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Il y a 38 citations sur le néolibéralisme.
Les citoyens, dont la vie politique est réduite au choix entre le néolibéralisme des gouvernants et le néonationalisme de l’extrême droite, sont sommés de participer au camp du « progrès » en consentant aux « réformes », s’ils ne veulent pas subir le procès en « populisme » que leur intentent des « observateurs » en réalité méfiants du peuple. Ils déchantent : « La politique a été baissée au rang d’un divertissement confus, souvent violent, sans cesse plus vulgaire, qui laisse l’impression que tout se vaut. Et si tout se vaut, l’engagement est vain, et la République est vide. » L'Obs — TRIBUNE. Les 24 propositions de « Vouloir la République »
« Nous serons présent·e·s pour crier notre colère face au néolibéralisme à la sauce Macron qui précarise toujours plus les femmes. Capitalisme et patriarcat sont imbriqués et la lutte contre l’un ne va pas sans la lutte contre l’autre. Nous serons présent·e·s pour rappeler que le changement climatique auquel nous faisons face aura et a déjà des conséquences dramatiques sur la vie des femmes », poursuivent les jeunes écologistes. La lettre économique et politique de PACA — Les jeunes écologistes appellent à la fin du patriarcat - Presse Agence
Le sexisme est une autre mystification délétère du néolibéralisme phallocrate. En entretenant une guerre des sexes, cette guérilla stérile des bonnes femmes contre les mauvais hommes, de celles qui surgissent de Mars contre ceux qui débarquent de Vénus –car après tout peu importe la salade de planètes que l'on nous fait gober, l'ineptie est la même– voilà les opprimés esclavagisés inconscients de leur sort d'esclaves qui se battent et s'entredéchirent entre eux. Bien joué, non? Diviser pour régner, dit-on. Le Huffington Post — 2019 sera l'année des femmes au pouvoir et le machisme, l'ennemi public N°1 | Le Huffington Post LIFE
La " planification à la française " a été engagée en 1946 par le général de Gaulle pour la reconstruction de la France d’après-Guerre. Elle a accompagné la croissance des " Trente Glorieuses ", fait face aux chocs pétroliers, s’est adaptée à la décentralisation et a progressivement disparu des radars à mesure que le néolibéralisme s’imposait dans les politiques publiques. Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos — Tribune libre de Wilfrid Bertile : La planification, une opportunité pour une voie réunionnaise ? | Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos
Les conséquences de cette tragédie montrent la vanité du triomphe du néolibéralisme arrogant, les plaies béantes des modes de gouvernance à l’échelle globale et nationale, les artifices des taux de croissance et d’émergence qui laissent en rade l’humain.L’entrée de cet infiniment petit qui fait l’effet de l’éléphant dans le magasin de porcelaine planétaire invite à la redéfinition des paradigmes d’une autre civilisation humaine fondée sur la solidarité. SenePlus — LA CRISE DU COVID 19: LA FIN D’ UNE AUTRE HISTOIRE ? | SenePlus
Sauf à vider le «saint-simonisme» du potentiel utopique qu’il offre à notre époque de crise, rien ne serait pire que de le réduire, comme naguère la Fondation Saint-Simon, à être la bannière d’un néolibéralisme oublieux de ses origines mêlées avec le «socialisme» - un mot que les saint-simoniens employaient contre l’individualisme des possédants de leur époque. Libération.fr — Le macronisme est-il un saint-simonisme ? - Libération
Après la Seconde Guerre mondiale, les exigences de la reconstruction s'appuient sur les grandes entreprises et les grandes écoles. Ce sont les Trente Glorieuses, révolues depuis le début des années 1980. C'est au cours de cette décennie que revient le mauvais darwinisme. Les dérégulations des années 1980 et le néolibéralisme sont contraires à l'exigence d'un projet social. D'ailleurs, est-ce un hasard si c'est au cours de ces années-là que domine la théorie du "gène égoïste" et que la pensée économique libérale dominante est celle de Hayek, en partie inspirée de Darwin, mais dans sa dérive spencérienne du darwinisme social ? Pascal Picq: "Il est l'heure de bâtir un nouvel humanisme" | Agefi.com
Tribune. Comme tout événement imprévu, brutal, vital, la crise du coronavirus suscite son lot de régressions : épidémie de bobards, théories du complot et ragots en tous genres et, bien sûr, recherche acharnée de coupables – des Chinois à la mondialisation, du néolibéralisme au changement climatique, des autorités sanitaires imprévoyantes au gouvernement machiavélique. Autant de tactiques destinées, probablement, à retrouver un semblant de prise sur ce qui nous échappe. Le Monde.fr — « Il y a ce à quoi nous sommes reliés, nous tous, confinés mais interdépendants, responsables, solidaires et fiers de l’être »
D’un côté, on trouve ceux qui, au nom de la mondialisation, du néolibéralisme et du cosmopolitisme, entendent créer une civilisation universelle. Le Journal de Montréal — Une guerre froide, vraiment? | Le Journal de Montréal
Le principe de précaution représente, pour la droite réactionnaire, le symbole de l’obstacle au néolibéralisme et à la liberté technologique, explique l’auteure de cette tribune. C’est méconnaître la réalité : ce principe tend à devenir une norme internationale et il est facteur d’innovation, d’économie budgétaire et de progrès sociétal. Reporterre, le quotidien de l'écologie — L’absurde haine de la droite réactionnaire envers le principe de précaution
« Nous allons vers un féodalisme digital où le modèle chinois pourrait s’imposer », estime Byung-Chul Han, philosophe d'origine sud-coréenne et professeur de philosophie à l’Université des arts de Berlin, auteur d'essais tels que « La société de la fatigue , « Psychopolitique : Le Néolibéralisme et les nouvelles techniques de pouvoir » ou encore « La société de transparence ». Mediapart — Vers un féodalisme digital ?, par Byung-Chul Han | Le Club
Le nouveau Parlement vénézuélien a pris ses fonctions le 5 janvier dernier à la grande satisfaction du gouvernement chaviste: plus de 80 % des députés sont issus de ses rangs. De quoi adopter une des lois les plus importantes pour le président Nicolas Maduro: la «loi antiblocus» (antibloqueo) présentée comme le moyen de lutter contre les sanctions économiques américaines et européennes qui frappent le pays. Il s’agit surtout d’une loi de privatisations que les plus fervents défenseurs du néolibéralisme n’auraient pas osé inventer: elle autorisera le gouvernement à privatiser tout actif de l’État sans aucun contrôle sur l’acquéreur ni le montant de la transaction. Nicolas Maduro espère ainsi doubler les exportations de pétrole (au plus 300.000 barils/jour aujourd’hui) d’ici à la fin de l’année en favorisant les investissements étrangers. LEFIGARO — Au Venezuela, comment le chavisme étouffe la gauche
Cette gratuitisation du travail est le contraire de la privatisation des services publics. C’est une forme de néolibéralisation plus douce, moins visible, plus acceptable que la privatisation, car on traite de valeurs, l’engagement citoyen, au service de sa communauté. C’est la face civique de la néolibéralisation du travail. Ce visage du néolibéralisme peut nous sembler plus supportable, mais il soulève des enjeux importants, qui sont plus difficiles à repérer et à combattre. Alternatives Economiques — Maud Simonet : « Le travail gratuit est l’un des visages du néolibéralisme » | Alternatives Economiques
Les boulots à la con, ça ne date pas d’hier, mais la terreur du chômage imposée par le néolibéralisme depuis cinquante ans nous a contraints à accepter n’importe quel boulot. Bien sûr, chacun sait si son boulot est utile et s’il a un sens. Avec un boulot à la con, vous vous prenez pour un con. C’est comme une maladie honteuse qui vous ronge même si vous l’occultez. C’est un gâchis colossal et destructeur qui entraîne la destruction de l’environnement. Ressource humaine et ressource environnementale sont évidemment liées. Là-bas si j'y suis — FAITES-VOUS UN BOULOT À LA CON ? | Entretiens | Là-bas si j'y suis
Turbo-capitalisme , le terme n’est pas nouveau mais il évoque toujours un durcissement de tous les paramètres de l’économie marchande globale, privée et financiarisée des multinationales et ce en assumant nettement le souci économique de rétablir la croissance productive de masse et un taux de profit élevé et au plan social qu’il va y avoir des gagnants (dans le 1% de chaque pays) et des perdants au sein de chaque peuple-classe. Le turbo-capitalisme est un avatar du néolibéralisme et des dégâts qu’il génère au plan social, environnemental et des libertés publiques ou démocratiques. Mediapart — Turbo-capitalisme post-confinement | Le Club
Et à l'époque, combattre l'illusion de la mondialisation heureuse, le mensonge du néolibéralisme émancipateur, les projets d'asservissement de l'homme aux marchés, c'était passer pour un affreux réactionnaire pessimiste, on dirait aujourd'hui "conspirationniste". Faute de mettre hors d'état de nuire l'hyperclasse mondialisée sangsue de l'humanité, nous sombrons dans un chaos planétaire. L'Obs — En 1997, « Wired » anticipait une ère de prospérité mondiale… à moins qu’une de ces 10 choses ne survienne
D’abord, je ne pardonne pas à Vargas Llosa, ancien candidat à la présidentielle péruvienne de 1990 et antinationaliste primaire, ses sorties rageuses contre les indépendantistes catalans en 2017. Je lui reproche aussi son appui au trublion d’extrême droite Jair Bolsonaro lors de l’élection présidentielle brésilienne de l’an dernier. Son admiration, enfin, pour ces enragés du néolibéralisme brutal qu’ont été Margaret Thatcher et Ronald Reagan m’horripile. Le Devoir — [Chronique de Louis Cornellier] Lire l’ennemi | Le Devoir
Vers un féodalisme digital ?, par Byung-Chul Han, 10 MAI 2020 PAR JEAN-MARC ADOLPHE (extrait) « Nous allons vers un féodalisme digital où le modèle chinois pourrait s’imposer », estime Byung-Chul Han, philosophe d’origine sud-coréenne et professeur de philosophie à l’Université des arts de Berlin, auteur d’essais tels que « La société de la fatigue , « Psychopolitique : Le Néolibéralisme et les nouvelles techniques de pouvoir » ou encore « La société de transparence ». Les brèves de Paris 1 — Vers un féodalisme digital ?, par Byung-Chul Han – Les brèves de Paris 1