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Ouabaïne

[wabain]
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Définitions de « ouabaïne »

Ouabaïne - Nom commun

  • Hétéroside cardiotonique extrait des racines d'Acokanthera ouabaio et des graines de Strophantus gratus, composé d'aglycone Ouabaïgénine (stéroïde) et de rhamnose (glucide). Son utilisation pharmaceutique est limitée par sa toxicité.

    Un exemple est donné par une substance, l'ouabaïne, qui appartient à une famille de composés, les glycosides cardiaques, stéroïdes atypiques produits par certaines plantes, comme la Digitalis pupurea, connus depuis longtemps pour leurs effets favorables dans le traitement de certaines affections cardiaques ; [...].
    — Michel Imbert, Traité du cerveau

Expressions liées

  • Injection d'ouabaïne

Étymologie de « ouabaïne »

(1854) Du nom de la plante Acokanthera ouabaio, une plante toxique d'Abyssinie où elle fut découverte. Le nom ouabaio viendrait de waabaayo («poison pour flèche») dans une langue locale.

Usage du mot « ouabaïne »

Évolution historique de l’usage du mot « ouabaïne » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « ouabaïne » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « ouabaïne »

  • Le laurier rose contient un grand nombre d’hétérosides cardiotoniques, le principal étant l’oléandrine. L’oléandrine est un hétéroside à structure stéroïdique, qui ressemble beaucoup du point de vue chimique et pharmacologique à l’ouabaïne et à la digoxine, deux cardiotoniques très utilisés en cas d’insuffisance cardiaque.
    Les lauriers, plantes décoratives mais également toxiques - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso
  • Les chasseurs d’éléphants est-africains empoisonnaient leurs flèches. Ils utilisaient traditionnellement une substance toxique extraite de l’arbre ouabaïo, nommée ouabaïne. Un rongeur, le rat à crête africain Lophiomys imhausi, utilise également ce poison pour repousser ses prédateurs : Johnathan Kingdon et ses collègues, de l’Université d’Oxford, ont montré qu’il applique la toxine végétale sur son pelage.
    Pourlascience.fr — Un rat empoisonneur | Pour la Science
  • L'ouabaïne, un extrait de plante utilisé comme poison sur les flèches par les chasseurs africains pourrait être la base d'un contraceptif masculin oral.
    Topsante.com — Un contraceptif oral masculin à base d'ouabaïne - Top Santé
  • L’intoxication est possible quand les quantités absorbées sont trop importantes ou bien qu’il s’agit d’enfants. Toutes les parties de la plante sont toxiques. La toxicité du muguet est le fait de trois substances : la convallarine, la convallamarine et la convallatoxine. La convallatoxine a une activité située entre la digitaline (extrait de la digitale) et l’ouabaïne (extrait du strophanthus - n’est pas absorbé par voie digestive). Les toxiques du muguet sont des « poisons » du coeur . Même séchée, la plante conserve ces cardiotoxiques.
    Le muguet est toxique pour l’homme, le chien et le chat - eVous
  • Ces jolies plantes secrètent en effet de la ouabaïne, capable de tuer par arrêt cardiaque de nombreux animaux, dont l'homme. Mais la chenille du monarque, ce papillon migrateur américain aux ailes oranges, l'ingère sans défaillir. Une fois papillon, la toxine reste stockée dans ses tissus, ce qui le rend toxique pour ses prédateurs.
    Science-et-vie.com — Une manipulation génétique a donné à une mouche les pouvoirs d'un papillon - Science & Vie

Traductions du mot « ouabaïne »

Langue Traduction
Anglais ouabain
Espagnol ouabain
Italien uabaina
Allemand ouabain
Chinois 哇巴因
Arabe ouabain
Portugais ouabaína
Russe оуабаин
Japonais ウアバイン
Basque ouabain
Corse ouabain
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.