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Bibardes
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | bibarde | bibardes |
Définitions de « bibardes »
Trésor de la Langue Française informatisé
BIBARD, ARDE, subst.
Arg. et pop.
A.− Vx. ,,Grand buveur`` (Larch. 1880).
B.− [Avec souvent une idée de débauche ou de misère] Vieux, vieille; vieil ivrogne ou libertin. Un vieux bibard de laboureur (Sue, Les Mystères de Paris,t. 3, 1842-43, p. 146);(cf. aussi A. Simonin, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 251).
PRONONC. ET ORTH. : [biba:ʀ]. Lar. 19eet Guérin 1892 écrivent bibard.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1841 arg. « vieil ivrogne » dans Esn. sans attest.]; 1858 (L. Larchey, Les Excentricités de la lang. fr. en 1860, p. 203 : Bibard. Homme habitué à boire beaucoup); d'où 1866 (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 31 : Bibard [...] vieux débauché); 1896 bibarde (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., p. 34 : Bibarde [...] Vieille femme débauchée); 2. 1842-43 vieux bibard « vieillard ramolli » (supra); 1843 bibarde « vieille femme » (Dict. mod. dans Esnault, Notes complétant le dict. de Delesalle, 1947).
Dér. d'un rad. bib- du lat. bibere (boire*) avec prob. infl. de birbe*; suff. -ard*.
BIBARD, ARDE, subst.
Arg. et pop.
A.− Vx. ,,Grand buveur`` (Larch. 1880).
B.− [Avec souvent une idée de débauche ou de misère] Vieux, vieille; vieil ivrogne ou libertin. Un vieux bibard de laboureur (Sue, Les Mystères de Paris,t. 3, 1842-43, p. 146);(cf. aussi A. Simonin, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 251).
PRONONC. ET ORTH. : [biba:ʀ]. Lar. 19eet Guérin 1892 écrivent bibard.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [1841 arg. « vieil ivrogne » dans Esn. sans attest.]; 1858 (L. Larchey, Les Excentricités de la lang. fr. en 1860, p. 203 : Bibard. Homme habitué à boire beaucoup); d'où 1866 (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 31 : Bibard [...] vieux débauché); 1896 bibarde (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., p. 34 : Bibarde [...] Vieille femme débauchée); 2. 1842-43 vieux bibard « vieillard ramolli » (supra); 1843 bibarde « vieille femme » (Dict. mod. dans Esnault, Notes complétant le dict. de Delesalle, 1947).
Dér. d'un rad. bib- du lat. bibere (boire*) avec prob. infl. de birbe*; suff. -ard*.
BIBARDER, verbe intrans.
Arg. et pop.
A.− Vx. Boire. Bibardons-nous une tasse (Ch. Virmaître, Dict. d'arg. fin-de-s.,1894, p. 326).
B.− Vieillir. Avoir peur de bibarder (M. M... de S.-H...t, Les Petits mystères de Paris,1844, p. 77);(cf. aussi Sue, Les Mystères de Paris, 1842-43, p. 23).
Rem. Le mot suggère une idée de débauche ou de misère (cf. étymol.).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1842-43 arg. « vieillir » (E. Sue, Les Mystères de Paris, p. 76 : Peut-être que tu auras un brevet d'invention pour ne pas bibarder); 1866 (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 31 : Bibarder. Vieillir dans la fange, dans la misère); 1896 (G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg. : Bibarder. Se débaucher en vieillissant).
Dér. de bibard*; dés. -er.
Wiktionnaire
Forme de nom commun - français
bibardes \bi.baʁd\ féminin
- Pluriel de bibarde.
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