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Causaliste
Sommaire
Phonétique du mot « causaliste »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
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causaliste | kosalist |
Évolution historique de l’usage du mot « causaliste »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « causaliste »
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Nous distinguerons principalement trois mutations. Soulignons d’abord l’importance d’une pensée linéaire ou causaliste. Dans les organisations, ce mode de pensée domine implicitement. Guidées par une intentionnalité, elles recherchent les enchaînements logiques de causes à effets dans le cours des actions. De ces enchaînements découlent des raisonnements d’ordre déductif ou inductif comme les syllogismes. La situation prime car elle donne les indices et inférences pour produire la pensée. , Monde digital et algorithmes : Vers de nouvelles pratiques de pensée - Courrier Cadres
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On désindividualise, on dé-psychologise un acte qui apparemment est perçu comme tout un chacun comme relevant d'un choix individuel et on va essayer de lui affecter un raisonnement causaliste, c'est-à-dire de trouver des causes, et ce raisonnement causaliste va être pris non pas dans la psyché individuelle mais dans quelque chose qui était assez peu présent à l'époque où Durkheim a travaillé, qui était l'idée du social. Nathalie Heinich France Culture, Le suicide, une question sociale
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Mais Kershaw est aussi un causaliste. "J'ai analysé et comparé le rôle de toute une série de facteurs", nous résume-t-il en prenant soin de commencer son analyse après l'attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944. Après cet "acte déloyal", un tour de vis supplémentaire est donné dans un pays qui passe intégralement aux mains d'un quarteron de serviteurs exaltés et rivaux de Hitler : Goebbels pour la propagande, Himmler pour l'armée, Speer pour l'industrie et Bormann pour l'encadrement tous azimuts de la population. Enfin un livre qui pointe du doigt Speer l'hypocrite et Bormann l'intrigant de la dernière heure ! Le génie organisationnel du premier, qui s'en est pourtant défendu dans ses Mémoires, fait des étincelles et des miracles lors du crépuscule nazi : "En dépit des destructions massives infligées par les bombardements alliés, il parvient tant bien que mal, et malgré l'opposition de Goebbels, qui réclame sans arrêt des hommes, à faire fonctionner les industries d'armement." Quant à Bormann, secrétaire de Hitler, en contact permanent avec lui, il est la révélation du livre de Kershaw : "Il a permis au parti nazi de contrôler tous les aspects de la vie. Sa mesure la plus spectaculaire a été la création des milices populaires (Volkssturm), mais il met aussi en place une terreur interne et une répression draconienne qui rendent impossible toute rébellion chez les Allemands." Le Point, Les dernières heures du Reich - Le Point
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Pour P. Marichalar, les difficultés des verriers à obtenir cette reconnaissance (et plus tard l’échec du procès pénal des Cervantes) s’expliquent par le raisonnement causaliste tenu par les institutions. Plus précisément, du point de vue des institutions, il est nécessaire que les verriers prouvent qu’il existe un lien de causalité entre leur activité professionnelle et leur pathologie individuelle pour obtenir une reconnaissance (pour les maladies professionnelles non prévues dans les tableaux). Or il est impossible de prouver l’existence d’un tel lien causal au niveau individuel, car la preuve scientifique est par nature probabiliste. En s’appuyant sur l’exemple d’un jugement rendu en Italie, l’auteur suggère que seul un déplacement de la focale, de la notion de la causalité au niveau individuel vers celle d’exposition à des substances dangereuses, permettrait aux institutions de répondre à la demande de justice des travailleurs. , La reconnaissance des maladies ouvrières - La Vie des idées
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Notre intellect peine à se départir d’un réflexe causaliste qui trace des connexions entre différents phénomènes, sans qu’elles correspondent nécessairement à quelque chose dans la réalité. Rigoureusement parlant, la causalité n’est qu’une hypothèse en attente de vérification, que seule l’expérience scientifique peut confirmer ou infirmer. Les raisons, ce sont les motifs par lesquels nous expliquons nos actions ou celles d’autrui, en les confondant bien souvent avec la catégorie précédente. Contrairement aux causes, nous n’avons aucune difficulté à les connaître, puisque nous nous les donnons nous-mêmes ou nous les inférons chez les autres. Alors que les causes relèvent du domaine empirique (et donc de la science), les raisons appartiennent à celui de l’évaluation rationnelle (et donc des «sciences humaines»). Les premières fournissent une explication de type déterministe, les secondes se contentent d’éléments de compréhension. En les mélangeant, on risque de créer de faux problèmes ou de fausses certitudes, comme dans le cas de la psychanalyse, à laquelle Wittgenstein reproche de vouloir se faire passer pour une science. Le Temps, En matière de terrorisme, Wittgenstein invite à ne pas confondre causes et raisons - Le Temps
Traductions du mot « causaliste »
Langue | Traduction |
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Anglais | causalist |
Espagnol | causalista |
Italien | causalista |
Allemand | kausalist |
Chinois | 因果主义者 |
Arabe | مسبب |
Portugais | causalista |
Russe | causalist |
Japonais | コーサリスト |
Basque | causalist |
Corse | causalistu |
Synonymes de « causaliste »
Source : synonymes de causaliste sur lebonsynonyme.frCombien de points fait le mot causaliste au Scrabble ?
Nombre de points du mot causaliste au scrabble : 12 points