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Citations sur le des - Page 193

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• Toutes les guerres sont enfantines et livrées par des enfants.

• Rien n'étonne quand tout étonne : c'est l'état des enfants.

• Les enfants qui s'effrayent du visage qu'ils ont barbouillé, ce sont des enfants ; mais le moyen que ce qui est si faible étant enfant, soit bien fort étant plus âgé !

• Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent, c'est qu'ils sont encore renfermés dans cet air et dans ces manières que la nature leur a donnés, et qu'ils n'en connaissent point d'autres.

• Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes, L'univers est égal à son vaste appétit. Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes ! Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

• Il y a des choses de l’enfance que seule l’enfance connaît.

• L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que d'y vouloir substituer les nôtres.

• Christ ! ô Christ, éternel voleur des énergies.

• Si les sots pouvaient se faire une idée des souffrances qu'ils nous font endurer, ils se tairaient.

• Aucune âme n'est entièrement hors d'atteinte. Il existe toujours un moyen de percer la carapace des coeurs les plus endurcis.

• La fatigue des sens crée. Le vide crée. Les ténèbres créent. Le silence crée. L'incident crée. Tout crée, excepté celui qui signe et endosse l'oeuvre.

• Admettre la justice des armes, c'est encourir la destruction.

• Un homme peut vouloir faire ce qu'il ne doit pas, pour impressionner les autres ; il trouvera toujours des gens de son espèce pour l'encourager.

• Avec la concentration des pouvoirs, les gens célèbres seront encore plus célèbres et les inconnus encore plus inconnus.

• À l’encontre des Cassandre qui annoncent la fin de la croissance, l’économie mondiale se situe à la veille d’un cycle comparable à la Renaissance.

• Je n'ai pas lu beaucoup, préférant ne pas m'encombrer l'esprit avec les idées des autres.

• L’enclume ne se met pas en peine des coups.

• Les vieillards sont assez enclins à doter de leurs chagrins l’avenir des jeunes gens.

• Plus on marche sur la tête des faibles, plus on est enclin à lécher les bottes des forts.

• Ce qu’on appelle liberté, dans le langage politique, c’est le droit de faire des lois, c’est-à-dire d’enchaîner la liberté.

• Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l’enchaînement des questions.

• On ne se donne pas bonne conscience uniquement en brûlant de l'encens et en vénérant des statues, encore faut-il des actes de justice et de bonnes actions.

• La critique des sots est l'encens du génie.

• Un peu d'encens brûlé rajuste bien des choses.

• Les énarques, ces hommes dédaigneux, qui savent des choses inutiles...

• Cette émulation à inventer des routes plus légitimes vers une mort qu'on l'on a dans sa poche depuis l'âge de raison.

• Lorsqu'un ami vous demande de l'argent à emprunter, voyez lequel des deux vous voulez perdre.

• Le sourire est chez l'homme l'empreinte de Dieu". La bête ne sourit pas, et quand les hommes deviennent des loups entre eux, ils ne savent plus sourire.

• Quand un peuple refuse un progrès facile à mettre en oeuvre, quand un véhicule poussé par dix hommes reste sur place, quand un enfant s'avachit devant la télévision pendant des heures, on découvre, médusé, l'effroyable emprise de l'immobile.

• Les rides devraient simplement être l’empreinte des sourires.

• L’histoire des sociétés modernes, c’est l’emprise progressive de l’heure exacte sur les vies humaines.

• Le peuple appelle éloquence la facilité que quelques-uns ont de parler seuls et longtemps, jointe à l'emportement du geste, à l'éclat de la voix et à la force des poumons.

• Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants.

• Il est plus facile de paraître digne des emplois qu'on n'a pas que de ceux que l'on exerce.

• Un mari est un emplâtre qui guérit tous les maux des filles.

• Ô ! l'Éden immédiat des braves empirismes !

• Une des choses remarquables de la vie, c’est que rien ne va jamais tout-à-fait mal. Tout peut toujours empirer.

• A mesure que la philosophie fait des progrès, la sottise redouble ses efforts pour établir l’empire des préjugés.

• Je suis l'Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D'un style d'or où la langueur du soleil danse.

• Celui* de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.