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Citations sur le des - Page 33

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• Chatrouiller : avoir une peur déraisonnable des guilis.

• L'amour se pratique, s'apprend et se partage, l'amour passe au travers des haines comme la lumière dans les atomes.

• Les parfums sont de puissants magiciens pouvant vous transporter au travers des années que vous avez vécues.

• Au théâtre, le tragique s'exprime principalement au travers des textes publiés dans le programme.

• Nous sommes tous abonnés à l’irréparable outrage des ans.

• Le désespoir n'a pas d'habitude, il n'a que des abonnés.

• Aucune règle n'existe, les exemples ne viennent qu'au secours des règles en peine d'exister.

• Dieu ne va jamais au secours que des gens qui savent nager.

• Les femmes mentent par le chemin des écoliers.

• L'homme est en effet le seul mammifère suffisamment évolué pour penser enfoncer des tisonniers dans l'oeil d'un lieutenant de vaisseau dans le seul but de lui faire avouer l'âge du capitaine.

• Le coeur a des besoins que Dieu seul contente. Voilà pourquoi, malgré tout, les saints sont les heureux de ce monde.

• Le propre de la charité c'est de toujours regarder devant elle, car le nombre de ses bienfaits passés reste tout petit, malgré tout, à côté des misères présentes comme envers celles du futur.

• Les gardiens de la morale sont toujours soucieux pour le compte des autres, jamais pour eux-mêmes.

• Les enfants sont en pleine adolescence quand ils commencent des tas de choses qu’ils n’arrivent jamais à terminer et, entre autres, des coups de téléphone à leurs amis.

• Il n'y a pas d'affaires urgentes. Il n'y a que des affaires en retard.

• A vingt ans, la femme n'a pas les yeux dans sa poche. A quarante ans, elle a les yeux dans vos poches. A soixante ans, elle a des poches sous les yeux.

• A force d'avoir les yeux dans la poche, on finit par avoir des poches sous les yeux.

• Sur le champ de bataille, exactement comme sur le stade, les hommes qui se battent sont les joueurs de deux équipes rivales : ils ne sont pas des ennemis, ils sont des adversaires.

• Le champ de bataille ne fait que révéler à l'homme sa folie et son désespoir, et la victoire n'est jamais que l'illusion des philosophes et des sots.

• Opéra. Pièce représentant la vie d'un autre monde, dont les habitants n'ont pas de discours mais des chansons, pas de mouvements mais des gestes, pas de postures, mais des attitudes.

• L'idée qu'un autre monde est possible est quand même plus stimulante que l'injonction de se résigner au désordre des choses !

• Il existe des mots plus assassins que des coups de poignard, des mots apparemment imparfaits qui transportent vers un autre monde.

• Rien de tel que d’aller au bout du monde pour trouver des gens qui vont encore plus loin.

• Pour les diplomates comme pour les femmes, le silence est souvent la plus claire des explications.

• Vis aujourd'hui, comme si c'était le dernier jour. Et fais des projets, comme si tu étais là pour l'éternité.

• L'humour et les blagues peuvent non seulement avoir un effet thérapeutique à court terme mais aussi sauver des civilisations tout entières.

• La culture de la médiasphère est éphémère dans le court terme, et persiste pourtant dans la mémoire des consciences.

• Un homme qui ne réfléchit pas sur le long terme connaîtra des déboires à court terme.

• L'harmonica est un objet à rêver, c'est l'instrument du voyageur, de l'errant... Il génère un imaginaire qui va bien au-delà des possibilités qu'on lui prête.

• Les sciences sont des lunettes pour grossir les problèmes.

• Les lunettes et les cheveux gris sont des quittances de l’amour.

• Porter des lunettes ne veut pas dire savoir lire.

• Il y a des oeuvres qui font passer le temps, et d’autres qui expliquent le temps.

• Un pessimiste est un type qui regarde des deux côtés avant de traverser une rue à sens unique.

• Lequel des deux est le plus grand écrivain, celui qui raconte des choses originales ou celui qui fait que dans sa phrase un lieu commun n'est plus un lieu commun ?

• Le service public n'est pas désincarné. Ce sont des hommes et des femmes qui le font vivre, c'est un esprit qui l'habite.

• Le service public ne se distingue plus des chaînes commerciales, pire il les imite.

• Si la mort était un service public, il y aurait des listes d'attente.

• L'abruti est peu recherché mais par contre très répandu. On en trouve un peu partout sur les cinq continents qui évoluent librement parmi des gens qui se trouvent intelligents.

• Si on ne construit rien sur des regrets, par contre on bâtit sur des résolutions.