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Citations sur le mon cœur - Page 2
Il y a 102 citations sur le mon cœur.
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Je le retenais par prudence parce que j’avais peur que cette inconnue s’éveillât, et qu’au lieu de la Tante Martine familière au cœur tendre se levât de sa chaise et vînt vers moi le fantôme de ce que j’aimais. Mais je suis ainsi fait qu’au moment où mon cœur bat la chamade, j’entends, je vois, je sens avec une extraordinaire acuité.
Henri Bosco — Tante Martine -
Et les loques musicales y volent emportées par un vent qui ne vente pas. Je dresse l’oreille, ma voisine éclate de rire, sanglote. C’est faux. Elisabeth et Gaby dorment. Leur silence traverse la cloison qui nous sépare. Je l’écoute. C’est un vrai silence. Les cabines se taisent. Les machines secouent ce silence en musique, me secouent au point que je crois que mon cœur bat la chamade et qu’il me secoue.
Jean Cocteau — Maalesh -
Ces assassins maintenant morts sont pourtant arrivés jusqu’à moi et chaque fois qu’un de ces astres de deuil tombe dans ma cellule, mon cœur bat fort, mon cœur bat la chamade, si la chamade est le roulement de tambour qui annonce qu’une ville capitule.
Jean Genet — Notre-Dame-des-Fleurs -
Mais mon cœur avait sauté quand j’avais aperçu les instruments à tracer rangés sur leur étagère : le gigadou avec son étrave de bateau, l’équerre à centrer et la fausse équerre aux arrondis compliqués, les trusquins pareils à des assemblages de charpente, le compas à verge avec sa pointe aiguë et sa vis à ailettes sur le côté.
Gérard Laveau — La trace du diable -
"Les Chiefs seront favoris, mais mon cœur sera avec les Bucs parce qu’on ne les voyait pas là en début d’année, et parce que Tom Brady fait rajeunir tous les « mononcles » comme moi... le temps d’un après-midi.
Joseph Facal — Super Bowl: notre fascination pour la violence" -
Ces tignasses de feu ont toujours incendié l’Empire britannique. Fidèle au génie de sa race, Archer apportait la catastrophe dans le settlement, chez ses voisins, chez les O’Molloy, sans doute, et probablement – mais oh ! comme mon cœur se sentit mordu ! – dans la vie de Hannah.
Maurice Constantin-Weyer — Un homme se penche sur son passé -
Je me demandais si, après avoir fait les quatre cents coups, laissé sans doute des lambeaux de mon cœur aux buissons du chemin, je pourrais m’accommoder d'un petit train-train tout bourgeois.
Édouard Cadol — Les inutiles -
« Fais-moi une exemption de deux cents vers et je te prête la Vie de Cartouche. » Mon cœur battait à se rompre. « Je te la donne ! Je ne te la prête pas, je te la donne… » Le coup était porté, l’abîme creusé ; je jetai mon honneur par-dessus les moulins, je dis adieu à la vie de société, je me réfugiai dans le faussariat. J’ai ainsi fourni d’exemptions pendant un temps que je n’ose mesurer, j’ai bourré de signatures contrefaites ce garçon, qui avait, il est vrai, conçu le premier l’idée de cette criminelle combinaison, mais dont je me fis, tête baissée, l’infernal complice.
Jules Vallès — L’Enfant -
En jetant un œil sur le cardiomètre fixé au guidon, je vois mon cœur accélérer. De 80 à 100. Cent battements à la minute, en quelques secondes, le temps que revienne ce weekend de Pâques 2003. Comme chaque fois que je passe sur cette petite route.
Michel Drucker — Rappelle-moi -
Que mon cœur se lave dans tes larmes; qu'il devienne une hostie sans tache
Alfred de Musset — Confession d'un enfant du siècle -
Quand le dernier souffle eut enlevé son âme, Mon cœur mourut en moi comme un fruit que la femme Porte mort et froid dans ses flancs!
Lamart. — Voyage en Orient -
Le couple a rapidement été inondé de messages de félicitations. « Mon cœur déborde », a écrit Joel Madden, qui est marié à Nicole Richie, la grande sœur de Sofia. « Félicitations », a posté Rita Ora, tandis que Paris Hilton a ajouté : « Félicitations sœurette !!! Je suis si heureuse pour vous deux ! Je vous aime ! »
Sofia Richie est fiancée -
« Mes intentions devers toi sont les mêmes, car mon cœur ne changera jamais. Si tu le veux, nous nous marierons vitement… »
Ernest Pérochon — Nêne -
Au trente-troisième étage sous l’œil fixe des fenêtres arrête Mon cœur est dans le ciel et manque de vertu Mais les ascenseurs se suivent, et ne se ressemblent pas
Louis Aragon — Soifs de l’Ouest -
Pour amasser des biens avare je serai,Pour devenir plus grand mon cœur j'abaisserai,Bref, ô melon succrin, pour t'accabler de gloire,Des faveurs de Margot je perdrai la mémoire.
Saint-Amant — Le Melon). -
Que n’eussé-je donné pour entendre une voix fabuleuse porter sentence dans mon cœur : « Ce petit Sartre connaît son affaire ; s’il venait à disparaître, la France ne sait pas ce qu’elle perdrait ! »
Jean-Paul Sartre — Les mots -
Près de mon oreille avait jailli une longue étincelle et je sentis dans ma poitrine mon cœur s’emballer. Je me tordais en hurlant et me raidissais à me blesser, tandis que les secousses commandées par Cha…, magnéto en mains, se succédaient sans arrêt.
Henri Alleg — La Question -
Vous avez trop d’amants qu’on voit vous obséder,Et mon cœur de cela ne peut s’accommoder.
Molière — Le Misanthrope -
Près de mon oreille avait jailli une longue étincelle et je sentis dans ma poitrine mon cœur s'emballer. Je me tordais en hurlant et me raidissais à me blesser, tandis que les secousses commandées par Cha....., magnéto en mains, se succédaient sans arrêt.
Henri Alleg — La Question -
Je me plains à mes vers, si j'ai quelque regret : Je me ris avec eux, je leur dis mon secret,Comme étant de mon cœur les plus sûrs secrétaires.Aussi ne veux-je tant les peigner et friser,Et de plus braves noms ne les veux déguiserQue de papiers journaux ou bien de commentaires.
Joachim Du Bellay — Les Regrets. -
Bienheureux Abraham ! s’écria-t-il, c’est un brave jeune homme, et mon cœur saigne de voir le sang couler sur son riche hoqueton brodé et sur son corselet d’étoffe précieuse ; ….
Walter Scott — Ivanhoé -
Ainsi, au VIe siècle, Jean Climaque, abbé du monastère du Sinaï, l'actuel monastère Sainte-Catherine, écrit dans son Échelle : « Mieux vaut un cénobite pauvre qu'un hésychaste distrait » (Échelle, degré 27, 59), où l'hésychaste s'oppose au cénobite, le moine menant la vie commune dans un monastère ; mais il écrit aussi : « Hésychaste est celui qui dit : je dors mais mon cœur veille » (id. degré 27, 18), qui évoque la prière continuelle.
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N’y comprenant goutte et sentant mon cœur battre douloureusement, je rentre chez moi.
Anton Tchekhov — Fragments du journal d’un irascible -
Je respire à haute fréquence. Mon cœur bat vite, très vite
Saint-Exupéry — Pilote de guerre -
[ô lyre] Si tu veux que mon cœur résonne sous ta main, Tire un plus mâle accord de tes fibres d’airain.
Alphonse de Lamartine — Méd. II -
Le clou était la baignoire à remous plantée au milieu de la salle de bains où Cheryl s’imaginait tremper une matinée entière en écoutant Marilyn feuler son « Mon cœur est à papa ».
Emma Christa — Les Ravies au lit -
L’éréthisme de mon cœur est d’une extraordinaire brutalité.
Éric Mortier — Et cueillir des fruits -
Et, tout d’abord, mon cœur se serre au spectacle dérisoire de cette jeune fille, usée à vingt ans, chargée d’entraver et d’embellir ce demi-cent de gamins, ce lot débordant de pauvreté, de laideur, de maladie et de vice.
Léon Frapié — La maternelle -
Où j’aurais espéré lire : « À Molière pour la vie… », « C’est la faute à Voltaire… », « Mon cœur à Herriot, mon âme à Baudrillart », je ne voyais dégouliner sur les murs que des lettres sans suite et des signes débiles, prélude aux simples bâtons où allaient s’abîmer cinq siècles d’héritage.
Antoine Blondin — Monsieur Jadis ou l'École du soir -
«Chose sauvage, tu fais mon cœur chanter.» A-t-on jamais défini avec plus de pertinence l'esprit rock'n'roll, fait d'allégresse et d'agressivité, de rage et de plaisir ? Porté par un riff cradingue et primitif, Wild Thing, le péan garage des Troggs, est le fruit d'une histoire sinueuse, comme nombre de classiques proto-punk, de Louie Louie (Richard Berry) à Dirty Water (Ed Cobb), en passant par I Fought the Law (Sonny Curtis).
Libération — «Wild Thing», le mythe du son sauvage – Libération -
C’était la première fois que je voyais le feu, je n’étais pas complètement rassuré. Mon cœur battait à coups profonds, et malgré moi je serrai la batterie de mon chassepot tout armé d’une main nerveuse.
Amédée Achard — Récits d’un soldat - Une Armée Prisonnière ; Une Campagne Devant Paris -
Ah! c'est le chant des chants, Démétrios! C'est le cantique nuptial des filles de mon pays. « J'étais endormie, mais mon cœur veillait, c'est la voix de mon bien-aimé... »
Pierre Louÿs — Aphrodite -
Pendant les premiers jours de l’établissement de mon vannier, je ne passais point devant sa boutique sans que les battements de mon cœur ne s’accélérassent.
Honoré de Balzac — Le Médecin de campagne -
Mais elle n’avait point, sans pitié même feinte,Rassasié mon cœur et de fiel et d’absinthe.
André Chénier — Élégies -
Dès ce jour, elle fut non pas la bien-aimée, mais la plus aimée ; elle ne fut pas dans mon cœur comme une femme qui veut une place, qui s’y grave par le dévouement ou par l’excès du plaisir ; non, elle eut tout le cœur, et fut quelque chose de nécessaire au jeu des muscles ; elle devint ce qu’était la Béatrix du poète florentin, la Laure sans tache du poète vénitien, la mère des grandes pensées, la cause inconnue des résolutions qui sauvent, le soutien de l’avenir, la lumière qui brille dans l’obscurité comme le lys dans les feuillages sombres.
Honoré de Balzac — Le lys dans la vallée -
Nos cœurs étaient muets à force d’être pleins ;Nous effeuillions sur l’eau des tiges dans nos mains ;Je ne sais quel attrait des yeux pour l’eau limpideNous faisait regarder et suivre chaque ride,Réfléchir, soupirer, rêver sans dire un mot,Et perdre et retrouver notre âme à chaque flot.Nul n’osait le premier rompre un si doux silence,Quand, levant par hasard un regard sur Laurence,Je vis son front rougir et ses lèvres trembler,Et deux gouttes de pleurs entre ses cils rouler,Comme ces pleurs des nuits qui ne sont pas la pluie,Qu’un pur rayon colore, et qu’un vent tiède essuie.— Que se passe-t-il donc, Laurence, aussi dans toi ?Est-ce qu’un poids secret t’oppresse ainsi que moi ?— Oh ! je sens, me dit-il, mon cœur prêt de se fendre ;Mon âme cherche en vain des mots pour se répandre :Elle voudrait créer une langue de feu,Pour crier de bonheur vers la nature et Dieu.— Dis-moi, repris-je, ami, par quelles influencesMon âme au même instant pensait ce que tu penses ?Je sentais dans mon cœur, au rayon de ce jour,Des élans de désirs, des étreintes d’amourCapables d’embrasser Dieu, le temps et l’espace ;Et pour les exprimer ma langue était de glace.Cependant la nature est un hymne incomplet,Et Dieu n’y reçoit pas l’hommage qui lui plaît,Quand l’homme, qu’il créa pour y voir son image,N’élève pas à lui la voix de son ouvrage :La nature est la scène, et notre âme est la voix.Essayons donc, ami, comme l’oiseau des bois,Comme le vent dans l’arbre ou le flot sur le sable,De verser à ses pieds le poids qui nous accable,De gazouiller notre hymne à la nature, à Dieu :Créons-nous par l’amour prêtres de ce beau lieu !Sur ces sommets brûlants son soleil le proclame,Proclamons-l’y nous-même et chantons-lui notre âme !La solitude seule entendra nos accents : Écoute ton cœur battre, et dis ce que tu sens.
Alphonse de Lamartine — Jocelyn -
Je ne sais plus bien quoi vous dire. D’ailleurs depuis cinq minutes je bafouille consciencieusement. Je vous embrasse de tout mon cœur en vous quittant comme je vous aime.
Antoine de Saint-Exupéry — Lettres à sa mère -
Mais ma vie n'est pas amusante et mon cœur est sombre. Il pleut à verse, c'est moche comme tout.
Simone de Beauvoir — Jacques-Laurent Bost -
De quelle émotion inconnue sens-je mon cœur atteint ! et quelle inquiétude secrète est venue troubler tout d'un coup la tranquillité de mon âme ? Ne serait-ce point aussi, ce qu'on vient de me dire, et sans en rien savoir, n'aimerais-je point ce jeune prince ? Ah ! si cela était, je serais personne à me désespérer : mais il est impossible que cela soit, et je vois bien que je ne puis pas l'aimer. Quoi ? je serais capable de cette lâcheté […] Les respects, les hommages et les soumissions n'ont jamais pu toucher mon âme, et la fierté et le dédain en auraient triomphé. J'ai méprisé tous ceux qui m'ont aimée, et j'aimerais le seul qui me méprise ? Non, non, je sais bien que je ne l'aime pas. Il n'y a pas de raison à cela : mais si ce n'est pas de l'amour que ce que je sens maintenant, qu'est-ce donc que ce peut être ? et d'où vient ce poison qui me court par toutes les veines, et ne me laisse point en repos avec moi-même ?
Molière — Les amants magnifiques -
Je m’arrête un instant, j’attends, je sens mon cœur battre; je fouille des yeux la place déserte.
Sartre — La Nausée