). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: un séfardi, plur. des séfardis. Étymol. et Hist. A. Subst. 1875 Séphardin plur. (Lar. 19e); 1882 Sephardim (V. Guérin, La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895 les sefardim (Gde Encyclop., t. 21, p. 258b, s.v. Juif); 1955 Séfardi, Séfardis (R. Ricard, Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds B. hispanique, t. 57, p. 82). B. Adj. 1895 sefardi (Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou askenazi [...] rite portugais ou sefardi); 1923 séfardite (A. Mousset, L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds Fonds Barbier: une patrie juive séfardite); 1931 sefardim plur. (Weill, Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou sefardim); 1952 séfaradi (Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites séfaradis de France); 1957 sepharade (A. J. Heschel, loc. cit.; p. 27: culture sepharade). Empr. à l'hébr. mod.sephāraddι ̄ , plur. -ι ̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.

SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.

JUDAÏSME
[P. oppos. à ashkénaze (infra rem.)]
A. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « espagnole » du peuple juif, c'est-à-dire au judaïsme du pourtour méditerranéen et, p. ext., au judaïsme oriental (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 312). En Espagne, la culture des Juifs sepharades avait été l'œuvre d'une élite qui puisait aux sources de la philosophie et de la science classique (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 20).Corinne (...): « Je suis à moitié ashkénaze, à moitié séfarade: ma mère est ashkénaze (...) d'une famille mi-alsacienne, mi-Europe de l'Est, et mon père vient d'Algérie » (L. Rosenzweig, La Jeune France juive, 1980, p. 79).
[En parlant d'une collectivité] Une communauté fondée par des Achkenazes et aujourd'hui majoritairement sépharade (D. Schapper, Juifs et israélites, 1980, p. 29).
B. − Adj. [En parlant d'une chose] Qui est relatif, qui est propre aux Séfarades. Civilisation, études séfarade(s). Des Achkenazim qui se trouvent dans une synagogue de rite sefarade − et vice-versa − font la prière à voix basse et à leur habitude et se conforment pour les répons à haute voix à l'usage local (E. Gugenheim, Les Portes de la Loi, 1982, p. 179).
REM. 1.
Sefaradisme, subst. masc.Judaïsme sefarade. Dans cette capitale du « sefaradisme » [Salonique] (...) [les Juifs] formaient les cinq huitièmes de la population (M. Catane,Les Juifs dans le monde,1962,p. 109).
2.
As(h)kénaze, achkénaze, ashkénazi(te),(Askenaze, Askénaze, Ashkenaze, Ashkénaze, achkenaze, achkénaze, ashkenazi, ashkenazite, ashkénazi, ashkénazite) subst. et adj.;plur. as(h)kénazim, achkénazim.a) Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « allemande » du peuple juif, c'est-à-dire tout le judaïsme septentrional (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 309). La plupart des Juifs achkénazites − restes des communautés médiévales d'Angleterre, de France et d'Allemagne, ou d'autres centres plus éloignés − se rassemblèrent en Pologne et dans les territoires slaves voisins (C. Roth, Hist. du peuple juif, trad. par R. Schatzman, 1948, p. 311).V. supra ex. de L. Rosenzweig.b) Adj. Qui est relatif, qui est propre aux Ashkénazes. La distinction entre la culture sepharade et la culture ashkenaze est plutôt dans la forme que dans le contenu (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 27).
Prononc. et Orth.: [sefaʀad]. Forme séfardi (Weill, Judaïsme, 1931, p. 72), plur. sefardim (Id., ibid., p. 32), séphardim (I. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1962 [1959], p. 175). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: un séfardi, plur. des séfardis. Étymol. et Hist. A. Subst. 1875 Séphardin plur. (Lar. 19e); 1882 Sephardim (V. Guérin, La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895 les sefardim (Gde Encyclop., t. 21, p. 258b, s.v. Juif); 1955 Séfardi, Séfardis (R. Ricard, Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds B. hispanique, t. 57, p. 82). B. Adj. 1895 sefardi (Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou askenazi [...] rite portugais ou sefardi); 1923 séfardite (A. Mousset, L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds Fonds Barbier: une patrie juive séfardite); 1931 sefardim plur. (Weill, Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou sefardim); 1952 séfaradi (Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites séfaradis de France); 1957 sepharade (A. J. Heschel, loc. cit.; p. 27: culture sepharade). Empr. à l'hébr. mod.sephāraddι ̄ , plur. -ι ̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.

SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.

JUDAÏSME
[P. oppos. à ashkénaze (infra rem.)]
A. − Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « espagnole » du peuple juif, c'est-à-dire au judaïsme du pourtour méditerranéen et, p. ext., au judaïsme oriental (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 312). En Espagne, la culture des Juifs sepharades avait été l'œuvre d'une élite qui puisait aux sources de la philosophie et de la science classique (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 20).Corinne (...): « Je suis à moitié ashkénaze, à moitié séfarade: ma mère est ashkénaze (...) d'une famille mi-alsacienne, mi-Europe de l'Est, et mon père vient d'Algérie » (L. Rosenzweig, La Jeune France juive, 1980, p. 79).
[En parlant d'une collectivité] Une communauté fondée par des Achkenazes et aujourd'hui majoritairement sépharade (D. Schapper, Juifs et israélites, 1980, p. 29).
B. − Adj. [En parlant d'une chose] Qui est relatif, qui est propre aux Séfarades. Civilisation, études séfarade(s). Des Achkenazim qui se trouvent dans une synagogue de rite sefarade − et vice-versa − font la prière à voix basse et à leur habitude et se conforment pour les répons à haute voix à l'usage local (E. Gugenheim, Les Portes de la Loi, 1982, p. 179).
REM. 1.
Sefaradisme, subst. masc.Judaïsme sefarade. Dans cette capitale du « sefaradisme » [Salonique] (...) [les Juifs] formaient les cinq huitièmes de la population (M. Catane,Les Juifs dans le monde,1962,p. 109).
2.
As(h)kénaze, achkénaze, ashkénazi(te),(Askenaze, Askénaze, Ashkenaze, Ashkénaze, achkenaze, achkénaze, ashkenazi, ashkenazite, ashkénazi, ashkénazite) subst. et adj.;plur. as(h)kénazim, achkénazim.a) Subst. et adj. (Celui, celle) qui appartient à la branche « allemande » du peuple juif, c'est-à-dire tout le judaïsme septentrional (d'apr. M. Catane, Les Juifs dans le monde, 1962, p. 309). La plupart des Juifs achkénazites − restes des communautés médiévales d'Angleterre, de France et d'Allemagne, ou d'autres centres plus éloignés − se rassemblèrent en Pologne et dans les territoires slaves voisins (C. Roth, Hist. du peuple juif, trad. par R. Schatzman, 1948, p. 311).V. supra ex. de L. Rosenzweig.b) Adj. Qui est relatif, qui est propre aux Ashkénazes. La distinction entre la culture sepharade et la culture ashkenaze est plutôt dans la forme que dans le contenu (A.-J. Heschel, Les Bâtisseurs du temps, 1957, p. 27).
Prononc. et Orth.: [sefaʀad]. Forme séfardi (Weill, Judaïsme, 1931, p. 72), plur. sefardim (Id., ibid., p. 32), séphardim (I. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1962 [1959], p. 175). Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 299: un séfardi, plur. des séfardis. Étymol. et Hist. A. Subst. 1875 Séphardin plur. (Lar. 19e); 1882 Sephardim (V. Guérin, La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895 les sefardim (Gde Encyclop., t. 21, p. 258b, s.v. Juif); 1955 Séfardi, Séfardis (R. Ricard, Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds B. hispanique, t. 57, p. 82). B. Adj. 1895 sefardi (Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou askenazi [...] rite portugais ou sefardi); 1923 séfardite (A. Mousset, L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds Fonds Barbier: une patrie juive séfardite); 1931 sefardim plur. (Weill, Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou sefardim); 1952 séfaradi (Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites séfaradis de France); 1957 sepharade (A. J. Heschel, loc. cit.; p. 27: culture sepharade). Empr. à l'hébr. mod.sephāraddι ̄ , plur. -ι ̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.

Phonétique du mot « séfarade »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
séfarade

Évolution historique de l’usage du mot « séfarade »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « séfarade »

  • Les Juifs séfarades sont les descendants en premier lieu des Arabes, des Berbères et d'Européens convertis au judaïsme entre la période de la création, en Asie occidentale, en Afrique du Nord et dans le sud de l'Europe, des communautés de la première diaspora juive et le douzième siècle de notre ère, approximativement. La composante judéo-palestinienne de cette population séfarade était minimale.
    (en) Sephardic Jews are primarly descended from Arabs, Berbers, and Europeans who converted to Judaism between the creation of the first Jewish diaspora communities in western Asia, North Africa, and southern Europe, and approximately the 12th century; the Palestinian Jewish component in the early Sephardic ethnic component makeup was minimal.

Traductions du mot « séfarade »

Langue Traduction
Anglais sephardic
Espagnol sefardí
Italien sefardita
Allemand sephardisch
Chinois sephardic
Arabe السفارديم
Portugais sefardita
Russe сефардский
Japonais セファルディック
Basque sefardita
Corse sefardite
Source : Google Translate API

Combien de points fait le mot séfarade au Scrabble ?

Nombre de points du mot séfarade au scrabble : 12 points

Séfarade

Retour au sommaire ➦