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Citations sur le prendre
Il y a 99 citations sur le prendre.
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Vous n’avez pas pris de petit déjeuner. Il est trop tard pour le petit déjeuner, dit David. Ridicule, dit Catherine. C’est toi l’épouse de service aujourd’hui, Princesse. Force-le à prendre un petit déjeuner. Vous ne voudriez pas du café et des fruits, David ? s’enquit la jeune fille.
Ernest Hemingway — Le jardin d’Éden -
Pendant des années, les O’Hara avaient vécu en mauvais termes avec la police anglaise, qui les suspectait de se livrer à un certain genre d’activité contre le gouvernement, et Gérald n’était pas le premier O’Hara à prendre ses jambes à son cou et à quitter l’Irlande au petit jour.
Margaret Mitchell — Autant en emporte le vent -
Mais Pontis leur fit observer qu’en courant ils seraient remarqués, rappelés, peut-être, qu’il fallait, au contraire, s’éloigner lentement, en se dandinant, en regardant le ciel et l’eau ; puis, à un détour du chemin, prendre ses jambes à son cou, et faire le quart de lieue en cinq minutes.
Auguste Maquet — La Belle Gabrielle -
Victor préférait prendre des risques sous peine de s’éterniser sur place. Son plan tenait en peu de mots sans casser trois pattes à un canard.
Michel Embareck — La mort fait mal -
Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans qu’ils se battaient contre le contrôle technique, les nortoniens à rouflaquettes. Vingt-cinq ans qu’ils venaient faire des roues arrières en masse dans Paris à chaque fois qu’un obscur délégué à la Prévention routière s’imaginait pouvoir leur faire prendre le même pli qu’aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens, pionniers du genre (mais auxquels l’UE tout entière a fini par emboîter la roue).
Atlantico — Contrôle technique : les motards -
C’est en cela que nous faisons plus que vous parce que nous avons à prendre sur nous-mêmes. Vous n’avez rien eu à vaincre dans votre cœur, ni dans votre intelligence.
Albert Camus — Lettres à un ami allemand -
Toute l’opération consiste à prendre les faits dans la nature, puis à étudier le mécanisme des faits, en agissant sur eux par les modifications des circonstances des milieux, sans jamais s’écarter des lois de la nature. Au bout, il y a la connaissance de l’homme, la connaissance scientifique, dans son action individuelle et sociale.
Zola — Le Roman expérimental -
Marie Sastre était montée dans le TGV pour Marseille avec une mallette du même modèle que celle trouvée sur les rails de la locomotive, en gare d’Arbois. Elle l’avait achetée le matin même dans un hypermarché de Clichy, avant de prendre le train de dix heures. Elle se disait qu’avec la mallette elle pourrait entrer plus facilement dans la tête du suspect de la gare.
Franz-Olivier Giesbert — L’abatteur -
Fort de ses trois ans d’expérience, Franck pense qu’il existe des conducteurs sérieux, même parmi les noirs. A… est aussi de cet avis, bien entendu. Elle s’est abstenue de parler pendant la discussion sur la résistance comparée des machines, mais la question des chauffeurs motive de sa part une intervention assez longue et catégorique. Il se peut d’ailleurs qu’elle ait raison. Dans ce cas, Franck devrait avoir raison aussi. Tous les deux parlent maintenant du roman que A… est en train de lire, dont l’action se déroule en Afrique. L’héroïne ne supporte pas le climat tropical (comme Christiane). La chaleur semble même produire chez elle de véritables crises :“C’est mental, surtout, ces choses-là”, dit Franck. Il fait ensuite une allusion, peu claire pour celui qui n’a pas feuilleté le livre, à la conduite du mari. Sa phrase se termine par “savoir la prendre” ou “savoir l’apprendre”, sans qu’il soit possible de déterminer avec certitude de qui il s’agit, ou de quoi. Franck regarde A…, qui regarde Franck. Elle lui adresse un sourire rapide, vite absorbé par la pénombre. Elle a compris, puisqu’elle connaît l’histoire. Non, ses traits n’ont pas bougé. Leur immobilité n’est pas si récente : les lèvres sont restées figées depuis ses dernières paroles. Le sourire fugitif ne devait être qu’un reflet de la lampe, ou l’ombre d’un papillon. Du reste, elle n’était déjà plus tournée vers Franck, à ce moment-là. Elle venait de ramener la tête dans l’axe de la table et regardait droit devant soi, en direction du mur nu, où une tache noirâtre marque l’emplacement du mille-pattes écrasé la semaine dernière, au début du mois, le mois précédent peut-être, ou plus tard. Le visage de Franck, presque à contre-jour, ne livre pas la moindre expression. Le boy fait son entrée pour ôter les assiettes. A… lui demande, comme d’habitude, de servir le café sur la terrasse. Là, l’obscurité est totale. Personne ne parle plus. Le bruit des criquets a cessé.
Alain Robbe-Grillet — La Jalousie -
« […] Ce que je propose, moi, c’est de prendre dans la caisse de la coopérative de quoi lui monter un trousseau minimum, pour qu’il puisse tout faire comme les autres. Ça te va, bonhomme ? » ajouta-t-il en se tournant vers Nicolas. Ça lui allait, et la maîtresse aussi approuva.
Emmanuel Carrère — La classe de neige -
— Comme il est gentil ! il est déjà galant, il a un petit œil pour les femmes : il tient de son oncle. Ce sera un parfait gentleman, ajouta-t-elle en serrant les dents pour donner à la phrase un accent légèrement britannique. Est-ce qu’il ne pourrait pas venir une fois prendre a cup of tea, comme disent nos voisins les Anglais ; il n’aurait qu’à m’envoyer un « bleu » le matin.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Le chat enfila alors la vieille paire de bottes, mit le chapeau et se dirigea vers la forêt. Après avoir garni le sac d’un peu d’herbe tendre, il se cacha derrière un buisson et finit par attraper un gros lapin qui s’était laissé prendre au piège.
Charles Perrault — Le Chat Botté -
Comme l’enfant, la femme se représente le bien et le mal en simples images d’Épinal ; le manichéisme rassure l’esprit en supprimant l’angoisse du choix ; décider entre un fléau et un moindre fléau, entre un bénéfice présent et un plus grand bénéfice à venir, avoir soi-même à définir ce qui est défaite, ce qui est victoire, c’est prendre de terribles risques ; pour le manichéiste le bon grain est clairement distinct de l’ivraie, et il n’y a qu’à arracher l’ivraie ; la poussière se condamne elle-même et la propreté est parfaite absence de souillure ; nettoyer, c’est expulser déchets et boue.
Simone de Beauvoir — Le deuxième sexe -
Skeffington manifesta un certain étonnement. « Ma parole, dit-il, vous êtes en train de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je ne m’attendais pas à un tel concert d’optimisme de votre part. Si je ne vous savais pas si prudents et expérimentés, je vous accuserais presque de prendre vos désirs pour des réalités. »
Edwin O’Connor — La dernière fanfare -
Il ne faudrait tout de même pas nous prendre pour des poires, hé, tête de noeud. Qu’est-ce qu’il dit? me demanda le général. C’t’ espèce d’enfariné, mon général, il ne veut rien dire.
Blaise Cendrars — La main coupée -
Peut-être finirons-nous par prendre tournure de petite ville et par avoir des maisons bourgeoises. L'instruction a tellement gagné, que je n'ai pas rencontré dans le conseil municipal la plus légère opposition quand j'ai proposé de réparer, d'orner l'église, de bâtir un presbytère, de tracer un beau champ de foire, d'y planter des arbres, et de déterminer un alignement pour obtenir plus tard des rues saines, aérées et bien percées.
Honoré de Balzac — Le Médecin de campagne -
Il y a deux explications possibles à un ultimatum du type « c'est à prendre ou à laisser » : soit votre interlocuteur possède un excellent plan B ; soit il ne dispose pas d'arguments solides en soutien de sa position et il bluffe pour vous intimider.
Alexis Kyprianou — Devenir un pro de la négociation - Partie 3: Déjouez les pièges tendus par vos interlocuteurs -
Le 7 janvier 1636, un recès du Chapitre Cathédral de Liège ordonne aux habitants de Tilff et de Méry de prendre les armes pour garantir la circulation sur l'Ourthe, alors menacée par des pillards croates.
René Henry — L'almanach de notre terroir -
Lorsque Catherine apparut, elle portait le corsage de lin bleu foncé qu’aimait David et un pantalon de toile et elle dit, « Chéri j’espère que tu n’es pas fâché. Ce n’était pas vraiment notre faute. J’ai vu Jean et je lui ai proposé de prendre un verre avec nous et il a dit oui… »
Ernest Hemingway — Le jardin d’Éden -
Le touchant portrait d'une jeune fille vraiment vraie; elle avait permis une fois à un homme de lui prendre un baiser, et plutôt que d'avouer cette vilenie à son fiancé, elle renonçait à lui
Beauvoir — Mémoires d'une jeune fille rangée -
Le sort des écoliers d'aujourd'hui n'est, à tout prendre, ni meilleur ni pire que celui du petit Pierre
Anatole France — Petit Pierre -
Il prit un siège, alluma une cigarette et accepta sans se faire prier un verre de vin de messe.
Albert Gervais — Æsculape dans la Chine en révolte -
[…] ; deux bandelettes serrant ses cheveux ondés sont prises sous l'étole et vont s'entrecroiser par-derrière à la chute des reins.
Gustave Flaubert et Maxime du Camp — Nous allions à l'aventure par les champs et par les grèves -
Pour la Promenade du soir, on prend une robe blanche de percale ; mais elle doit être très-courte et décoletée […]
Mercure de France — volume 38 -
Il a voulu prendre les rênes du commandement, mais il ne sait pas régner!
Lautréamont — Chants de Maldoror -
On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871.
Émile-Ambroise Thirion — La Politique au village -
Vous savez, mon vieux, ajouta-t-elle, si vous venez pour godailler, vous pouvez prendre la porte... C'est fini, la vie d'autrefois
Émile Zola — Pot-Bouille -
Le 26 octobre, une dépêche annonça que les Anglais avaient pris Bois-le-Duc après une attaque de nuit exécutée par des chars lance-flammes « au clair de lune artificiel ».
Georges Blond — L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945 -
[…] n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive. […] La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main.
Louis Pergaud — L’Évasion de Kinkin -
Raïssouli est évidemment un profond psychologue qui connaît nos petites faiblesses et sait comment il faut nous prendre.
Frédéric Weisgerber — Au seuil du Maroc Moderne -
Le dur travail et l’air pur excitent l’appétit. Au petit matin, après un déjeuner copieux, les bûcherons gagnent l’aire de coupe. Ils prennent sur place, en le dévorant, le repas préparé par le cook : du lard, de la mélasse, des galettes.
Pierre Saucier — Gérard Saucier: sur les traces d’un bâtisseur en Abitibi -
−Où allez-vous? −Prendre la garde à la poterne
Gaston Leroux — Le Parfum de la dame en noir -
Tout après, j'irai à Bangui prendre du service
Maran — Batouala -
Le souper achevé, avant de se livrer au sommeil, Cyrus Smith et ses compagnons vinrent prendre l'air sur la grève
Verne — Île mystérieuse -
Affaibli depuis son typhus de Leipzig, le général Lyrisse ne pouvait même pas songer à prendre sa retraite
Adam — Enfants de l'Australie -
Tous les ans, il se faisait prendre mesure d'un habillement complet, par le tailleur Herculès Schneider, de Landau
Erckmüller-Chatraine — Ami Fritz -
« Te sauve pas, dit Gros-Louis. Je ne vais pas te manger. » Le monsieur allongea le pas, Gros-Louis se mit à boitiller derrière lui, en lui tendant le livret militaire ; le monsieur finit par prendre ses jambes à son cou et se sauva en poussant un petit cri de bête.
Jean-Paul Sartre — Le sursis -
Prenez mon ours !
Eugène Scribe — L'Ours et le Pacha, I, 6 -
Apprendre, c'est prendre.
France Véniza -
Tel est pris qui croyait prendre.
Jean de La Fontaine — Le Rat et l’huître -
Fuir : prendre son courage à deux pieds.
Alexandre Breffort -
On donne, ne te hâte pas de prendre.
Proverbe cambodgien