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Citations sur l'est - Page 1462
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Le temps est un grand maître. Le malheur est qu'il tue ses élèves.
Bouddha -
Quand les conditions sont suffisantes, la chose se manifeste, et quand elles ne sont plus suffisantes, la chose se cache. Il n'y a ni naissance, ni mort. Il n'y a que la manifestation. Le corps physique, le corps mental, l'ondicule se manifestent quand les conditions sont suffisantes. Des notions comme naissance et mort, être et non-être, ne peuvent vous être appliquées. La vague sur l'eau est libre de la naissance et de la mort. Elle est libre de l'être et du néant. La vague est la vague.
Bouddha -
Le bonheur n'est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en soi, il est impossible de le trouver ailleurs.
Bouddha -
Le bonheur n'est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en soi, il est impossible de le trouver ailleurs.
Bouddha -
Une seule parole qui fait du bien est meilleure que cent mille discours qui ne servent à rien.
Bouddha -
Celui que est le maître de lui-même est plus puissant que le maître du monde.
Bouddha -
Chaque matin nous renaissons à nouveau. Ce que nous faisons aujourd'hui est ce qui importe le plus.
Bouddha -
Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l’avez entendu. Ne croyez pas en quelque chose tout simplement parce des gens le disent et que c’est répété par de nombreuses personnes. Ne croyez pas en quelque chose simplement parce c’est écrit dans vos livres religieux. Ne croyez pas en quelque chose sur la seule autorité de vos professeurs et des anciens. Ne croyez pas aux traditions parce qu’elles ont été prononcées pour de nombreuses générations. Mais après observation et analyse, lorsque vous trouverez que tout est en accord avec la raison et est propice au bien et au profit de tous et chacun, alors acceptez-le et vivez pour cela.
Bouddha -
JACK : Voilà, mon cher Algy, la vérité, toute la vérité, pure et simple. ALGERNON : La vérité est rarement pure et elle n'est jamais simple. La vie moderne serait fort ennuyeuse, si tel était le cas. (JACK : That, my dear Algy, is the whole truth, pure and simple. ALGERNON : The truth is rarely pure and never simple. Modern life would be very tedious if it were either.) Acte I.
Oscar Wilde — L'Importance d'être constant -
- Je crois en notre race ! s'écria-t-elle - Elle consacre la survie du plus entreprenant. - Elle a un avenir de progrés devant elle. - La décadence me fascine plus. - Que pensez vous de l'art ? demanda-t-elle - C'est une maladie. - L'amour ? - Une illusion. - La religion ? - Un substitut élégant pour la foi. - Vous êtes un sceptique. - Nullement ! Le scepticisme est un début de croyance. - Qu'êtes-vous donc ? - Définir, c'est limiter. - Donnez moi un fil conducteur. - Les fils cassent. Vous vous perdriez dans le labyrinthe. - Vous me désorientez.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Dire qu'un livre est moral ou immoral n'a pas de sens, un livre est bien ou mal écrit c'est tout
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
La vieillesse n'est pas qu'on est vieux, mais bien qu'on fût jeune
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
-Je crains que le fantôme n'existe bel et bien, dit Lord Canterville en souriant [...]Il est bien connu depuis trois siècles, exactement depuis 1584, et il fait toujours son apparition avant la mort d'un membre de notre famille. -Ma foi, il en est de même du médecin de famille, tout bien considéré, Lord Canterville. Mais les fantômes n'existent pas, Monsieur, et j'imagine que les lois de la nature ne vont pas se trouver suspendues pour l'aristocratie britannique.
Oscar Wilde — Le fantôme de Canterville et autres contes -
... il paraît que maintenant on devient diplomate en passant un examen. Il ne faut donc plus s'étonner de rien. Les examens ne sont en tout et pour tout qu'une énorme blague. Lorsqu'on est gentilhomme, on en sait toujours assez et lorsqu'on n'est pas un gentilhomme, mieux vaut ne rien savoir.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
— C'est une charmante chose, m'écriai-je, mais quel est ce merveilleux jeune homme dont l’art nous a si heureusement conservé la beauté ? — C’est le portrait de monsieur W. H., dit Erskine avec un triste sourire. Ce peut être un effet de lumière dû au hasard, mais il me sembla que des larmes brillaient dans ses yeux. — Monsieur W. H. ! m’écriai-je. Qui donc est monsieur W. H. ? — Ne vous souvenez-vous pas ? répondit-il. Regardez le livre sur lequel reposent ses mains. — Je vois qu’il y a là quelque chose d’écrit, mais je ne puis le lire, répliquai-je. — Prenez cette loupe grossissante et essayez, dit Erskine sur les lèvres de qui se jouait toujours le même sourire de tristesse. Je pris la loupe et approchant la lampe un peu plus près, je commençai à épeler l’âpre écriture du seizième siècle : "À l’unique acquéreur des sonnets ci-après". — Dieu du ciel ! m’écriai-je. C’est le monsieur W. H., de Shakespeare. — Cyril Graham prétendait qu’il en était ainsi, murmura Erskine. — Mais il n’a pas la moindre ressemblance avec lord Pembroke, répondis-je. Je connais très bien les portraits de Penhurst. J’ai demeuré tout près de là il y a quelques semaines. — Alors vous croyez vraiment que les sonnets sont adressés à lord Pembroke ? demanda-t-il.
Oscar Wilde — Le portrait de Mr. W.H. -
Non, vous ne le croyez pas encore. Un jour, lorsque vous serez vieux, flétri, laid, lorsque la pensée aura creusé ses rides sur votre front, que les jeux horribles de la passion auront brûlé vos lèvres, alors vous le comprendrez, vous le sentirez cruellement. Maintenant, où que vous alliez, vous enchantez le monde. En sera-t-il toujours ainsi ?... Vous avez un visage merveilleusement beau, M. Gray. Ne protestez pas. C'est la vérité. Et la beauté est une forme de génie, elle est même supérieure au génie, puisqu'elle se passe d'explication. Elle est une des grandes merveilles du monde, comme l'éclat du soleil, la naissance du printemps ou le reflet, dans les eaux de la nuit, de cette conque d'argent que nous nommons la lune. On ne saurait la mettre en question. Elle est souveraine de droit divin. Ceux qui la possèdent sont princes. Vous souriez ? Ah, quand vous l'aurez perdue vous ne sourirez plus... On dit souvent que la beauté n'est que superficielle. C'est possible. Mais du moins, elle n'est pas aussi superficielle que la pensée. Pour moi, la beauté est la merveille des merveilles. Il n'y a que les esprits légers pour ne pas juger selon les apparences. Le vrai mystère du monde, c'est le visible et non l'invisible... Oui, M. Gray, les dieux ont été bons pour vous. Mais les dieux reprennent vite leurs dons. Vous n'avez que quelques années à vivre, réellement, pleinement, intensément. Votre jeunesse s'en ira, votre beauté aussi, et alors s'ouvrira l'ère des triomphes médiocres. Le souvenir de votre passé vous les rendra plus amers que des défaites. Chaque mois qui s'écoule vous rapproche de quelque chose d'effroyable. Le temps est jaloux de vous, et s'acharne sur vos lys et vos roses. Votre teinte jaunira, vos joues se creuseront, votre regard s'éteindra. Vous souffrirez horriblement... Ah ! réalisez votre jeunesse aussi longtemps qu'elle est à vous. Ne gaspillez pas l'or de vos jours à écouter des fadaises, à tenter de soulager une misère irrémédiable. Ne consacrez pas votre vie à des individus ignorants, communs et vulgaires. Défiez-vous des aspirations malsaines, des faux idéaux de notre temps. Vivez ! Vivez la vie merveilleuse qui est en vous. Ne laissez rien perdre de vos possibilités. Soyez toujours à la recherche de sensations nouvelles. N'ayez peur de rien... Un nouvel hédonisme, voilà ce qu'il faut à notre siècle. Vous pouvez en devenir le vivant symbole. Il n'est rien que votre personnalité ne vous permette d'accomplir : le monde est à vous pour une saison. Dès l'instant où je vous ai rencontré, j'ai compris que vous ignoriez vos dons et leurs immenses possibilités. Tant de choses me charmaient en vous qu'il me fallait vous entretenir de vous-même. J'ai pensé qu'il serait tragique de vous laisser ainsi perdre votre jeunesse, car elle durera peu de temps. Les simples fleurs des collines se fanent mais fleuriront de nouveau. Ce cytise sera aussi doré en juin prochain que maintenant. Dans un mois, cette clématite se couvrira d'étoiles pourpres qui tous les ans illumineront de nouveau la nuit vert sombre de ses feuilles. Mais votre jeunesse ne recommencera pas. Le rythme joyeux de nos vingt ans s'évanouit insensiblement. Nos membres faiblissent, nos sens s'épuisent. Nous dégénérons en d'horribles pantins, hantés par le souvenir de passions effrayantes, de tentations adorables auxquelles nous n'avons pas osé céder. Jeunesse ! Il n'est rien au monde que la jeunesse ! p. 46 Edition Pocket Classiques
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
JACK : Ce sont des sottises. Tu dis sans cesse des sottises. ALGERNON : Mon cher, il est bien plus intelligent de dire des sottises que d'en écouter, et c'est également beaucoup plus rare, en dépit de ce que peut dire tout un chacun. JACK : Je ne t'écoute pas. Je suis incapable de t'écouter. ALGERNON : Oh, ce n'est que de la fausse modestie. Acte III.
Oscar Wilde — L'Importance d'être constant -
N'importe qui peut compatir aux souffrances d'un ami, mais seule une personne dotée d'une nature exceptionnelle est capable de se montrer sensible au succès d'un ami.
Oscar Wilde — Maximes et autres textes -
JACK : L'intelligence m'écœure au dernier degré. De nos jours, tout le monde est intelligent. On ne peut pas faire un pas sans rencontrer quelqu'un d'intelligent. C'est devenu une vraie calamité publique. Plût au ciel qu'il nous reste quelques imbéciles. Acte I.
Oscar Wilde — L'Importance d'être constant -
En Amérique, on est impressionné, mais non favorablement, par la taille de toute chose. Ce pays semble chercher à vous convaincre de sa puissance en vous assenant son immensité impressionnante. Impressions d'Amérique.
Oscar Wilde — De l'importance d'avoir de l'esprit -
Le but de la vie est de se développer, de se réaliser complètement, c’est notre fonction sur terre.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Quand on est amoureux, on commence toujours par se tromper soi-même, et on finit toujours par tromper les autres.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Les bonnes influences n'existent pas, monsieur. Toute influence est immorale.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
La beauté, la vraie beauté, s'achève là où l'air intellectuel commence. L'intellectuel est en soi une façon d'exagérer et il détruit l'harmonie de n'importe quel visage. Dès qu'on s'assied pour réfléchir, on ne devient plus qu'un nez, ou qu'un front, ou quelque chose d'horrible. Regarde les gens qui ont du succès dans toutes les professions savantes : ils sont tous parfaitement hideux ! Sauf bien sûr, dans l'Église, mais c'est que, dans l'Église, ils ne réfléchissent pas.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Le seul charme du passé, c'est qu'il est passé.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
- La décadence me fascine plus. - Que pensez-vous de l'art ? demanda-t-elle. - C'est une maladie. - L'amour ? - Une illusion. - La religion ? - Un substitut élégant pour la foi. - Vous êtes un sceptique. - Nullement ! Le scepticisme est un début de croyance. - Qu'êtes-vous donc ? - Définir, c'est limiter. - Donner- moi un fil conducteur. - Les fils cassent. Vous vous perdriez dans le labyrinthe. - Vous me désorientez.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu'exister.
Oscar Wilde — Maximes et autres textes -
on ne voit bien qu'avec le cœur...l'essentiel est invisible pour les yeux....
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
On ne voit bien qu'avec le cœur , l'essentiel est invisible pour les yeux.....
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais : "Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ? Est-ce qu'il collectionne les papillons ?" Elles vous demandent : "Quel âge a-t-il ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ?" Alors seulement elles croient le connaître.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le langage est source de malentendu.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Tu sais...quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil...
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le Monde, lui, n'est ni triste ni gai. On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
- Où sont les hommes ? reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert... - On est seul aussi chez les hommes, dit le serpent. (p. 64)
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... Que veux-tu dire ? Quand du regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi,des étoiles qui savent rire ! Et il rit encore. Et quand tu sera consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme çà, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : oui, les étoiles, çà me fait toujours rire ! Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour... Voilà la fin de l'extrait que j'ai choisi de lire à la cérémonie du Père Lachaise en pensant à ce petit garçon qui était blond comme les blés, qui a été baigné par cette histoire tellement belle et qui est parti à 44 ans, comme çà, en une fraction de seconde. Et j'ai fini par : tu nous l'as joué ce bien vilain tour, mon petit............, Dorénavant, je regarderai toutes les étoiles, que tu aimais tant observer, en pensant à toi et en me demandant dans laquelle tu ris.....
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Il est bien plus difficile de se juger que de juger autrui. si tu réussis à te juger, c'est que tu es un véritable sage.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
-Rien n 'est parfait , soupira le renard . Mais le renard revint à son idée : -Ma vie est monotone .Je chasse les poules,les hommes me chassent.Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent .Je m 'ennuie donc un peu .Mais, si tu m 'apprivoises ,ma vie sera comme ensoleillée . Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres .Les autres pas me font rentrer sous terre .Le tien m 'appellera hors du terrier , comme une musique .Et puis regarde ! Tu vois , là-bas, les champs de blé ? Je mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile.Les champs de blé ne me rappellent rien .Et ça , c 'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d 'or .Alors ce sera merveilleux quand tu m' auras apprivoisé Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi .Et j 'aimerai le bruit du vent dans le blé... Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : -S 'il te plait ...apprivoise-moi ! dit-il . -Je veux bien, répondit le petit prince , mais je n 'ai pas beaucoup de temps .J 'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître . -On ne connaît que les choses que l 'on apprivoise, dit le renard .Les hommes n 'ont plus le temps de rien connaître .ILs achètent des choses toutes faites chez les marchands .Mais comme il n 'existe point de marchands d 'amis , les hommes n 'ont plus d 'amis, Si tu veux un ami , apprivoise-moi ! -Que faut-il faire ? dit le petit prince . -IL faut être très patient , répondit le renard .Tu t 'assoiras d 'abord un peu loin de moi , comme ça , dans l 'herbe .Je te regarderai du coin de l 'œil et tu ne diras rien .Le langage est source de malentendus .
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
- On est un peu seul dans le désert... - On est seul aussi chez les hommes.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince