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Il y a 20 citations sur le falloir.
Il était petit et roux, avec un air comme il faut Georges Simenon — Vacances de Maigret
Misérable, maître chanteur, quelle somme vous faut-il pour que vous me laissiez mon enfant ? Éveline Le Maire — La maison d'émeraude
knock. − Ce n'est pas en soignant les morts subites que vous avez pu faire fortune? le docteur. − Évidemment. (...) Il nous reste... d'abord la grippe. Pas la grippe banale, (...) non, je pense aux grandes épidémies mondiales de grippe. knock. − Mais ça, dites donc, c'est comme le vin de la comète. S'il faut que j'attende la prochaine épidémie mondiale! ... 1923, I p. 3. Romains — Knock
Bien qu’on m’appelle le magister, je ne suis pas un savant, hélas ! il s’en faut de tout. Hector Malot — Sans famille
Le moi est l'unité des instants. Encore faut-il que le contenu de ces instants ne l'empêche pas de prendre conscience de cette unité Jean Bousquet — Traduction du silence
Hélas! cette scène de « bal » n'eut, je le crains, rien d'exceptionnel, s'il faut en croire divers témoins directs que j'interroge tour à tour. André Gide — Voyage au Congo
Je suis condamné à parler autour des autres! Et il le faut, mon ministère ne va pas fort Valéry — Correspondance avec Gide
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit. Jean Anouilh — Antigone
Elle n'est pas la plus laide, il s'en faut Colette — Naissance du jour
Il a fini son travail ou peu s'en faut
Vois-tu, dans ta caricature, C'est l'air dur que tu m'as prêté. Il n'est du tout dans ma nature. D'abord, je n'ai pas, tant s'en faut, La moustache aussi provocante; Avec ces crocs à la prévôt, J'ai l'air d'en défier cinquante. Ponchon — Muse cabaret
C'est ce qu'il faut voir! Le duc. − Alexandre Dumas père — La Fille du régent
Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. Octave Mirbeau — Rabalan
Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet. Amans-Alexis Monteil — Histoire des Français des divers états
Il va falloir qu'un jour enfin je me décide à lire les livres que, depuis trente ans, je conseille à mes amis de lire. Sacha Guitry
Soixante ans. Ce déguisement de vieillard qu'il va falloir porter... Jean Rostand — Carnet d'un biologiste
Il va falloir rêver car, pour que les choses deviennent possibles, il faut d’abord les rêver. Madeleine Chapsal — Lire - Décembre 1999
Bien sûr qu'il y aura une co-gestion, c'est évident. Parce qu'on sort d'une crise sanitaire sans précédent et il va falloir se rassembler pour la surmonter. Ensuite, parce qu'au second tour des élections municipales, à Limoges, moins de 4 électeurs sur 10 se sont rendus aux urnes ! Donc, nous sommes légitimes de par le vote, mais notre légitimité représente moins de 4 électeurs sur 10, donc je crois que les gens ne comprendraient pas qu'on ne s'unissent pas sur un projet de territoire. France Bleu — "Il va falloir se rassembler pour surmonter la crise" plaide le président de Limoges Métropole
Seulement 7e des qualifications du premier Grand Prix de la saison en Autriche au volant de sa Ferrari, Charles Leclerc a fait de sa déception. «Septième, c'est le mieux que nous pouvions faire aujourd'hui. Bien sûr ça n'est pas ce que nous voulions mais nous n'étions simplement pas assez rapides. Il va falloir travailler dur et essayer de revenir (...) C'était une journée difficile mais au moins nous savons où nous en sommes. En tant qu'équipe, tout ce que nous pouvons faire c'est essayer de voir le positif dans tout ça, même si ça n'est pas facile. Il faut travailler ensemble de manière constructive pour essayer de progresser dans les prochaines courses.» Sport24 — Leclerc : «Il va falloir travailler dur» - Fil Info - Formule 1 - Auto/Moto