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Citations sur le fait
Il y a 410 citations sur le fait.
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Je me demande si fêter ses anniversaires ça ne fait pas vieillir.
Nancy Astor -
Bon anniversaire, dit Louis. Oh, ça suffit. dit Odile. Et ça vous fait quel effet d'avoir trente-cinq ans? Elle le secoue par l'épaule. Ça suffit. Toi aussi, ce sera bientôt ton tour.
Patrick Modiano — Une jeunesse -
Féminisme. Oui, je crois qu'il est convenable, avant que de faire un enfant à une femme, de lui demander si elle le veut.
Jules Renard — Journal -
La sagesse du moine de Rabelais est la vraie sagesse, pour son repos et pour celui des autres : faire son devoir tellement quellement* ; toujours dire du bien de Monsieur le Prieur, et laisser aller le monde à sa fantaisie.
Denis Diderot — Le Neveu de Rameau -
Quand un homme se dit soudain réaliste, on peut parier qu’il s’apprête à faire quelque chose dont il a honte secrètement.
S. Harris -
Il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n'en rien faire du tout.
Georges Moinaux, dit Georges Courteline — La Philosophie de G. Courteline, Flammarion -
Il faut faire des enfants quand on est vieux, parce qu’on les emmerde pas longtemps.
Jean Yanne — Tout le monde en parle - 25 Novembre 2000 -
La fille fait mumuse avec moi, me bouscule à hue et à dia, elle me fait endosser un crime qui n’a jamais été commis, elle me fait croire que j’ai attaqué ma femme.
Joanna Scott — La Mouche la plus belle -
La première idée qui me vient à l’esprit est celle-ci : comme on fait son lit on se couche. C’est méchant, on refait, on va le dire autrement : la vigilance est le premier devoir de la vie et nous en avons abondamment manqué.
Boualem Sansal — Poste restante : Alger -
Madame de Garance est une feignante. Elle fait jamais son lit. Comme on fait son lit on se couche.
Hélène Bessette — Garance rose -
— Ils peuvent bien le faire eux-mêmes, non ? — Certes, mais ils ne le font pas. — Comme on fait son lit on se couche, maître Kieding. — Ils n’ont pas choisi l’emplacement de leur maison. C’est le conseil qui a décidé
Kim Leine — L’homme rouge et l’homme en noir -
« Oh, écoutez, il faut que je vous raconte, c’est à mourir de rire. ma tante, quel numéro, ah quelle famille vous pouvez le dire. On est vraiment tous un peu cinglés. » C’est un peu tard maintenant pour se rebiffer, pour faire les dégoûtés, comme on fait son lit on se couche.
Nathalie Sarraute — Le planétarium -
Je vais peut-être vous paraître original, Monsieur, mais je préfère encore travailler honnêtement plutôt que de voler sous la protection de la police ! Alors vous irez trimer à l’usine ? Oui. Enfin, comme on fait son lit, on se couche.
Václav Havel — La grande roue -
Alors que son jeune mari menait une vie déréglée sans aucun motif connu, rentrant en pleine nuit lorsqu’on croyait qu’il avait passé la journée à l’Université, sortant soudain lorsqu’on croyait qu’il resterait à la maison, bref, alors qu’il menait une vie de patachon, comme dirait sa mère, Yasuko, elle, avait une vie tout à fait paisible, presque heureuse.
Yukio Mishima — Les amours interdites -
Arjuna est engagé corps et âme dans une guerre sans merci. Krishna lui fait valoir que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Il lui explique que la vérité est ailleurs et l’exhorte à la distance et au retrait en soi.
Jean d’ Ormesson — C’était bien -
L’essentiel, c’est que la pièce était grande bien que très basse de plafond, au point que, les premiers temps, j’avais toujours l’impression que j’allais le toucher de la tête. Cela dit, j’eus tôt fait de m’y habituer.
Fédor Dostoïevski — Humiliés et offensés (traduction du russe par Françoise Flamant) -
Des adjectifs marquant la possibilité et construits avec les suffixes -able, -ible et -uble, il n’a été tiré que très peu de verbes, cette dérivation étant sans doute éloignée du génie de notre langue. On se gardera donc d’employer les verbes crédibiliser et décrédibiliser apparus il y a quelque temps déjà et l’on se souviendra que le verbe créditer et ses dérivés, ainsi que les périphrases où figurent ces verbes, sont plus appropriés pour exprimer l’idée que telle action, telle attitude fait perdre ou augmente le crédit dont jouissait quelqu’un ou quelque chose.
Académie française — Dire -
Tranquille de ce côté, Saad bat le briquet, allume une lampe, se lave le visage et les mains dans l’eau d’une aiguière, fait main basse sur les clés et rentre dans la pièce voisine.
Jean-Richard Bloch — La Nuit kurde -
Enfin, Dieu fasse que cela tourne bien!
Albert Camus — Le Chevalier d'Olmedo -
Mais dites donc, Madame Codomat, ça ne vous fait rien que votre mari soit tout le temps avec cette jeune femme?
Thierry Bernard — Monsieur Codomat -
Si cela ne te fait rien, je vais continuer mon travail. J'ai à finir la lecture de Roméo et Juliette
John Green — Moïra -
Je marie Fortuné. Séverin. − J'en suis heureux et que grand bien lui fasse
Albert Camus — Les Esprits -
Autour de minuit, minuit et demi, continua-t-elle, il est aussi fait qu’un amiral polonais. Alors le vieux machin se grabate et bonne nuit la marine !
Tito Topin — Shanghai Skipper -
Homme fait : Homme pleinement adulte, d’âge mûr.
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Je passais mon chemin, un chemin est fait pour qu’on y passe.
Stendhal — Concordances de Lamiel -
Non, non, Victor, cesse de t’abuser ; ce bonheur n’est pas fait pour toi.
René Charles Guilbert de Pixerécourt — Victor -
Il faut du merveilleux, un avenir...
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— Comme vous êtes faite, ma chère enfant ! murmura mademoiselle Préfère, avec une douceur maternelle, en lui arrangeant son col. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967)
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Fait au moule, à ravir.
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Enfin à la nuit faite, des ombres fantômales, s’avançant hardiment vers l’ennemi, commencent à peupler la paix lacustre et mortuaire.
Marguerite Baulu — La Bataille de l’Yser -
Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment.
Robert Triomphe — Joseph de Maistre -
Ptain tu m’as donné l’envie de faire une partie avec l’atletico mais j’ai peur de rerager;
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Je déchaptalise, comme beaucoup de mes confrères qui ne vous l'avoueront jamais. Comment faire autrement ?
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Si le ghosting des années 90 symbolisait un élan romantique, celui de 2016 est tout le contraire -en reposant d’emblée sur un paradoxe : alors que le suffixe « -ing » suggère une action, le nouveau « ghosting » est l’acte de ne rien faire du tout. Comme son nom l’indique — ghost veut dire fantôme — il s’agit d’une pratique numérique consistant à faire le mort, couper une communication numérique sans un « au revoir » et sans retour. — (Jean-Philippe Louis, Numérique : les réseaux sociaux hantés par le « ghosting », lesechos.fr, 13 avril 2016)
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Va faire ça à une synagogue, tu vas voir, on parie que ça repart pour un tour de "Bouge ton cul, sinon je t'antisémitise"?
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À la veille de mourir, torturée par d’atroces douleurs d’estomac, elle écrit à son neveu « Ne t’inquiète pas. J’en ai vu bien d’autres et puis j’ai fait mon temps, et ne m’attriste d’aucune éventualité. Je crois que tout est bien, vivre et mourir, c’est mourir et vivre de mieux en mieux. »
George Sand — Lettres d’une vie -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
Il s’agit de faire du texte lui-même quelque chose d’inavalable, mais cette façon de faire accède au rang d’esthétique parce qu’elle est précisément la mise en forme du rapport que le sujet écrivant entretient avec son nom.
Anne-Élaine Cliche — « Réjean Ducharme : Le Nom de l’auteur » -
FrosinePar ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrois de tout mon cœur. Vous savez que, de mon naturel, je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ?
Molière — L’Avare -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables