Accueil > Citations > Citations sur le fait
Citations sur le fait - Page 2
Il y a 410 citations sur le fait.
-
Lui qui est auteur, il a fait là ce que font tous les acteurs, et au reste ceci est le mot d’un cabotin très drôle et très spirituel, qui ayant bu beaucoup de champagne, me disait la chose en face, in vino veritas.
George Sand — Lettres retrouvées -
À ceci près que tout le pays de Bordeaux représente la vérité universelle in vino veritas et qu’il fallait bien que ce soit ici que le plus de vérité apparaisse malgré tous les démentis qu’on pourra m’apporter, notamment, paraît-il, qu’on fait du vin en Bourgogne ou en Californie, mais enfin ça n’a jamais été prouvé de façon absolue
Philippe Sollers — Vision à New York -
C’est peut-être cette qualité qui, plus tard, lorsqu’elle a paru dans le monde et qu’elle a osé parler, lui a fait jouer un rôle si brillant.
Stendhal — De l’amour -
Drames, comédies, thriller… : ce sont des coups de génie, des histoires qui nous ont touchés, émus, faire rire, fait pleurer, fait rêver. Tous portés par des acteurs de talent. Beaucoup sont devenus des films cultes que l’on ne cesse de re-regarder.
Elle — 70 films à voir absolument une fois dans sa vie -
Alors que les nineties sont plus que jamais en vogue, voici notre top 40 des films culte qui ont bercé la génération 90 à voir et revoir sans modération lorsque le besoin d’un saut dans le temps se fait sentir.
Vogue — 40 films culte des années 90 à voir absolument -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Je le retenais par prudence parce que j’avais peur que cette inconnue s’éveillât, et qu’au lieu de la Tante Martine familière au cœur tendre se levât de sa chaise et vînt vers moi le fantôme de ce que j’aimais. Mais je suis ainsi fait qu’au moment où mon cœur bat la chamade, j’entends, je vois, je sens avec une extraordinaire acuité.
Henri Bosco — Tante Martine -
Produit net, bon an mal an, sept cents francs. Il en vivait. Pas mal. Comment ? Nous l’allons dire. Marius occupait dans la masure Gorbeau, moyennant le prix annuel de trente francs, un taudis sans cheminée qualifié de cabinet où il n’y avait, en fait de meubles, que l’indispensable.
Victor Hugo — Les Misérables -
[Malherbe] sait exactement doser ses éloges et ne dire que ce qu’il veut dire. Il sait ce qu’il fait. Dire, pour lui, c’est faire. Tout discours est par nature destiné à l’échec (parce que le langage ne permet pas une “expression” satisfaisante) mais en même temps tout discours peut potentiellement fonctionner ou plaire.
Francis Ponge — Pour Malherbe -
– Çà, l’abbé, interrompit la vicomtesse, puisque vous êtes là, faites donc la jeune fille de la maison, pendant que je débouche cette bouteille.
Antoine Blondin — Les enfants du bon Dieu -
Un amphidrome est un bac symétrique avec une porte aux deux extrémités, permettant ainsi aux passagers et aux véhicules d’entrer d’un côté et de sortir de l’autre. La propulsion est particulière car grâce à ses quatre moteurs et ses quatre propulseurs le bateau peut faire le va-et-vient entre deux points sans avoir à faire demi-tour.
lexpress.mu — Le plus grand navire jamais construit à Maurice livré à Mayotte -
C'était une brave petite prostituée, et elle n'a jamais essayé de monter en grade. Elle a vécu trente ans en carte, à faire le trottoir entre la Madeleine et la rue Drouot
Martin du G. — Thib., Pénitenc. -
Un système à bout de souffle. En dix ans, pas moins de quatre lois ont réformé le système des peines et leur exécution pour faire de la prison l'exception et les solutions alternatives la règle. Las, comme tout le monde, la Cour des comptes constate que cela n'a rien changé : la surpopulation carcérale atteint des sommets, avec 74 000 détenus pour 60 000 places. Dans les maisons d'arrêt, ces établissements où passe le tout-venant de la délinquance, le taux de surpopulation atteint 143%.
Le Figaro — Surpopulation carcérale : les raisons d'un naufrage français -
Olimpia n’arrive pas à trouver le sommeil, elle tient un livre devant ses yeux, mais regarde dans le vide. J’éteins la lumière ? propose Scalzi. Tu t’es fait refiler une patate chaude avec cette affaire Fami, dit Olimpia l’air grave.
Nino Filasto — L’épouse égyptienne -
Mais la phronime est une très bonne mère ! Elle capture une salpe, qui est une sorte d’animal gélatineux, creuse un trou dedans pour y faire une maison et y pond ses œufs pour qu’ils aient toujours une réserve de nourriture. Ensuite, elle y habite avec ses bébés, et les promène comme dans une poussette.
Claire Guillot — La cape d’invisibilité des crustacés -
[…] mon père attend Quasimodo pour aller à confesse et faire ses Pâques la mort dans l’âme, juste pour ne pas provoquer le drame à la maison.
Annie Ernaux — La femme gelée -
Un prof de droit, un jour, nous a fait un cours sur « aller à Canossa ». En gros, ça veut dire se coucher, baisser la culotte. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec Colmar ?
Didier Daeninckx — Mort au premier tour -
J’ai jamais fait les papiers, je ne sais pas si j’y ai droit. D’autres se débrouillent comme ils peuvent. Quand on est dans la mouise on voit la société en face, on voit tout ce qu’il y a de plus dégueulasse.
Didier Daeninckx — En marge -
... seule, une société constituée jouit de la suprématie morale et matérielle qui est indispensable pour faire la loi aux individus; car la seule personnalité morale qui soit au-dessus des personnalités particulières est celle que forme la collectivité. 1902, p. v.
Durkheim — De la division du travail social -
Le premier souvenir aurait pour cadre l’arrière boutique de ma grand-mère. J’ai trois ans. Je suis assis au centre de la pièce, au milieu des journaux yiddish éparpillés. Le cercle de la famille m’entoure complètement […] toute la famille, la totalité, l’intégralité de la famille est là, réunie autour de l’enfant qui vient de naître (n’ai-je pourtant pas dit il y a un instant que j’avais trois ans ?), comme un rempart infranchissable. Tout le monde s’extasie devant le fait que j’ai désigné une lettre hébraïque en l’identifiant : le signe aurait eu la forme d’un carré ouvert à son angle inférieur […] et son nom aurait été gammeth ou gammel. La scène tout entière, par son thème, sa douceur, sa lumière, ressemble pour moi à un tableau, peut-être de Rembrandt ou peut-être inventé, qui se nommerait “Jésus en face des Docteurs”.
Georges Perec — W ou le souvenir d’enfance -
La mère fait du tricotLe fils fait la guerreElle trouve ça tout naturel la mèreEt le père qu’est-ce qu’il fait le père ?Il fait des affairesSa femme fait du tricotSon fils la guerreLui des affairesIl trouve ça tout naturel le pèreEt le fils et le filsQu’est-ce qu’il trouve le fils ?Il ne trouve rien absolument rien le filsLe fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre Quand il aura fini la guerreIl fera des affaires avec son pèreLa guerre continue la mère continue elle tricoteLe père continue il fait des affairesLe fils est tué il ne continue plusLe père et la mère vont au cimetièreIls trouvent ça naturel le père et la mèreLa vie continue la vie avec le tricot la guerre les affairesLes affaires la guerre le tricot la guerreLes affaires les affaires et les affairesLa vie avec le cimetière.
Jacques Prévert — « Familiales » -
Ceux qui pieusement…Ceux qui copieusement…Ceux qui tricolorentCeux qui inaugurentCeux qui croientCeux qui croient croireCeux qui croa-croaCeux qui ont des plumesCeux qui grignotentCeux qui andromaquentCeux qui dreadnoughtentCeux qui majusculentCeux qui chantent en mesureCeux qui brossent à reluire[…]Ceux qui courent, volent et nous vengent, tous ceux-là, et beaucoup d’autres, entraient fièrement à l’Elysée en faisant craquer les graviers, tous ceux-là se bousculaient, se dépêchaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s’était fait celle qu’il voulait. […]
Jacques Prévert — Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France -
Le Phaéton d’une voiture à foinVit son char embourbé. Le pauvre homme était loinDe tout humain secours. C’était à la campagnePrès d’un certain canton de la basse BretagneAppelé Quimpercorentin.On sait assez que le destinAdresse là les gens quand il veut qu’on enrage.Dieu nous préserve du voyage !Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,Le voilà qui déteste et jure de son mieux.Pestant en sa fureur extrêmeTantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,Contre son char, contre lui-même.Il invoque à la fin le Dieu dont les travauxSont si célèbres dans le monde :Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dosA porté la machine ronde,Ton bras peut me tirer d’ici.Sa prière étant faite, il entend dans la nueUne voix qui lui parle ainsi :Hercule veut qu’on se remue,Puis il aide les gens. Regarde d’où provientL’achoppement qui te retient.Ôte d’autour de chaque roueCe malheureux mortier, cette maudite boueQui jusqu’à l’essieu les enduit.Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? — Oui, dit l’homme.— Or bien je vais t’aider, dit la voix : prends ton fouet.— Je l’ai pris. Qu’est ceci ? mon char marche à souhait.Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois commeTes chevaux aisément se sont tirés de là.Aide-toi, le Ciel t’aidera.
Jean de La Fontaine — Fables -
Je sais bien qu’on m’objectera cette vieille rengaine d’Augier « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » Hé bien, Robert a peut-être l’ivresse, mais il n’a vraiment pas fait preuve de goût dans le choix du flacon !
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Je sais déjà ce qu’elle va proposer, Paris, Paris, Paris, je ne connais pas une seule femme qui n’en rêve pas. Pour être tout à fait honnête, j’en ai parlé à mes supérieurs, et Paris est une des villes possibles.
Tonino Benacquista — Malavita -
C'est une bibliothèque en plein air [les bouquinistes] (...). On peut lire, flâner, se balader, rêvasser, faire le gros dos au soleil, zyeuter les passantes, apprendre tout sans avoir l'air de rien...
Cendrars — Bourlinguer -
Les expressions d'argot : ne pas piquer des hannetons ; ouvrir ses feuilles ; l'oseille ; le fric ; se faire la paire ; se débiner ; casser les pieds ; emmouscailler ; bonnir un truc ; jacter ; causer ; un fric-frac ; une môme ; un cave ; un marcheur ; un marlou.
Français Facile - RFI — Le français titi parisien au cinéma -
Elle [l'enfant prodige] était en train de se faire les yeux; elle ne s'est même pas retournée
Colette — Music-hall -
Un après-midi, j'aidais maman à faire la vaisselle; elle lavait des assiettes, je les essuyais
Beauvoir — Mémoires d'une jeune fille rangée -
Je ne suis plus seulement capable de faire mal à une mouche
Bernanos — Monsieur Ouine -
Cela se raidit, cela fait la fière, cela veut se conduire comme une vraie dame
Anouilh — Répétition -
Je ne songe plus qu'à ce que je veux enfanter; peut-être est-ce là ce qui fait que tout le reste m'insupporte
André Gide — Correspondance avec Valéry -
Une pièce toute noire, on n'y voyait pas... Ça fait que je ne sais pas si elle pleurait ou si elle se taisait pour ne pas parler...
Goncourt — Journal -
Brunet se demande ce qu'il peut faire dans le civil. Petit commerçant? Employé?
Sartre — Mort dans l'âme -
La Belle Angerie est si grande que nous en avions une [Chambre] pour chacun, dès l'âge le plus tendre... Ça fait bien
Henri Bazin — Vipère -
Frontin − Allez devant, je reviens tout de suite. Séverin. − Je n'en ferai rien, je veux attendre
Camus — Esprits -
− J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de solution, dit Elsa. − Il n'y en a pas, dit Cyril. C'est un engouement, une influence, il n'y a rien à faire. − Si, dis-je. Il y a un moyen. Vous n'avez aucune imagination.
Françoise Sagan — Bonjour tristesse -
Il est trop tard à présent pour s'en retirer. Rien à faire : ils devront boire l'amer calice et le vider jusqu'à la lie
André Gide — Journal -
Être patient et être poire, ça fait deux
Prévert — Paroles -
D'un caractère comme on n'en fait plus, tout d'une pièce, bourru, pas accueillant, peu aimable
Cendrars — Bourlinguer