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Citations sur le train - Page 2
Il y a 88 citations sur le train.
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Les programmes sont exécutés l'un après l'autre et les programmeurs ne prendront connaissance de leurs résultats que lorsque le train de travaux sera « passé » en machine
Valentin — Informatique -
Cette pièce [la côte de bœuf], désignée aussi sous le nom de train de côtes, est formée par les muscles qui recouvrent la partie supérieure des côtes et les vertèbres du dos
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Préparation d'un train de reliure. Les livres devant être envoyés à l'atelier de reliure seront soumis à une vérification. Le bibliothécaire s'assurera
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Beaucoup de bâtiments du train d'escadre, notamment les pétroliers, les transports de matériel, de vivres, les navires-hôpitaux, peuvent être
Le Masson — Mar. -
Le grondement et le martèlement des soixante voitures du train de combat et du train régimentaire qui suivent les deux bataillons
Barbusse — Feu -
Il fallait donc profiter du reflux pour amener le train de bois à l'embouchure
Verne — Île mystérieuse -
Le bâtonnier et ses amis ne tarissaient pas de sarcasmes au sujet d'une vieille dame riche et titrée, parce qu'elle ne se déplaçait qu'avec tout son train de maison
Proust — À la recherche du temps perdu -
Ces enfants-là [les mitrons] sont si habitués à marcher parmi les foules et le brouhaha de la rue ! C’est aux jours de fête et de train, dans l’encombrement des premiers de l’an, des dimanches gras, qu’ils ont le plus à courir ; aussi les révolutions ne les étonnent guère.
Alphonse Daudet — Les petits pâtés -
Dans le train de Cherbourg à Paris, le hasard voulu que je trouvasse comme compagnon de wagon un de mes anciens camarades.
Jean-Baptiste Charcot — Dans la mer du Groenland -
Un chevaucheur arriva au galop, annonçant que le train de la reine d’Angleterre était en vue; aussitôt se refit un grand branle-bas.
Maurice Druon — Le roi de fer. -
Depuis l’affaire de Vincennes, Rappenne me garde une dent, il faut dire que deux jours après son scoop télévisé je l’ai viré mon bureau à coups botte dans le train.
Jean-Michel Dagory — Les Aventures Captain Élysée -
Je roulai ostensiblement devant les chiens la longue lanière de mon fouet. Assis sur leur train de derrière, ils me regardaient faire.
Maurice Constantin-Weyer — Un homme se penche sur son passé -
C’était, au bout de l’avenue, un hôtel de poupée, mais assez simple d’aspect, comme aussi de train.
Paul-Jean Toulet — Mon Amie Nane -
Ce cheval va à fond de train, il va aussi vite qu’il peut aller.
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Ils monta dans un train omnibus qui se dirigeait vers la frontière italienne
Gaston Leroux — Le Parfum de la dame en noir -
Martin, qui a manqué quatre correspondances et qui s'est trompé trois fois de direction, roule dans un train mixte entre Barcelonnette et Gap
Romains — Copains -
Mais ici, un train peut en cacher un autre : les conflits internes à la mollahcratie iranienne qui se mettait en place au même moment historique eurent aussi bientôt pour objet les rapports du nouvel État avec l’intégrisme en général, sunnite en particulier.
Alexandre Adler — Le monde est un enfant qui joue -
Tu es sur le point de commencer le nouveau roman d’Italo Calvino, Si une nuit d’hiver un voyageur. Détends-toi. Recueille-toi. Chasse toute autre pensée de ton esprit. Laisse le monde qui t’entoure s’estomper dans le vague. Il vaut mieux fermer la porte ; là-bas la télévision est toujours allumée. Dis-le tout de suite aux autres : « Non, non, je ne veux pas regarder la télévision. » Lève la voix, sinon ils ne t’entendront pas : « Je suis en train de lire ! Je ne veux pas être dérangé. » Il se peut qu’ils ne t’aient pas entendu avec tout ce bazar ; dis-le à haute voix, crie : « Je vais commencer le nouveau roman d’Italo Calvino ! » Ou si tu ne veux pas, ne le dis pas ; espérons qu’ils te laissent tranquille.
Italo Calvino — Si une nuit d’hiver un voyageur -
Skeffington manifesta un certain étonnement. « Ma parole, dit-il, vous êtes en train de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je ne m’attendais pas à un tel concert d’optimisme de votre part. Si je ne vous savais pas si prudents et expérimentés, je vous accuserais presque de prendre vos désirs pour des réalités. »
Edwin O’Connor — La dernière fanfare -
Deux kilomètres plus loin, la poursuite s’achève. On arrive au moment où tout est fini. Le zèbre est étendu à côté de sa bagnole. Il s’est vu perdu, il a fait son baroud d’honneur. Il s’est arrêté, il a tiré, les gendarmes ont riposté. On est en train de lui tâter le cou pour savoir s’il vit encore. Un gendarme secoue la tête. Niet. Exit le deuxième faux journaliste.
Marie & Joseph — Venez voir les cadavres -
Ce que cherche le lecteur, dans un livre de Dumas, ce qui en fait tourner les pages, c’est le récit d’une aventure, celle de D’Artagnan et de ses amis, celle d’Edmond Dantès (comte de Monte-Cristo, ndlr) ou de Joseph Hyacinthe Boniface de Lérac de La Môle, le gentilhomme protestant de La Reine Margot. Le grand art de l’auteur est de mêler les événements d’une destinée personnelle à ceux de l’Histoire majuscule en train de se faire.
Axel Preiss — Dictionnaire des littératures de la langue française -
Mardi prochain, lorsque vous trouverez Henriette en train de coudre à vous attendre, vous lui direz avant même qu’elle vous ait demandé quoi que ce soit : “Je t’ai menti, comme tu t’en es bien doutée ; ce n’est pas pour la maison Scabelli que je suis allé à Rome cette fois-ci, et c’est en effet pour cette raison que j’ai pris le train de huit heures dix et non l’autre, le plus rapide, le plus commode, qui n’a pas de troisième classe ; c’est uniquement pour Cécile que je suis allé à Rome cette fois-ci, pour lui prouver que je l’ai choisie définitivement contre toi, pour lui annoncer que j’ai enfin réussi à lui trouver une place à Paris, pour lui demander de venir afin qu’elle soit toujours avec moi, afin qu’elle me donne cette vie extraordinaire que tu n’as pas été capable de m’apporter et que moi non plus je n’ai pas su t’offrir ; je le reconnais, je suis coupable à ton égard, c’est entendu, je suis prêt à accepter, à approuver tous tes reproches, à me charger de toutes les fautes que tu voudras si cela peut t’aider le moins du monde à te consoler, à atténuer le choc, mais il est trop tard maintenant, les jeux sont faits, je n’y puis rien changer, ce voyage a eu lieu, Cécile va venir • tu sais bien que je ne suis pas une si grande perte, ce n’est pas la peine de fondre en larmes ainsi…”Mais vous savez bien qu’elle ne pleurera nullement, qu’elle se contentera de vous regarder sans proférer une parole, qu’elle vous laissera discourir sans vous interrompre, que c’est vous, tout seul, par lassitude, qui vous arrêterez, et qu’à ce moment-là vous vous apercevrez que vous êtes dans votre chambre, qu’elle est déjà couchée, qu’elle est en train de coudre, qu’il est tard, que vous êtes fatigué de ce voyage, qu’il pleut sur la place.
Michel Butor — La Modification -
Fort de ses trois ans d’expérience, Franck pense qu’il existe des conducteurs sérieux, même parmi les noirs. A… est aussi de cet avis, bien entendu. Elle s’est abstenue de parler pendant la discussion sur la résistance comparée des machines, mais la question des chauffeurs motive de sa part une intervention assez longue et catégorique. Il se peut d’ailleurs qu’elle ait raison. Dans ce cas, Franck devrait avoir raison aussi. Tous les deux parlent maintenant du roman que A… est en train de lire, dont l’action se déroule en Afrique. L’héroïne ne supporte pas le climat tropical (comme Christiane). La chaleur semble même produire chez elle de véritables crises :“C’est mental, surtout, ces choses-là”, dit Franck. Il fait ensuite une allusion, peu claire pour celui qui n’a pas feuilleté le livre, à la conduite du mari. Sa phrase se termine par “savoir la prendre” ou “savoir l’apprendre”, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude de qui il s’agit, ou de quoi. Franck regarde A…, qui regarde Franck. Elle lui adresse un sourire rapide, vite absorbé par la pénombre. Elle a compris, puisqu’elle connaît l’histoire. Non, ses traits n’ont pas bougé. Leur immobilité n’est pas si récente : les lèvres sont restées figées depuis ses dernières paroles. Le sourire fugitif ne devait être qu’un reflet de la lampe, ou l’ombre d’un papillon. Du reste, elle n’était déjà plus tournée vers Franck, à ce moment-là. Elle venait de ramener la tête dans l’axe de la table et regardait droit devant soi, en direction du mur nu, où une tache noirâtre marque l’emplacement du mille-pattes écrasé la semaine dernière, au début du mois, le mois précédent peut-être, ou plus tard. Le visage de Franck, presque à contre-jour, ne livre pas la moindre expression. Le boy fait son entrée pour ôter les assiettes. A… lui demande, comme d’habitude, de servir le café sur la terrasse. Là, l’obscurité est totale. Personne ne parle plus. Le bruit des criquets a cessé.
Alain Robbe-Grillet — La Jalousie -
Marie Sastre était montée dans le TGV pour Marseille avec une mallette du même modèle que celle trouvée sur les rails de la locomotive, en gare d’Arbois. Elle l’avait achetée le matin même dans un hypermarché de Clichy, avant de prendre le train de dix heures. Elle se disait qu’avec la mallette elle pourrait entrer plus facilement dans la tête du suspect de la gare.
Franz-Olivier Giesbert — L’abatteur -
« Eh après tout, vous n’avez qu ’à vous répéter le proverbe arabe “Les chiens aboient, la caravane passe.” » Ce conseil que m’avait donné Gide m’est revenu bien des fois à la mémoire. Et à l’occasion je me représente (sur le mode romantique le plus désuet) comme un vagabond à l’échelle de la planète, un de ces voyageurs en train d’errer la nuit au milieu du désert, et passant près de campements désolés aux feux éteints, où de farouches natifs sont tapis (…)
Truman Capote — Les chiens aboient -
On est en train de déverser des flots de matière vivante dans la cale du navire lorsque Jacques s'aperçoit que Baponot gagne discrètement du terrain. Jacques est curieux de savoir ce que madame Baponot ferait à sa place, compte tenu qu'il n'est pas Baponot. Il avance donc la jambe et rencontre le mollet charnu de la patronne.
Raymond Queneau — Loin de Rueil -
Allez, dit Jérôme, en voiture Simone. Il ouvrit la porte et traversa le bar avec un grand naturel, ce qui n'était pas facile vu qu'il avait les fesses extrêmement crispées. P'tit-Louis le suivit sans regarder personne et Michel le collait au train, en suant à grosses gouttes. Personne ne parut s'étonner.
Alex Varoux — Ah… mon pote ! -
C’est alors que M. Patrigent, le juge d’instruction, fut le premier, je ne dirai pas à conseiller, mais à laisser entendre qu’on pourrait bien se risquer à confier la clé des champs à un de ces misérables. On suivit son avis, et trois jours plus tard l’évadé était surpris dans une carrière de champignonniste, en train de déterrer le trésor.
Émile Gaboriau — Monsieur Lecoq -
Je m’assois à un bout de la table et trace La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes. Ça en fait toute une page. Cependant, les nombreux tchékistes qui tournicotent autour de moi (ils iront moucharder demain dès potron-minet) de redoubler d’attention ; sûr et certain qu’elle est en train de livrer le plan de nos usines d’armement. Mais que puis-je faire ? Leur dire que je suis illettrée, que je ne sais pas écrire ?
Maïa Plissetskaïa — Moi -
Y a-t-il un signe dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre...
Jeanne Benameur — Les mains libres -
Le train stoppa dans une clameur de joie et de bienvenue. On descendait, on était accueillis avec enthousiasme.
Van der Meersch — Invasion 14 -
Je suis en congé de trois mois. Enfin, il dit tout ce qu'il fallait pour qu'on prenne l'habitude de le voir derrière les vitres du café, assis à califourchon sur sa chaise, en train de regarder tomber la neige.
Jean Giono — Un roi sans divertissement -
[…] Ennemonde n'est pas un poids mort, c'est un poids vivant de ses regards (toujours si beaux !), de sa chaleur, de son intelligence précise, dont elle a donné tout le long du jour des quantités de preuves et qu'on sent en train de s'intéresser au fait qu'ils sont trois hommes, dont deux de ses fils, à la tripoter. Cet ensemble fait beaucoup plus de cent trente-cinq à cent quarante kilos. Enfin ils l'étendent sur le lit de sangles
Jean Giono — Ennemonde et autres caractères -
[…] il se mit en condition avec la même concentration mentale qu'avant un combat, et lorsqu'ils descendirent du train, à Brick Church Station, ce dimanche-là, il alla jusqu'à mobiliser les formules qu'il se psalmodiait presque magiquement dans les secondes précédant le gong « La tâche à accomplir, rien que la tâche. Ne faire qu'un avec la tâche. Interdit de penser à autre chose. »
Philip Roth — La tache -
Et voilà notre maison qui fume bien gentiment, et c'est Alexandre qui est en train de faire son café, le bougre.
Jean Giono — L'Iris de Suse -
Ces manières glacées étaient aussi loin des lettres charmantes que je l’imaginais encore il y a quelques jours, m’écrivant pour me dire sa sympathie, qu’est loin de l’enthousiasme de la Chambre et du peuple qu’il s’est représenté en train de soulever par un discours inoubliable, la situation médiocre, obscure, de l’imaginatif qui après avoir ainsi rêvassé tout seul, pour son compte, à haute voix, se retrouve, les acclamations imaginaires une fois apaisées, Gros-Jean comme devant.
Proust — À la recherche du temps perdu -
Kevin Carter était pourtant tout à fait compétent pour agrandir sa cuisine, mais elle lui donnait l'impression qu'il était en train d'entreprendre la construction de la chapelle Sixtine.
Martina Cole — Sans visage -
On avait maintenant en plus de l’équipe du Frisé, le commissaire Mandru et sa brigade au train. Je nous voyais pas sortis de l’auberge !
A. Simonin — Le Petit Simonin illustré par l’exemple -
Quand je me suis dit qu'il fallait que je le retienne, j'ai pensé que c'était un peu comme un horaire de train, celui de mon départ.
Philippe Claudel — J'abandonne -
J'ai raté le train de sept heures et demie, répond-il en posant sa valise à côté du portemanteau, à l'endroit où il l'a prise ce matin.
René Pons — Une journée pleine