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Citations sur le mot « romancier »

Il y a 23 citations sur le mot « romancier ».

• le romancier est une sorte de voyant et même de visionnaire.

• Le droit intangible du romancier, c'est de pouvoir retravailler son roman.

• Le romancier appartient au monde, il est là pour porter un regard critique.

• Le romancier est celui qui célèbre la vie humaine et sa complexité.

• La vraie vie pour un romancier, c'est d'en fabriquer de fausses.

• Le romancier apprend à ses lecteurs à comprendre le monde comme une question.

• Le romancier a beaucoup de droits, dont celui de mentir pour mieux dire la vérité.

• Tout romancier, tout cinéaste, a au fond de lui un nombril du monde à exhiber.

• Le romancier est l'historien de ce qui ne se voit pas.

• Le malade est au médecin ce qu'est l'homme au romancier : un cas. Plus l'homme est touché, plus le romancier s'intéresse.

• Un romancier ne peut jamais être son lecteur.

• Le romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur.

• Le romancier est, de tous les hommes, celui qui ressemble le plus à Dieu : il est le singe de Dieu.

• Le hasard est le plus grand romancier du monde ; pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier.

• Jusqu'ici, les romanciers se sont contentés de parodier le monde. Il s'agit maintenant de l'inventer.

• Le romancier doit montrer le monde tel qu'il est : une énigme et un paradoxe.

• Le romancier est indispensable à l'historien et, inversement, il n'y a jamais eu de grand romancier qui n'ait été un peu historien.

• Le romancier est l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé.

• Le romancier n'est ni historien ni prophète : il est explorateur de l'existence.

• Alors que le romancier, riche de son don d'ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri.

• Une invention de romancier, (…) qui fut lui-même un jongleur et qui (…) resta des années, vers le début du XIIIe siècle, au service d’un haut baron.

• L’être ou le néant, voilà le problème. Monter, descendre, aller, venir, tant fait l’homme qu’à la fin il disparaît. Un taxi l’emmène, un métro l’emporte, la tour n’y prend garde, ni le Panthéon. Paris n’est qu’un songe, Gabriel n’est qu’un rêve (charmant), Zazie le songe d’un rêve (ou d’un cauchemar) et toute cette histoire le songe d’un songe, le rêve d’un rêve, à peine plus qu’un délire tapé à la machine par un romancier idiot (oh ! pardon)...

• C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. Et il ne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu’ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent. Seulement, il faudrait lire mes romans, les comprendre, voir nettement leur ensemble, avant de porter les jugements tout faits, grotesques et odieux, qui circulent sur ma personne et sur mes œuvres. Ah ! si l’on savait combien mes amis s’égayent de la légende stupéfiante dont on amuse la foule ! Si l’on savait combien le buveur de sang, le romancier féroce, est un digne bourgeois, un homme d’étude et d’art, vivant sagement dans son coin, et dont l’unique ambition est de laisser une œuvre aussi large et aussi vivante qu’il pourra ! Je ne démens aucun conte, je travaille, je m’en remets au temps et à la bonne foi publique pour me découvrir enfin sous l’amas des sottises entassées.