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Il y a 20 citations sur le bonjour.
Tu passeras le bonjour à ta mère.
À la poste d’hier tu télégraphieras que nous sommes bien morts avec les hirondelles. Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras va-t’en porter ma lettre aux fleurs à tire d’elle. La boussole est en os mon cœur tu t’y fieras. Quelque tibia marque le pôle et les marelles pour amputés ont un sinistre aspect d’opéras. Que pour mon épitaphe un dieu taille ses grêles ! C’est ce soir que je meurs, ma chère Tombe-Issoire, Ton regard le plus beau ne fut qu’un accessoire de la machinerie étrange du bonjour. Adieu ! Je vous aimai sans scrupule et sans ruse, ma Folie-Méricourt, ma silencieuse intruse. Boussole à flèche torse annonce le retour. Robert Desnos — Les Gorges froides
Il se mit à parler avec une solennité ridicule. « Messieurs. Une fièvre basse est le contraire d’une forte fièvre. Je vous souhaite le bonjour. » On le tira tant bien que mal en arrière. William Golding — Rites de passage
Il lui avait dit « Bonjour, Mademoiselle, je vous souhaite la bienvenue, la saluant deux fois de sa main blanche. Oh! ça, c’était une drôle d’histoire. Elle le mesura du regard des pieds à la tête. On le voyait rarement dans la maison. Jean Giono — L’Oiseau bagué
Au revoir, porte-toi bien, dis bonjour à Lieschen de ma part et avec elle pense très souvent à ton fils Fritz. Friedrich Nietzsche — Correspondance
[Se faire] un nom dans l'escalade, la tire, le vol au poivrier et le vol au bonjour Marcel Aymé — Le Nain
elle se contenta de leur faire bonjour de la main Proust — À l'ombre des jeunes filles en fleurs
Cependant la prairie s’était peuplée. D’un pré à l’autre, on disait : « Bonjour » ou « Beau temps » ; c’était tout. Marcel Arland — Terre natale
Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! Alexandre Astier — Kaamelott
Bonjour. Excusez-moi. Est-ce que votre mari pourrait m'aider à porter ces plantes chez moi ? Valentine Goby — La Note sensible
SÉRAPHIN, paraissant, un rasoir à la main, un côté de la figure barbouillé de savon. Hein !… Qu’est-ce qu’il y a ?GÉVAUDAN, saluant à plusieurs reprises ainsi qu'Alfred et Laure.Monsieur l'agent… j'ai bien l’honneur…SÉRAPHIN.Bonjour ! bonjour ! (À part.) Ces domestiques sont assommants ! On dirait qu'on est à leur service. (Haut, continuant à se raser.) Asseyez-vous !GÉVAUDAN, gagnant la gauche.Oui, monsieur l'agent. (À Laure et à Alfred.) Asseyons-nous. (Ils s'asseyent sur les trois chaises qui sont presque en ligne à côté du poêle, de façon à faire face au bureau de l'agent. Moment de silence pendant lequel ils se regardent en riant bêtement, tandis que Séraphin se rase. Puis Gévaudan se lève.) Monsieur l'agent, nous venons…SÉRAPHIN, brusquement.Ne parlez pas, vous me feriez couper.Gévaudan soumis, retourne à sa place. Moment de silence. Séraphin achève de se raser, puis va au lavabo au fond et se débarbouille.GÉVAUDAN, bas à Laure.Arrange tes cheveux sur le front… tu es toute décoiffée.Nouveau moment de silence. Georges Feydeau — Les fiancés de Loches
Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage.Maître Renard, par l’odeur alléché,Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Monsieur du Corbeau.Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre ramageSe rapporte à votre plumage,Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. […] Jean de La Fontaine — Le Corbeau et le Renard
Quand je vois les chiens se dire bonjour, je me dis qu’en chaque chien il y a sûrement un proctologue qui sommeille... Patrick Timsit — Fallait pas l’ouvrir
Le bonjour amène la conversation et la conversation amène la carotte. Driss Chraïbi — Une enquête au pays
Que le Soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour ! Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal
Sois toujours le premier à dire bonjour. H. Jackson Brown
Rouvrir vraiment les crèches, écoles et collèges, même pour quelques jours, était un pari indispensable. Il fallait qu’enfants et maîtres se retrouvent, pour se dire bonjour… et au revoir, et ainsi prendre date pour la rentrée. C’était indispensable aussi pour les parents de se dégager du bricolage au jour le jour et de l’obsession de l’organisation familiale qui les condamnaient à vivre mentalement à l’étroit. Dans ce monde fragilisé, les adultes peuvent enfin relever les yeux et laisser leur regard porter loin devant eux. Les enfants qui ont grandi, les bêtes qui se sont reposées, les guident sans le savoir. La Croix — Bonjour et au revoir
Des demandeurs d’un côté, des recruteurs d’un autre et rien pour les mettre en relation ça a fait tilt dans l’esprit de la jeune femme. « Ce besoin existe, la porte est ouverte, franchissons-là » se dit-elle. « Mettons en avant les demandes alors j’ai eu l’idée de lancer demandelocale.fr. Je voulais un site de proximité, trouver autour de soi, d’où le mot locale et me démarquer des autres, d’où le mot demande, c’est-à-dire la proximité de la demande et trouver le slogan, demandez, c’est trouvé ! » Simple comme bonjour encore fallait y penser et se lancer dans l’aventure. L'infoRmateur de Bourgogne — Start-up - Lancement du site demandelocale.fr, facile d'emploi, une idée de Sabrina Barat - L'infoRmateur de Bourgogne
La vie fluviale est, en effet, un monde à part entière. Hors des sentiers battus, en ville mais pas citadins, les pénichards sont aussi étonnants qu’hétéroclites. Sur l’eau, on vit comme dans un village, la liberté en plus. On embarque sur un petit bateau pour aller passer le bonjour à ses voisins ou se promener sur les flots. À l’intérieur, les péniches sont aujourd’hui aussi bien isolées qu’une maison, voire bien davantage. Lumière, ouvertures, terrasses panoramiques et sensation d’espace en font des lieux de vie particulièrement confortables. Mais ce qui compte encore plus, c’est la solidarité et la furieuse indépendance qui se combinent sur l’eau, et qui en font un espace hors du temps, véritablement unique. Figaro Immobilier — Goûter à la vie de pénichard dans le XXIème arrondissement !
Ça m’a donné envie d’aller explorer un peu les mots de nos salutations. Bonjour, pour commencer. C’est assez évident quand on y réfléchit, mais il est tout de même intéressant de s’en souvenir : bonjour s’est d’abord écrit en deux mots : "bon jour". Dire bonjour, c’est donc souhaiter une "bonne journée". RTL.fr — D'où viennent les mots "bonjour", "salut", "lundi", "mardi"... ?