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Il y a 18 citations sur le sentant.
Soit que Forcheville sentant que Saniette, son beau-frère, n’était pas en faveur chez eux, eût voulu le prendre comme tête de Turc et briller devant eux à ses dépens, soit qu’il eût été irrité par un mot maladroit que celui-ci venait de lui dire, et qui, d’ailleurs, passa inaperçu pour les assistants […] Marcel Proust — Un amour de Swann
Le Vieillard et ses enfantsToute puissance est faible, à moins que d'être unie :Écoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.Si j'ajoute du mien à son invention,C'est pour peindre nos mœurs, et non point par envie ;Je suis trop au-dessous de cette ambition.Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.Mais venons à la fable ou plutôt à l'histoireDe celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.Un vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),Voyez si vous romprez ces dards* liés ensemble ; (*lances, flèches)Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. »L'aîné les ayant pris et fait tous ses efforts,Les rendit, en disant : « Je le donne aux plus forts. »Un second lui succède, et se met en posture ;Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.Tous perdirent leur temps ; le faisceau résista :De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.« Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montreCe que ma force peut en semblable rencontre. »On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort :Il sépare les dards, et les rompt sans effort.« Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde :Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. »Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.Enfin, se sentant prêt de terminer ses jours :« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. »Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frèresTrouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.Un créancier saisit, un voisin fait procès :D'abord notre trio s'en tire avec succès.Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.Le sang les avait joints ; l'intérêt les sépare :L'ambition, l'envie, avec les consultants,Dans la succession entrent en même temps.On en vient au partage, on conteste, on chicane :Le juge sur cent points tour à tour les condamne.Créanciers et voisins reviennent aussitôt,Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.Les frères désunis sont tous d'avis contraire :L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tardProfiter de ces dards unis et pris à part. Jean de La Fontaine — Fables
On a fini par croire que tout se réduisait à la sensation; qu'il suffisait de transformer la sensation produite par un corps en une autre sensation pour avoir l'explication des facultés intellectuelles. Néanmoins le sentir n'explique pas tout: il n'explique pas Broussais — Phrénologie
Une seconde d'hésitation devant la terre bouleversée, la plaine nue: on attendait de voir sortir quelques copains pour se sentir les coudes, puis un dernier regard derrière soi... Et sans un cri, tragique, silencieuse, la compagnie disloquée s'élança Roland Dorgelès — Croix de bois
Vous sentant, à tort ou à raison, menacé par une campagne à laquelle nous sommes étrangers, mais dont nous n'attendons pas sans curiosité l'issue, il est impossible que vous croyiez pallier à [« à » est de trop...] vos responsabilités en vous désolidarisant de ce à quoi vous teniez si fort. André Breton — Lettre à Marcel Fourrier
Elle se vit prenant le bras de Richard, beaucoup plus grand qu'elle, tenant Daniel par la main, écoutant les projets toujours excessifs de l'aîné, sentant l'admiration du petit pour son frère et une telle joie la remplit que, ayant rencontré son visage par mégarde dans la glace du porte-manteau, elle se mit à rire doucement. Joseph Kessel — La Fontaine Médicis
Ce spectre singulier n’a pour toute toilette,Grotesquement campé sur son front de squelette,Qu’un diadème affreux sentant le carnaval.Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,Fantôme comme lui, rosse apocalyptique,Qui bave des naseaux comme un épileptique. […] Charles Baudelaire — Une gravure fantastique
Le Torrent et la RivièreAvec grand bruit et grand fracasUn Torrent tombait des montagnes :Tout fuyait devant lui ; l'horreur suivait ses pas,Il faisait trembler les campagnes.Nul voyageur n'osait passerUne barrière si puissante :Un seul vit des voleurs, et se sentant presser,Il mit entre eux et lui cette onde menaçante.Ce n'était que menace, et bruit, sans profondeur ;Notre homme enfin n'eut que la peur.Ce succès lui donnant courage,Et les mêmes voleurs le poursuivant toujours,Il rencontra sur son passageUne Rivière dont le coursImage d'un sommeil doux, paisible et tranquilleLui fit croire d'abord ce trajet fort facile.Point de bords escarpés, un sable pur et net.Il entre, et son cheval le metA couvert des voleurs, mais non de l'onde noire :Tous deux au Styx allèrent boire ;Tous deux, à nager malheureux,Allèrent traverser, au séjour ténébreux,Bien d'autres fleuves que les nôtres.Les gens sans bruit sont dangereux ;Il n'en est pas ainsi des autres. Jean de La Fontaine — Le Torrent et la Rivière
Comprendre, c'est se sentir capable de faire. André Gide — Les nourritures terrestres
A traiter en égal un inférieur, on est le dupe, s'il nous en retire le profit en se sentant notre égal. Jean Rostand — Pages d'un moraliste
En observant on se sent plus grave et se sentant plus grave on se sent plus âgé. De là se croire plus sage, il n'y a qu'un pas que l'on franchit sans cesse. Gilles Lamer — Bâtissez mon temple...
Pour tout peindre, il faut tout sentir. Alphonse de Prât de Lamartine — Premières Méditations poétiques, l'Enthousiasme
On peut voir le nécessaire, le comprendre, le vouloir, l'aimer même, tout en se sentant pénétré d'une douleur infinie. Ernst Jünger — Journal Parisien
La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir. Gustave Flaubert — Carnets
vendredi, 17 septembre 2021 à 24:00 - Dès la mi-septembre, on peut commencer à se sentir déprimé en raison de la fin de l’été et de la baisse graduelle des heures d’ensoleillement. La dépression saisonnière affecte de nombreuses personnes chaque année. Voici comment en reconnaître les signes. MétéoMédia - Dépression saisonnière : comment reconnaître les signes ?
Beaucoup de Toulousains se sont levés ce matin en sentant une odeur de brûlé. Des habitants de l'agglomération ont fait le même constat. D'où provient cette odeur ? On a tenté d'éclaircir le mystère. France 3 Occitanie — Toulouse : ce que l'on sait de cette odeur de brûlé qui flotte sur l'agglomération
L’équation est simple : en testant plus, on trouve plus de cas positifs de Covid-19. Et en testant tous azimuts, sans cibler de populations particulières, on identifie plus de cas asymptomatiques, de personnes ne se sentant pas malades. Ces personnes porteuses du virus qui l’ignorent, n’ayant pas pris les mêmes précautions qu’un malade, sont devenues des propagateurs du virus sans le savoir. Le Monde.fr — La forte proportion de cas asymptomatiques complique la lutte contre le Covid-19
Son ar-ar-ar-ar Grand-père avait pris une sacrée déculottée de la part de Napoléon. Malgré cela il était resté un PrussienDeSouche, un vrai , un pur et dur comme le sont encore ses descendants aujourd'hui. Les mêmes que ceux qui ont rasé Oradour avant de fêter leur "exploit" dans la beuverie à base de München-Bier et de choucroute cuite dans la graisse de porc gras . Pfouiii ! Les mêmes que ceux qui font monter Pediga et l'Afd d'aujourd'hui à Berlin (bras tendus évidemment). La caque sent toujours le hareng (proverbe). Ad nauseam (proverbe aussi). Même pas foutu de rouler en béhème....MDR midilibre.fr — Le prince Otto de Hesse se tue dans un tragique accident de moto - midilibre.fr