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Citations sur le quelqu'un - Page 8
Il y a 338 citations sur le quelqu'un.
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Lorsqu'une planète est complètement - ou un peu - chez elle, elle est en dignité. En dignité, car elle dispose de plus de pouvoir que si elle logeait chez quelqu'un d'autre.
Denis Labouré — Cours Pratique d'Astrologie: Secrets de l'Astrologie des Anciens -
Mettre quelqu'un désagréablement en jeu.
Roger de Bussy-Rabutin — dans RICHELET -
Le général regarde la bague et lui dit : Si quelqu'un m'en faisait présent, je ne la ferais pas démonter, parce qu’à cheval donné on ne regarde pas les dents' ; mais si je devais l'acheter, le vendeur fût-il un empereur, je n'en donnerais pas un écu qu'elle ne fut démontée ; […].
Mémoires de J. Casanova de Seingalt — écrits par lui-même -
Battre quelqu'un en diable et demi
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Rappeler quelqu'un à la décence
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je trouve cette vision fort plaisante de faire quelqu'un le maître du temps, du lieu et des mets de vos croustilles
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Je n'irai pas très loin pour vous citer quelqu'un […], qui, cherchant, par exemple dans les livres spéciaux, techniques, quel était le cri de tel ou tel oiseau, est arrivé, peu à peu, à les savoir tous par cœur, et pourrait vous réciter pendant une heure, sans arrêt, comme quoi les oiseaux frigottent, grisollent, pisottent, courcaillent, pioutent, titinnent, zinzilulent etc., etc...
Conferencia : Journal de l'Université des Annales — vol. 3 -
[...] les sources fines du racisme et du sexisme reposent sur le principe de l'«association implicite » : si par exemple, on demande à quelqu'un de prononcer sans réfléchir le premier terme qui lui vient à l'esprit après le mot « femme » et qu'il répond « soumise », il existe un corrélat notable -mais non diagnostique- de sexisme dans son esprit.
Idriss Aberkane — « Bienvenu dans la Silicon Macho » -
Guignol - Ah ! maître ; faites vite... mes yeux n'y voient plus.. Si quelqu'un m'apportait une bonne soupe mitonnée, je le coquerais sur les deux joues.
« Le château mystérieux » — acte 1 -
"Au temps pour moi", concède ma prof de maths quand quelqu'un relève une erreur au tableau.
Lily King — La Pluie et le beau temps -
La pluie faisait dans les gouttières le bruit de quelqu'un qui mâche du caoutchouc. Des regards comme des éclairs de chaleur. Une langue comme cette huître qu'on appelle pied-de-cheval.
Renard — Journal -
Quand il vient à l'entraînement, il y a toujours quelqu'un dans l'équipe pour l'aider à porter les filets des buts, les ballons et les chasubles.
Chérif Ghemmour — Footcitoyen présente : Le Guide du respect dans le football -
Comme il fallait absolument, pour leur propre tranquillité, détourner l'attention des courtisans, ils cherchèrent quelqu'un – quelqu'une plutôt – qui pourrait servir de chandelier. Ce chandelier qu'un certain Alfred de Musset mettra un jour si joliment en scène. Les amoureux passèrent en revue celles qui auraient l'honneur d'attirer l'attention – fictive – de Louis. Madame se méfiait – avec juste raison – d'un trop séduisant « chandelier ». Elle connaissait déjà bien le tempérament infiniment inflammable de son beau-frère, et elle ne voulait pas qu'un simple badinage pût devenir – qui sait? – quelque chose de plus sérieux. Après avoir éliminé les dames ou filles d'honneur trop âgées, trop vilaines – ou trop jolies au goût de Madame – trois d'entre elles restent en lice [...].
Monique de Huertas — Louise de La Vallière -
- La présidente du CNRS se lance dans une courte démonstration dont la discrète morgue s'achève par cette conclusion : « Décider de quoi ? Votre question n'a pas de sens. » Il la regarde en souriant, sans rien dire, comme émerveillé par l'audace. Quelqu'un d'autre enchaîne. Il s'intéresse sans feindre. Puis: - Excusez-moi, ça a l'air bêta...Je le fait exprès... Non mais...(Il prend le bras de son voisin)...Non mais, pardon hein, je... Je veux pas... (Il sourit, avec une fausse timidité)... Je veux pas... J'allais dire caporaliser devant le général... (Le général étant le directeur de Polytechnique)... Je vous sens tous sensibles ici, je fais gaffe !...
Yasmina Resa — L'aube le soir ou la nuit -
Sylvestre. − N'est-ce point quelqu'un de ses amis? Scapin. − Non, monsieur, au contraire, c'est son ennemi capital
Claudel — Le Ravissement de Scapin -
Et si quelqu'un vient buquer à la porte, dites-lui de montrer patte blanche par le petit trou que vous voyez-là.
Charles Thibault — Contes de Champagne -
Avec des pèlerins comme ça pour mettre leur grain de sel partout, je vais me faire rire si j’ai pas bouclé quelqu'un en deux coups de cuiller à pot, grommela le poulet.
Ange Bastiani — Le coup du Père Noël -
Nouveaux coups de feu : « Ça claque trop sec ! c'est du pistolet. On attaque quelqu'un je parie. On se bagarre ».
Jean Rogissart — Passantes d’Octobre -
Jamais il n'avait vu quelqu'un d'aussi grêle. Ce garçon n'avait que la peau sur les os et chacune de ces articulations gonflées par le rachitisme apparaissait comme autant d’erreurs de la nature.
Gérard de Villiers — JAG : Le monde fracturé -
Divers usages du sucre. Le sucre est entré dans le monde par l'officine des apothicaires. Il devait y jouer un grand rôle; car, pour désigner quelqu'un à qui il aurait manqué quelque chose essentielle, on disait : c'est comme un apothicaire sans sucre.
Brillat-Savarin — Physiologie du goût -
« Si quelqu'un dit qu'il ne peut y avoir de miracles (...), et que l'origine de la religion chrétienne n'est pas valablement prouvée par eux : qu'il soit anathème! Si quelqu'un dit qu'il peut se faire qu'on doive quelquefois, selon le progrès de la science, attribuer aux dogmes proposés par l'église un autre sens que celui qu'a entendu et qu'entend l'église : qu'il soit anathème! »
Roger Martin du Gard — Jean Barois -
Aligner, v. a. (fig.). Aligner quelqu'un c'est le corriger, le mettre à la raison, le faire marcher droit. Va, petit bandit, je te ferai aligner par ton père. Drôles que vous êtes, on vous alignera, on vous arrangera.
J. Humbert — Nouveau glossaire genevois -
Du moment qu'on aime, on n'est pas libre. Mais ce n'est tout de même pas pareil d'aimer quelqu'un qui se croit des droits sur vous ou quelqu'un qui ne s'en croit aucun.
auteur -
Moi-même j'avais l'impression que j'avais au cerveau une fuite que quelqu'un essayait de bloquer avec des pierres. Ils sont tombés dans les pommes à cinq mille cinq cents, et ils m'ont même regardé mettre le masque à oxygène.
Romain Gary — Les trésors de la mer Rouge -
SCAPIN.- Cachez-vous. Voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.) "Quoi ? Jé n'aurai pas l'abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu'un par charité né m'enseignera pas où il est ?" (À Géronte avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. (Reprenant son ton contrefait.) "Cadédis, jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre." (A Géronte avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu'il contrefait, et le reste de lui.) "Oh, l'homme au sac !" Monsieur. "Jé té vaille un louis, et m'enseigne où put être Géronte." Vous cherchez le seigneur Géronte ? "Oui, mordi ! Jé lé cherche." Et pour quelle affaire, Monsieur ? "Pour quelle affaire ?" Oui. "Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups de vaton." Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent point à des gens comme lui, et ce n'est pas un homme à être traité de la sorte. "Qui, cé fat dé Geronte, cé maraut, cé velître ?" Le seigneur Géronte, Monsieur, n'est ni fat, ni maraud, ni belître, et vous devriez, s'il vous plaît, parler d'autre façon. "Comment, tu mé traites, à moi, avec cette hautur ?" Je défends, comme je dois, un homme d'honneur qu'on offense. "Est-ce que tu es des amis dé cé Geronte ?" Oui, Monsieur, j'en suis. "Ah ! Cadédis, tu es de ses amis, à la vonne hure." (Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac.) "Tiens. Boilà cé que jé té vaille pour lui." Ah, ah, ah ! Ah, Monsieur ! Ah, ah, Monsieur ! Tout beau. Ah, doucement, ah, ah, ah ! "Va, porte-lui cela de ma part. Adiusias." Ah ! diable soit le Gascon ! Ah !En se plaignant et remuant le dos, comme s'il avait reçu les coups de bâton.
Molière — Les fourberies de Scapin -
Si l'on prend par exemple la notion d'absence, sous sa forme la plus courante : nos chers absents, je me suis absenté, quelqu'un est venu chez moi pendant mon absence, les absents ont toujours tort, on remarque tout de suite que l'absence n'est pas pure négation, elle suppose l'unité des absents dans l'être. Il y a un être de l'absence.
Jean-Paul Sartre — Carnets de la drôle de guerre -
La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l'allons montrer tout à l'heure.Un Agneau se désaltéraitDans le courant d'une onde pure.Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,Et que la faim en ces lieux attirait."Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?Dit cet animal plein de rage :Tu seras châtié de ta témérité.— Sire, répond l'Agneau, que votre MajestéNe se mette pas en colère ;Mais plutôt qu'elle considèreQue je me vas désaltérantDans le courant,Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,Et que par conséquent, en aucune façon,Je ne puis troubler sa boisson.— Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,Et je sais que de moi tu médis l'an passé.— Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.— Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.— Je n'en ai point.— C'est donc quelqu'un des tiens :Car vous ne m'épargnez guère,Vous, vos bergers, et vos chiens.On me l'a dit : il faut que je me venge."Là-dessus, au fond des forêtsLe Loup l'emporte, et puis le mange,Sans autre forme de procès.
Jean de La Fontaine — Le Loup et l’Agneau -
Vivent les mariés, qu'ils s'embrassent vociféra quelqu'un et d'autres voix répétèrent ce cri.
Vladimir Nabokov — Invitation au supplice -
Alors lui me répondit avec un air de reproche triste « Au moins, vous savez bien, frère, que je suis changé maintenant et qu'il y a quelque chose qui est bien fini ce n'est pas de cela que vous voulez parler ? » Et, moi, je serrai la main de mon frère Yves, en essayant de sourire comme quelqu'un qui aurait tout à fait confiance.
Pierre Loti — Mon frère Yves -
Zénon douta toujours si quelqu'un avait averti le prieur des Cordeliers, ou si au contraire celui-ci en offrant à un voyageur de monter dans son coche à Senlis savait avoir affaire au philosophe dont on brûlait sur la place publique un ouvrage fort controversé.
Marguerite Yourcenar — L'Œuvre au Noir -
Si tu as le livre, tu le laisserais en bas à son nom. C'est pour envoyer à quelqu'un d'intéressé. Merci à l'avance. Et j'espère à bientôt ( ?) Amicalement, Georges Bataille
Georges Bataille — Choix de lettres -
Alors, je n'ai plus aucune chance de le joindre à Antibes ? Ah non. sa chambre doit déjà être occupée par quelqu'un d'autre. Peut-être par Monsieur. Il me désigna le grand blond à tête de cheval qui prenait toujours des notes sur son carnet. Et il n'y a aucun moyen de savoir où il est ?
Patrick Modiano — Dimanches d'août -
Faites l'expérience de vous dire sans cesse : j'étais là, je suis là, je serai toujours là, je suis avec moi jusqu'à la fin des temps, le ciel et la terre passeront, mais ma certitude ne passera pas. Le résultat est terrifiant ou comique. À moins de prendre tout ça à la légère, sur la pointe des pieds, de marcher sur l'eau, de voler. Regardez : j'ai l'air d'un boeuf mais je plane, je suis une mouette, un faucon, un héron. Ma vie est dans les fleurs, les marais, les vignes, les vagues. Je migre, je transmigre, je me réincarne au jugé. On m'enterre, je ressuscité ; on m'incinère, mes atomes persistent et se recomposent plus loin. Dans le monde humain, il m'arrive d'attendre longtemps avant de me reconnaître. J'ai des rêves, des attaques, des pressentiments, je fais des rencontres, je suis bien obligé d'admettre que je suis un autre, et soudain me revoilà,c'est plus fort que moi. Ici, il faut que je me parle doucement à mi-voix, comme quelqu'un qui a peur de réveiller des gens qui dorment et qu'il aime.
Philippe Sollers — Une vie divine -
Il aimait cette phrase d'un philosophe : « Je dis toujours la vérité. Pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent. C'est même par cet impossible que la vérité tient au réel. » Je n'étais pas d'accord avec lui sur cette formulation. Je le lui ai dit un jour : « Le roman, et lui seul, dit la vérité... Toute la vérité... Autre chose que la vérité, et pourtant rien que la vérité... Les mots ne lui manquent pas... Au contraire... C'est pourquoi on préfère le tenir pour irréel alors qu'il est le réel lui-même... Le système nerveux des réalités... D'ailleurs, comme l'a dit quelqu'un que vous connaissez bien : “La vérité a structure de fiction”... »
Philippe Sollers — Femmes -
Les critiques de ce livre sont plutôt négatives, cela ne m'étonne pas plus que tant, mais je tiens quand même à défendre ce que j'ai aimé. Certaines longueurs, certes. Un style pas toujours digeste ? Par moment, c'est également vrai. D'ailleurs, l'auteur retrouvera par la suite une sobriété plus grande. Des inepties ? Cela par contre non, je ne suis pas d'accords. L'auteur touche juste et fait preuve d'une grande subtilité. Je me suis procuré ce livre après avoir lu une interview de son auteur sur le net. Ce qu'il disait de Lacan avait titillé ma curiosité et j'avais choisi ce pavé parmi d'autres livres à la bibliothèque de mon quartier. Je l'ai dévoré en 5 jours. Franchement, l'un des meilleurs livres que j'ai lu. Riche. Dense, Intelligent. Subtile. Critique. C'est vrai aussi que je n'aime ni le nouveau roman, ni le roman actuel. Un livre qui se lit comme on regarde un film, je ne croche généralement pas. Je suis plutôt un lecteur d'essai et de philosophie. Mais ce livre m'a réconcilié avec la littérature. J'ai depuis lu quatre ou cinq livres de Sollers que je ne connaissais pas. Je ne lis jamais les journaux littéraires et provincial, je ne connaissais pas son auteur. J'ai découvert quelqu'un qui défend une sensibilité qui est aussi la mienne : une certaine profondeur pas toujours policée de l'âme, l'homme hétérosexuel, l'Italie, une certaine façon de lire la Bible, Picasso. J'y ai découvert un auteur pour la vie. Merci Monsieur Sollers.
Philippe Sollers — Femmes -
J'ai commencé à faire de moi-même un être littéraire, quelqu'un qui vit les choses comme si elles devaient être écrites un jour
Annie Ernaux — Mémoire de fille -
C'était un homme dur, personne n'osait lui chercher des noises. Sa femme ne riait pas tous les jours. Cette méchanceté était son ressort vital, sa force pour résister à la misère et croire qu'il était un homme. Ce qui le rendait violent, surtout, c'était de voir chez lui quelqu'un de la famille plongé dans un livre ou un journal.Il n'avait pas eu le temps d'apprendre à lire et à écrire. Compter, il savait.
Annie Ernaux — La place -
C'était un homme dur, personne n'osait lui chercher des noises. Sa femme ne riait pas tous les jours. Cette méchanceté était son ressort vital, sa force pour résister à la misère et croire qu'il était un homme. Ce qui le rendait violent, surtout, c'était de voir chez lui quelqu'un de la famille plongé dans un livre ou un journal.Il n'avait pas eu le temps d'apprendre à lire et à écrire. Compter, il savait.
Annie Ernaux — La place -
Après, il ne nous a plus vus que de loin en loin. On habitait une ville touristique des Alpes, où mon mari avait un poste administratif. On tendait les murs de toile de jute, on offrait du whisky à l'apéritif, on écoutait le panorama de musique ancienne à la radio. Trois mots de politesse à la concierge. J'ai glissé dans cette moitié du monde pour laquelle l'autre n'est qu'un décor. Ma mère écrivait, vous pourriez venir vous reposer à la maison, n'osant pas dire de venir les voir pour eux-mêmes. J'y allais seule, taisant les vraies raisons de l'indifférence de leur gendre, raisons indicibles, entre lui et moi, et que j'ai admises comme allant de soi. Comment un homme né dans une bourgeoisie à diplômes, constamment " ironique ", aurait-il pu se plaire en compagnie de " braves gens ", dont la gentillesse, reconnue de lui, ne compensait jamais à ses yeux ce manque essentiel : une conversation spirituelle. Dans sa famille, par exemple, si l'on cassait un verre, quelqu'un s'écriait aussitôt, « n'y touchez pas, il est brisé ! » (vers de Sully Prud'homme).
Annie Ernaux — La place -
Après, il ne nous a plus vus que de loin en loin. On habitait une ville touristique des Alpes, où mon mari avait un poste administratif. On tendait les murs de toile de jute, on offrait du whisky à l'apéritif, on écoutait le panorama de musique ancienne à la radio. Trois mots de politesse à la concierge. J'ai glissé dans cette moitié du monde pour laquelle l'autre n'est qu'un décor. Ma mère écrivait, vous pourriez venir vous reposer à la maison, n'osant pas dire de venir les voir pour eux-mêmes. J'y allais seule, taisant les vraies raisons de l'indifférence de leur gendre, raisons indicibles, entre lui et moi, et que j'ai admises comme allant de soi. Comment un homme né dans une bourgeoisie à diplômes, constamment " ironique ", aurait-il pu se plaire en compagnie de " braves gens ", dont la gentillesse, reconnue de lui, ne compensait jamais à ses yeux ce manque essentiel : une conversation spirituelle. Dans sa famille, par exemple, si l'on cassait un verre, quelqu'un s'écriait aussitôt, « n'y touchez pas, il est brisé ! » (vers de Sully Prud'homme).
Annie Ernaux — La place