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Citations sur le nouvelle
Il y a 73 citations sur le nouvelle.
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Berr a fait une «nouvelle à la main» ridicule. −Elle est vraiment drôle! dit Calmette. Renard, vous devriez bien nous faire des nouvelles à la main
Jules Renard — Journal -
On ne nous a pas dit que la bonne nouvelle seroit crue par-tout. On nous a dit que par-tout elle seroit prêchée
Louis-Claude de Saint-Martin — L'Homme désir -
Ah! il s'appelle Gontran. Première nouvelle. On en apprend tous les jours
Raymond Queneau — Pierrot -
L’idée d’une Écriture sainte de la nouvelle alliance a été tout à fait étrangère au premier siècle chrétien qui n’a pas connu d’autre recueil canonique que l’Ancien Testament.
Jean-Marc Charensol — La naissance du Nouveau Testament -
Depuis son départ de Rejkjavik en Islande, le 9 août, on en est sans nouvelles, et malgré ma grande confiance en lui, je suis fort inquiet.
Alain Gerbault — À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti -
Mon père avait déplié son journal, L’Express de l’Est', dirigé par M. Chatelain, un ex-Kédale. Il commentait les nouvelles. Il était passionné par les exploits de l’Aéropostale - chose normale pour un facteur des Postes !
Marcel Thomas — L’enfant du siècle se souvient: Mémoires -
Le télégraphe venait d’apporter la nouvelle que l’Assemblée nationale avait adopté les préliminaires de la paix […]
Charles Le Goffic — Le Biniou du mobilisé (1871 -
[…], il en est un que Poe affectionne particulièrement, c'est la Nouvelle. Elle a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l'intensité de l'effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d'une haleine, laisse dans l'esprit un souvenir bien plus puissant qu'une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains.
Charles Baudelaire — Notes nouvelles sur Edgar Poe -
Rien ne lui échappait : le susurrement sucré de la jeune vedette héroïne, le parler guttural du caïd sans scrupules, les nasillements du faux-frère, les jacassements de la commère, le jargon du bellâtre amoureux, les caracoulements du jeune premier, les gémissements de l’orpheline, les piaulements des villageois, les babillements des ouvrières, les graillements de la douairière, les braillements du nouveau riche en train de se pavaner; etc.
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Discret mais fin observateur, Alain analyse tous les matins les nouvelles du jour pour les redépeindre d’ironie et de doux sarcasmes. « Je ne suis responsable que de ce que je dis. Pas de ce que tu comprends », prévient-il sur la page d’accueil de son site internet où sont réunies bon nombre de ses créations.
Le Mouvement — « Le temps est à l'oracle », le recueil du dessinateur ALF qui dénonce bien des choses ... - Le Mouvement -
Il peut être difficile de se faire de nouveaux amis à l'âge adulte, et c'est en partie ce qui a inspiré le Hot Girl Social Club, un nouveau groupe de réseautage pour les femmes de Montréal.
Noovo Info — Hot Girl Social Club: un nouveau groupe de réseautage pour les femmes de Montréal | Noovo Info -
Le jour où papa m’annonça que, d’après ses recherches, nous étions juifs, je le regardai avec des yeux étonnés en rigolant doucement « Première nouvelle. Je voulais que tu le saches. Et alors? Que veux-tu que ça me fasse? Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. »
Franz-Olivier Giesbert — L’Américain -
--- On l’a foutu en tôle, quand même ?--- On lui a collé la rosette de la Légion d’honneur.--- Je trouve ça léger, comme punition, bougonna Captain Beaujol qui, ancien sergent-chef, ne saisissait pas toujours au bond toutes les ironies. --- (René Fallet, Le Beaujolais nouveau est arrivé , chapitre IV , Éditions Denoël , Paris , 1975)
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Il prend l'air du matin, regardant se lever l'astre frissonnant de la saison nouvelle et la sève montante empourprer les bourgeons à la pointe des arbres
Pesquidoux — Chez nous -
Dans la Tartarie , après les dispositions purificatrices , les ablutions , vient l'onction avec la substance même de l'offrande la plus pure , les nouveaux époux accomplissent un pèlerinage expiatoire.
Jean-Ennemon Dufieux — Nature et virginité: Considération physiologiques sur le célibat religieux -
L'électricité, qu'on nous avait rendue hier, est de nouveau coupée
André Gide — Journal -
La main de la promeneuse s'est à nouveau balancée
Aragon — Beaux quartier -
Et il se sentait devenir un homme nouveau
Anatole France — Balthazar -
Dans ce qu'il est convenu d'appeler «énergies nouvelles», l'énergie éolienne est une des moins simples à utiliser: le vent est capricieux
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La nouvelle pauvreté, dit-il [l'abbé Pierre], c'est la perte d'un emploi, la fin des allocations chômage pour des centaines de familles qui se trouvent, du jour au lendemain, dans l'impossibilité de payer leur loyer, les traites, l'eau, le gaz, l'électricité...
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Les adeptes du «mouvement hippy» ou de la «nouvelle gauche». Ceux qui jettent des fleurs à la face des policiers en criant «Love»
Philippe Labro — Dans Elle -
L'étiquette «nouvelle droite» a été inventée par un tenant de cette idéologie, Louis Pauwels
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«Cuisine moderne», «nouvelle cuisine», «cuisine allégée et inventive»... Nos grands-parents n'étaient-ils que des goinfres au goût figé?
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La nouvelle histoire économique est la science qui s'assigne pour tâche l'étude des faits économiques passés, à la lumière de modèles explicites testés selon les critères rigoureux de l'économétrie.
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On voit traîner sur des façades avec une mollesse dégoûtante des protubérances bulbeuses; ils appellent cela les motifs de l'art nouveau
Anatole France — Île ping -
La grandeur de Mauriac est là. Il a créé un roman nouveau bien avant le «nouveau roman»
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Dans le fonctionnement des mécanismes étudiés par la géologie et la géographie physique, on est bien obligé de constater l'apparition de formes absolument nouvelles. Répondre qu'il n'y a pas là de nouveauté réelle, comme dans l'apparition d'une espèce nouvelle en biologie, ce serait une thèse
Ruyer — Esquisse d'une philosophie de la structure -
Messieurs, aucun homme réfléchi n’a pu se méprendre sur la situation nouvelle qui est née, tant des réponses évasives de la Curie romaine que de la résolution prise par le Gouvernement.
Emile Combes — Discours à Auxerre -
Nous ignorons le nom du premier greffeur, de ce père de la nouvelle alliance dans le règne végétal. On aurait dû lui ériger une statue, avec cette inscription : À CELUI QUI A SAISI UN DES PLUS BEAUX SECRETS DE LA NATURE.
Antoine Parmentier — Le marron d’Inde -
Je m'étonne beaucoup de n'avoir aucune nouvelle de vous. La faute en est à la poste, sans doute
Flaubert — Correspondance -
Une nouvelle quinte de toux secoua Riton. Eh ça sent le sapin plaisanta Mimile. Peuh t’en fais pas, ça nous fera une sortie, continua Octave.
Jean-Pierre Chabrol — Le Bout-Galeux -
« Je veux lire le Nouveau Testament dans l’original, fit-il avec l’énergie d’un confesseur de la foi devant un préfet romain. » — Julien Green, « Moïra »
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[Pyrrhus] avait perdu une grande partie des forces qu’il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n’avait aucun moyen d’avoir de nouvelles recrues (…). Tandis que, comme une fontaine s’écoulant continuellement de la ville, le camp romain se remplissait rapidement et abondamment d’hommes frais, pas du tout abattus par la défaite, mais gagnant dans leur colère une nouvelle force et résolution pour continuer la guerre.
Plutarque — Apophtegmes de rois et de généraux -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
Ça n’était pas encore ça. Une courte incursion dans la nouvelle en prose ne lui valut pas plus de gloire ou d’argent. Une soirée passée au café-concert fut son chemin de Damas, et, à partir de ce moment, sa lyre ne vibra plus qu’en vue de nos music-halls nationaux.
Alphonse Allais — Amours -
J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens.
Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère -
Ce monde nouveau, régénéré par le baptême du sang, est maintenant encore dans sa jeunesse ; et comme l’énergie des premiers temps a fortement empreint de couleurs poétiques nos deux plus belles productions, la Genèse et l’Illiade, nous ne doutons pas que notre littérature ne se ressente aussi poétiquement de cette vie nouvelle qui anime notre société. Celle-ci est devenue plus vraie ; la littérature le sera aussi.
Alexandre Guiraud — article dans La Muse française -
S’il fallait apporter la preuve que ce qui compte en littérature, c’est la mise au jour, ou la re-création d’une substance psychique nouvelle, aucune œuvre, mieux que Madame Bovary, ne pourrait la fournir. […] Cet élément neuf, cette réalité inconnue dont Flaubert, le premier, a fait la substance de son œuvre, c’est ce qu’on a nommé depuis l’inauthentique.
Nathalie Sarraute — « Flaubert le précurseur » -
Amicalement résolu à alimenter de mon mieux votre nouvelle firme, je vous fais parvenir, par voie sûre, le texte de ce Journal (septembre 39 à janvier 42) que déjà je confiais aux Cahiers du silence de Londres.
André Gide — Correspondance -
En réalité, Marivaux est bien l’inventeur d’une langue nouvelle, un langage dramatique qui cherche à rendre compte au plus près des méandres des sentiments. Le marivaudage, fonctionnant à partir de reprises de mots avec léger déplacement de sens ou d’accent, est un outil d’investigation psychologique.
Gallica BnF Essentiels — « À la redécouverte de Marivaux »