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Citations sur le des - Page 103

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• Il n'y a pas que des salauds au gouvernement. Il faut rester objectif. Il y a aussi des incompétences.

• Il n'y a pas que des salauds au gouvernement, il y a aussi des incompétents.

• Les chefs sont des salauds puissants ; les sujets, des salauds en puissance.

• Il y a dans le rire des vertus secrètes d'inquiétude et de lucidité. Un homme qui rit ne peut rester bien longtemps un salaud.

• […] Lorsqu'on prétend se jouer des salauds, en vérité on se compromet avec eux.

• L’euro a été inventé pour rendre le salaire des riches six fois moins indécent.

• Janvier. Le mois le plus obscurément blanc de la saison des froids.

• Poésie, esprit, deux faces d’un même don : celui de saisir des rapports échappant aux autres.

• On ne peut le saisir : le bonheur a des ailes.

• Au-delà de toute sainteté règne l'innocence astucieuse et cruelle des bêtes et des fous.

• Il n'y a qu'une tristesse […] c'est de n'être pas des saints.

• Le pardon de l'amitié est le plus sain et le plus doux des bienfaits.

• La sagesse est la force des faibles.

• Les maximes constituent la sagesse des nations.

• J'imaginais la peinture se mettant à saigner. Blessée de la manière dont les gens peuvent être blessés. Pour moi la peinture devenait une personne avec des sentiments et des sensations.

• On trouve des disciples de la sagesse qui ne sont pas parfaits ; on n'a jamais vu un homme sans principes qui fût parfait.

• Le Sage dit : Étant sage, je ne me suis jamais occupé des hommes.

• Des sages Dieu la sagesse réprouve, Et des petits l'humilité approuve, Auxquels il a ses secrets révélés, Qu'il a cachés aux sages, et célés.

• La sagesse du moine de Rabelais est la vraie sagesse, pour son repos et pour celui des autres : faire son devoir tellement quellement* ; toujours dire du bien de Monsieur le Prieur, et laisser aller le monde à sa fantaisie.

• Imprudentes et vaines réflexions que celles qu’inspire le malheur ! Pour méditer sagement, il faut des jours heureux.

• Heureux celui qui s’appuie sur des années sagement remplies.

• A la sagacité de l'esprit appartient la finesse ; à la sagacité de l'âme appartient la délicatesse des sentiments et de l'expression.

• Dans un monde bâti sur des sacro-saintes certitudes, le roman est mort.

• On peut se sacrifier pour ses propres idées, mais pas pour la folie des autres.

• Quand on sème des épines on ne va pas sans sabots.

• En quelques mots, je définis la Poésie des mots comme Création rythmique de la Beauté. Son seul juge est le Goût.

• L'amour humain ne se distingue du rut stupide des animaux que par deux fonctions divines : la caresse et le baiser.

• L'amour humain ne se distingue du rut stupide des animaux que par deux fonctions divines : la caresse et le baiser.

• Notre cerveau est comme un petit village d'Afrique victime de l'exode rural ; il y a des cases vides.

• Si nous ne nous convertissons et ne devenons semblables aux vaches, nous n’entrerons pas au royaume des cieux. Il n’y a qu’une chose que nous devrions apprendre d’elles: à ruminer.

• Je n'ai qu'une ironie de ruminant. Je ne m'amuse qu'au souvenir des choses.

• Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux.

• Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains.

• Ne parlez pas dans la rue : il y a des oreilles sous les pavés.

• La nuit ne tombe pas à Rome ; elle s’élève du coeur de la ville, des sombres petites ruelles et des cours où le soleil ne pénètre que d’un rayon, puis, comme la brume du Tibre, elle glisse sur les toits et se déploie sur les collines.

• Un homme rude et sans culture peut se révéler noble et grand quand il exprime des sentiments sincères et se montre compréhensif envers les autres.

• Le théâtre est une des ces ruches où l'on transforme le miel du visible pour en faire de l'invisible.

• C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout sa faire entretenir, comme des frelons dans la ruche.

• On peut considérer l'homme comme un animal d'espèce supérieure qui produit des philosophies et des poèmes à peu près comme les vers à soie font leurs cocons et comme les abeilles font leurs ruches.

• On est très loin de comprendre ce que c’est d’être aveugle, quand on ferme les yeux. Sous notre monde des cieux, des visages et des édifices, il en existe un autre, plus brut et plus ancestral, un espace où les surfaces planes se désintègrent et où les sons forment une multitude de rubans dans les airs.