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Citations sur le des - Page 136

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• Il y a des mots si opulents qu'ils vous délivrent par leur seul pouvoir.

• Ecrire sur le mépris de la mort lorsqu'on est en santé, c'est écrire sur le mépris des riches lorsqu'on est dans l'opulence.

• L'abondance des programmes est-elle un progrès ? On pourrait répondre : évidemment ! Dans une optique de pure consommation plus il y en a mieux on se porte.

• L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des lâches et des imbéciles.

• Les grainetiers estiment qu'ils stockent non pas des graines, mais... de l'optimisme.

• Comme il est des options sur lesquelles on ne peut revenir, il est des joies qu'on ne veut recommencer.

• Les plus dangereux de nos calculs sont ceux que nous appelons des illusions.

• Lorsque le méchant est venu au plus profond des péchés, il méprise tout ; mais l'ignominie et l'opprobre le suivent.

• Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.

• Dans la nature innée des hommes se trouve le penchant vers la tyrannie et l'oppression mutuelle.

• Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.

• L'opposition est une très mauvaise école de gouvernement, et les politiques avisés, qui se poussent par ce moyen aux affaires, ont grand soin de gouverner par des maximes tout à fait opposées à celles qu'ils professaient auparavant.

• Qu’est-ce que provoquer ? C’est avoir le courage d’affronter des idées reçues, de s’opposer à la pensée majoritaire.

• Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air.

• A la gravité des problèmes, il faut opposer l’audace d’objectifs sociaux élevés.

• L'absurdité de la douleur. On ne trouve jamais les paroles opportunes, les mots sont des masques cachant les blessures.

• Un baiser donné en temps opportun épargne bien des salutations distinguées.

• Si la religion est l'opium des peuples, l'intégrisme est le crac des imbéciles !

• Les Européens qui fument de l'opium me font penser aux Chinois qui portent des chapeaux melons.

• La révolution c'est l'opium des intellectuels.

• Un milieu élégant est celui où l'opinion de chacun est faite de l'opinion des autres. Est-elle faite du contre-pied de l'opinion des autres ? C'est un milieu littéraire.

• Une des plus vraies satisfactions de l'homme, c'est quand la femme qu'il a passionnément désirée et qui s'est refusée opiniâtrement à lui cesse d'être belle.

• Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots.

• Election : opération par laquelle des citoyens libres se choisissent des maîtres.

• Un voyage est une opération qui fait correspondre des villes à des heures.

• Et si les mots peuvent être malheureusement des armes, ils peuvent être plus encore, un allié qui permet d’éclaircir le monde quand il doit être éclairci, de l’opacifier quand il doit être opacifié.

• Les vies oniriques sont rarement des vies rêvées.

• Si le grand nombre des mendiants est onéreux à l'Etat, de combien d'autres professions qu'on encourage et qu'on tolère n'en peut-on pas dire autant !

• Dans leurs fastes impériaux l'oncle et le neveu sont égaux ; l'oncle prenait des capitales, le neveu prend nos capitaux.

• Le pain est le plus conventionnel et le plus frelaté des symboles de la nutrition : l'âme de l'homme n'est pas omnivore.

• L'homme est un bipède omnivore qui porte des bretelles.

• On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs - mais il est étonnant de voir combien on peut casser d'oeufs sans faire d'omelette décente.

• Le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux olympiques : les uns y tiennent boutique ; d'autres paient de leur personne ; d'autres se contentent de regarder.

• Il y a des travaux corrupteurs, mais l'oisiveté l'est davantage.

• L'oisiveté est le plus lourd des accablements.

• L'art des maximes n'est pas oiseux : il donne de l'esprit à la sagesse.

• L'exactitude est le propre des gens qui travaillent beaucoup. Seuls, les oisifs peuvent se permettre de gaspiller le peu de temps qui nous est accordé pour vivre.

• Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que des gens, occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi.

• Littérature : occupation des oisifs.

• L’oiseau en cage rêvera des nuages.