La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « établisseur »

Établisseur

[etablisœr]
Ecouter

Définitions de « établisseur »

Établisseur - Nom commun

  • Personne qui crée ou instaure quelque chose.

    Dans le monde impitoyable des affaires, l'établisseur se distingue par sa capacité à modeler le chaos en opportunité, faisant naître des entreprises là où personne n'avait osé regarder avant.
    (Citation fictive)
  • Industriel dans le secteur de l'horlogerie, responsable d'un établissage, organisant la production et la distribution des pièces horlogères en sous-traitance.

    On n’observe pas d’entreprise industrielle proprement dite [à La Chaux-de-Fonds] avant les années 1880. L’établisseur, qui se fait parfois aussi appeler négociant en horlogerie ou fabricant d’horlogerie, domine ce système de division du travail organisé selon le modèle proto-industriel classique de Mendels. Intermédiaire entre le marché et la production, l’établisseur commande à un réseau très dense de sous-traitants, eux-mêmes organisés selon des logiques hiérarchisées de sous-traitance, les diverses parties constitutives d’une montre (boîte, mouvement, cadran, parties de mouvements, etc.) qu’il fait assembler dans ses ateliers,...

Étymologie de « établisseur »

Composé du français établir, établissant et du suffixe -eur.

Usage du mot « établisseur »

Évolution historique de l’usage du mot « établisseur » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « établisseur » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « établisseur »

  • L’histoire de Longines commence en 1832, lorsque Auguste Agassiz arrive à Saint-Imier et trouve un emploi auprès de l’établisseur horloger Comptoir horloger Raiguel Jeune.
    Horlogerie Suisse — Longines - Les marques - Horlogerie Suisse
  • Ce schéma est très précisément celui qui préside au rapide et fabuleux développement de la production industrielle de montres dans le Jura suisse dès la fin du XVIIIe siècle, avec les établisseurs et les comptoirs.
    Horlogerie Suisse — De la précision... des mots - Le web-magazine de l'horlogerie, articles horlogers - Horlogerie Suisse
  • En 1875, ils ne sont que deux. Jules Louis Audemars (1851-1918) et Edward Auguste Piguet (1853-1919). Deux horlogers, entrepreneurs dans l’âme, qui, sans le savoir, posent les premières pierres d’une manufacture appelée à devenir un empire de la belle horlogerie. Ils ont du flair et du savoir-faire. Et c’est en tant qu’établisseurs qu’ils commencent à se faire connaître. Tel un chef d’orchestre capable de mettre au diapason les meilleurs virtuoses, le duo coordonne les activités d’artisans spécialisés dans leurs domaines respectifs et leur commande tous les composants nécessaires à la réalisation des montres.
    Le Temps — Le savoir-faire horloger à l’épreuve du temps - Le Temps
  • Et derrière elles, à la lumière du jour, œuvrent plusieurs membres de la famille parfois aidés d’ouvriers. Le travail s’organise selon le principe de l’établissage, chaque atelier réalise une partie du long travail de réalisation de la montre. Et l’établisseur fait le maître d’œuvre en coordonnant le tout puis en le commercialisant.
    L’horlogerie au cœur du mouvement — Repères sur l’histoire horlogère de l’Arc jurassien et sur quelques traits particuliers au Val-de-Travers – L’horlogerie au cœur du mouvement

Traductions du mot « établisseur »

Langue Traduction
Anglais establishment
Espagnol establecimiento
Italien istituzione
Allemand einrichtung
Chinois 建立
Arabe مؤسسة
Portugais estabelecimento
Russe создание
Japonais 確立
Basque establezimendu
Corse stabilimentu
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.