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Il y a 38 citations sur le néolibéralisme.
Benquet et Bourgeon, qui distinguent le libertarianisme du néo-liberalisme, avec lequel il est souvent confondu en France, expliquent comment un vaste réseau de think tanks libertariens a été mis en place depuis l’ère Thatcher et a pris son essor autour du Brexit. Alicia Mornington — «L’argent du Brexit»
Aussi longtemps que les dirigeants politiques resteront prisonniers de la camisole de force de l’idéologie néolibérale, il n’y aura aucun progrès significatif dans la lutte contre le réchauffement climatique. […] Heureusement, le large soutien de l’opinion publique en faveur d’un New Deal vert montre que les électeurs ne partagent pas cette idéologie. « Le réchauffement climatique et l’idéologie néolibérale », Anders Fremstad et Mark Paul, Le Temps, 17 mars 2019 (lire en ligne)
Tant que le récit néolibéral, son système de croyances (ce que j'ai appelé dans mes travaux cette convention) n'est pas remis en cause, il continuera de légitimer les pratiques des puissants. Or il est critiqué, certes (et depuis 40 ans !), mais il ne peut être remis en cause que par un autre récit, un autre système de croyances qui permettrait de décrire avec autant de cohérence l'enchaînement des choses économiques que l'a fait le néolibéralisme. Si vous préférez, ce qui nous manque pour tirer complètement les leçons de la situation actuelle, c'est une doctrine sociale alternative au néolibéralisme. « Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral », entretien avec Pierre-Yves Gomez par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani, Limite, nº 4, Octobre 2016, p. 74
Très bien mais il ne faut pas confondre néolibéralisme et ultralibéralisme, c’est la base. L’ultralibéralisme est une idéologie qui voudrait réduire toutes nos activités à des marchés qui devraient magiquement s’autoréguler par une catallaxie . c’est une vue de l’esprit marginale défendue par le site « contrepoints » par exemple. AgoraVox — La crise financière du coronavirus : les néolibéraux vont tout piller - AgoraVox le média citoyen
Bien que le souci de Serge Audier de casser les représentations simplificatrices du néolibéralisme paraisse justifié et bienvenu, l’historien Jean Solchany se demande si le philosophe ne pèche pas par un excès de déconstructivisme, au point de faire disparaître l’objet même de son étude. Vertus et limites du déconstructivisme - La Vie des idées
L’entraide et l’auto-organisation doivent fleurir en période de confinement, affirment les signataires de cette tribune, pour que le néolibéralisme ne reprenne pas ensuite sa domination comme avant. Reporterre, le quotidien de l'écologie — À l’union nationale, nous préférons l’entraide générale
Pierre Bentata : Avant toute chose, il convient de se méfier dès qu'un propos use de l'épithèse "néolibéral, parce que ce terme, utilisé par tous les détracteurs du libéralisme et du marché, n'a aucun sens et ne leur sert qu'à dissocier les bienfaits du libéralisme et de ces éventuels défauts. Autrement dit, tout propos critiquant le néolibéralisme est nécessairement idéologique et politique, donc peu crédible. Atlantico.fr — Alerte au syndrome Pigasse / Berger pour le monde d’après | Atlantico.fr
La forme de capitalisme à laquelle nous nous affrontons n’est ni celle des années 30 ni celle de l’après-guerre. Le néolibéralisme met en œuvre en France un étatisme autoritaire de marché qui fait fi de la démocratie et de l’état de droit et établit son emprise par la communication et par la force (police, armée). Club de Mediapart — « L’inhumain d’abord » n’a pas partie gagnée. | Le Club de Mediapart
La critique du néolibéralisme reproche à l’économie de donner le "la" en politique. Mais réduire l’économie à des enjeux de marché est abusif, selon Alain Deneault. Le philosophe québécois a publié il y a quelques mois le troisième volet d’un "feuilleton théorique" qui vise à réhabiliter un mot qui a connu des acceptions fécondes à travers l’histoire. Marianne — Alain Deneault : "Le mot économie doit retrouver sa portée démocratique"
Sur les critiques en interne de la France insoumise « Le résultat des européennes s’explique principalement par le fait que nous sommes dans une course de vitesse avec l’extrême droite pour savoir qu’elle sera l’issue au néolibéralisme et à l’extrême marché. » « On est dans un risque civilisationnel de même ampleur que ce qui a été vécu après la Seconde Guerre mondiale. » « Ces élections européennes ont sanctionné le fait qu’on est très en retard par rapport à l’extrême droite. On a même reculé. » regards.fr — Eric Coquerel : « Si on avait un mot en -isme à défendre, ça devrait être l’écosocialisme » - regards.fr
"Le néolibéralisme part du postulat que les êtres humains ne sont motivés que par l’intérêt, ce qui est anthropologiquement faux" Marianne — Dominique Bourg : "Le capitalisme est incompatible avec l’écologie" | Marianne
Cette ubiquité étatique et cette martialité – qui ne remettent pas en cause le néolibéralisme de la majorité de ces États mais le déclinent – pourront, dès lors, être accompagnées, voire devancées, par une surveillance étendue des citoyens géolocalisés. Installée comme une norme mondiale de moins en moins contredite, celle-ci va venir ajouter une dimension de « nécessité » en sus de l’argument d’utilité sociale déjà largement avancé. Quelque convention onusienne pourra suivre et, de même, le diktat du rendement primera. The Conversation — Penser l’après : La géopolitique du monde qui vient
Depuis cette date, le monde a trouvé un modus vivendi établissant un équilibre entre l’Occident d’une part et les pays socialistes du bloc de l’Est de l’autre. L’effondrement du mur de Berlin en 1989, et la réunification de l’Allemagne ont mis fin à la guerre froide entre les deux blocs, et annoncé l’avènement d’un néolibéralisme qui, à son tour, s’essoufflera à partir de 2008 avec la crise financière. Entre-temps, alors que l’Occident faisait face aux effets pervers de la mondialisation (conflits, guerres, migration, terrorisme..), la Chine traçait son chemin pour devenir la deuxième puissance économique mondiale derrière les Etats-Unis. L'Economiste — Etats-Unis, Chine et le Covid : Le réveil des vieux démons | L'Economiste
Le néocapitalisme saura-t-il réparer les dégâts du néolibéralisme ? Le nouvel Economiste — Sauvons le capitalisme par un néocapitalisme | Le nouvel Economiste
En octobre 2019, le Chili se réveillait après plusieurs décennies de néolibéralisme sauvage. Une hausse du prix du ticket de métro est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La privatisation de la santé, de l’éducation, des pensions, etc. a mené ce peuple à la résistance. Résistance que le coronavirus ne tue pas. Solidaire — Pablo Allende : « Au Chili, la révolte contre le néolibéralisme ne sera pas affaiblie par le virus » | Solidaire
Néolibéralisme : voilà un terme que l’on trouve essentiellement dans la bouche de ceux qui le dénoncent. Souvent résumé à un capitalisme devenu fou, il désigne pourtant une nébuleuse de courants de pensées dont les clivages ont traversé le 20ème siècle… Du New Deal aux années Reagan et Thatcher, les doctrines néolibérales naviguent entre défense du libre-marché et intervention de l’Etat. Alors comment ce concept tant décrié s’est-il propagé ? La France mène-t-elle aujourd’hui une politique néolibérale ? Et le néolibéralisme est-il un individualisme ? France Culture — Aux origines du néolibéralisme - Ép. 1/3 - Vous avez dit “néolibéral” ?
Il est probable que fonctionnant toujours sur les bases que nous définissions au début, le capitalisme trouve une source de profit ailleurs que dans le productivisme intensif. Il a déjà découvert les énergies renouvelables et l’inventivité des entrepreneurs apparaît souvent sans limite. Reste qu’on sait aujourd’hui que l’autorégulation des marchés est aussi illusoire que l’autogestion collective. C’est le néolibéralisme qu’il faut dépasser. Pour aller où? L’avenir le dira, peut-être un néomercantilisme dont le redoutable fonctionnement du capitalisme chinois donne à présent une petite idée. Histoire de le dire — Le capitalisme a-t-il un avenir ? | Histoire de le dire
Cette année, si Fernández a été élu, il le doit en bonne partie au ticket formé avec «Cristina», sa vice-présidente, véritable incarnation du péronisme qui avait été réélue au premier tour en 2011 avec 54 % des suffrages. La victoire de Fernández illustre donc la force mobilisatrice de l’héritage péroniste. Mais parallèlement, la défaite du président sortant Macri doit être comprise comme un rejet du néolibéralisme et d’une institution comme le Fonds monétaire international. On est au cœur ici du discours péroniste, ou «justicialiste», pour reprendre le nom donné par Juan Domingo Perón (1895-1974) à son parti. Le Figaro.fr — «En Argentine, la crise économique a ramené le national-populisme au pouvoir»
A travers les nouvelles attaques portées contre l'institution universitaire, c'est un mépris pour le travail des enseignants et chercheurs qui transparaît dans les discours et les actes d'un président Macron symbole d'un anti-intellectualisme qui conjugue néolibéralisme et populisme. Politique(s) - Chronique de la Ve République : "La République de l'anti-intellectualisme" - Libération.fr
Le blairisme était une continuation du néolibéralisme avec ses privatisations, ses partenariats public-privé et son alliance avec les États-Unis, qui a conduit la Grande-Bretagne à se joindre à l’invasion désastreuse et impopulaire de l’Irak en 2003. Grande-Bretagne : quels sont les enjeux de l’élection générale ? | NPA