Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « grand mal »
Grand mal
[grɑ̃ mal]
Définitions de « grand mal »
Grand mal - Locution nominale
- Grand mal — définition française (sens 1, locution nominale)
- (Nosologie) Crise tonico-clonique de l’épilepsie.
Étymologie de « grand mal »
- Emprunté au français.
Usage du mot « grand mal »
Évolution historique de l’usage du mot « grand mal » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « grand mal » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « grand mal »
-
Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute.
Platon — Gorgias -
C'est toujours un grand mal que de juger dépassé ce qui est irremplaçable.
Gustave Thibon — L'équilibre et l'harmonie -
Petite négligence accouche d'un grand mal.
Proverbe français -
Le plus grand mal que fait un ministre n’est pas de ruiner son peuple, il y en a un autre mille fois plus dangereux : c’est le mauvais exemple qu’il donne.
Montesquieu -
C'est un grand mal de ne pouvoir supporter le mal.
Bion de Phlossa -
La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède.
Voltaire — Dictionnaire philosophique -
Un bien présent peut être dans l'avenir la source d'un grand mal ; un mal, la source d'un grand bien.
Denis Diderot — Eloge de Richardson -
Le grand mal de notre époque, c'est l'inquiétude : on est prêt à tout pour s'assurer un peu de sécurité, même à aliéner sa liberté.
Jean-Marie Poirier — Le prix du souvenir