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Citations sur l'est - Page 142

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• C'est un extrême malheur que d'être assujetti à un maître, dont on ne peut être jamais assuré qu'il soit bon, puisqu'il est toujours en sa puissance d'être mauvais quand il voudra.

• On juge quelqu'un par le bruit de ses pas : seul résonne le pas de celui qui est suivi.

• On ne choisit pas son sujet. Voilà ce que le public et les critiques ne comprennent pas. Le secret des chefs-d'œuvre est là, dans la concordance du sujet et du tempérament de l'auteur.

• Rien de ce qui nous entoure ne nous est objet, tout nous est sujet.

• L'étonnement est suivi du silence.

• Toute amitié est un drame inapparent, une suite de blessures subtiles.

• Il est toujours plus plaisant de suivre que de guider.

• Plus une découverte est originale, plus elle semble évidente par la suite.

• Salius le suit ; il est le plus proche de lui, mais le plus proche à une longue distance.

• Il est de l’adresse de gagner les esprits suivant le faible de leur opinion.

• La vie est magique ! Elle vous offrira bonheur ou malheur suivant ce que vous en attendrez.

• Chacun pense suivant la nature du siège sur lequel il est assis.

• Un homme sur mille est un meneur d'hommes ; les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres sont des suiveurs de femmes.

• La philosophie d’un siècle est le sens commun du suivant.

• Penser, aimer ! Puis agir suivant sa pensée et suivant son amour. Toute la vie est là.

• L'enfer est un endroit où le cuisinier serait anglais ; le policier, allemand ; le garagiste, arabe et l'amant, suisse.

• Avec ses ténébreux orages, ses vertiges suicidaires, ses dévorations d'absolu, la jeunesse est l'âge le moins fait pour le bonheur.

• Le temps où l'on est élève et étudiant est principalement un temps de pensée suicidaire et celui qui le nie a tout oublié.

• Il est trop facile de faire des suggestions et d'essayer par la suite de se soustraire à leurs conséquences.

• Notre cerveau est une éponge qui s’imbibe de suggestions.

• L’architecture est art de suggestion.

• Les statistiques, c'est comme le bikini. Ce qu'elles révèlent est suggestif. Ce qu'elles dissimulent est essentiel.

• Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer, voilà le rêve.

• Il est des sentiments si intraduisibles qu'il faut la musique pour les suggérer.

• Nommer un objet, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer, voilà le rêve.

• La politique est l’art d’obtenir de l’argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres.

• Si on est obligé de cloner des brebis, c’est parce qu’il n’y a plus suffisamment de légionnaires.

• Si un peu de savoir est dangereux où est l’homme qui en possède suffisamment pour être hors de danger ?

• Le véritable secret de la vie est de s'intéresser à une chose profondément et à mille autres suffisamment.

• Un politicien est une personne dont la politique ne recueille pas votre suffrage. Si vous êtes d'accord avec lui, c'est un homme d'état.

• Avoir du bon sens est inné. Avoir suffisamment de bon sens fait le génie.

• Rien ne peut suffire à celui qui considère comme étant peu de chose ce qui est suffisant.

• Si la connaissance est le but, te connaître doit suffire.

• La liberté est le pain que les peuples doivent gagner à la sueur de leur front.

• Plus d'un écrivain est persuadé qu'il a fait penser son lecteur quand il l'a fait suer.

• Le succès est doux, mais il a d’ordinaire une odeur de sueur.

• Le sang est la sueur des héros.

• Tu sais quelle dure scorie est ce monde Il est vain de tenter de le fléchir ou de l'attendrir par tes larmes, ta sueur ou ton sang.

• Une planète est un corps androgyne, pourvu des deux sexes et fonctionnant en masculin par les copulations du pôle nord, et en féminin par celles du pôle sud.

• Il est navrant de songer qu’après avoir survécu aux invasions barbares, à l’Inquisition, à la peste noire... l’humanité finira par succomber, pour avoir pulvérisé à l’aide de bombes aérosols, ces chlorofluorocarbures fatals à la couche d’ozone.