Accueil > Citations > Citations sur l'amour
Citations sur l'amour - Page 10
Il y a 806 citations sur l'amour.
-
Vous trouverez, peut-être, plus de beauté […], mais vous ne trouverez jamais tant d'amour, et tout le reste n'est rien.
Gabriel Joseph de Lavergne, comte de Guilleragues — Lettres de la religieuse portugaise -
C'est le Roman de la rose, où tout l'art d'Amour est enclos.
Guillaume, de Lorris — Roman de la Rose Jean de Meung, auteur de la seconde partie du Roman de la Rose -
L'amour est cette merveilleuse chance qu'un autre vous aime encore quand vous ne pouvez plus vous aimer vous-même.
Marcel, dit Jean Guéhenno — Aventures de l'esprit, Gallimard -
Dans l'homme aimé, il arrive le plus ordinairement qu'on ne s'est épris que de l'amour.
Joseph Arthur, comte de Gobineau — Les Pléiades -
L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée.
Jean Giraudoux — Amphitryon 38, I, 6, Alcmène , Grasset -
Que n'obtient-on pas de soi, par amour !
André Gide — Les Faux-Monnayeurs, Gallimard -
C'est le propre de l'amour […] d'être forcé de croître, sous peine de diminuer.
André Gide — Les Faux-Monnayeurs, Gallimard -
L'amour, ça passe dans tant d'cœurs, c'est une corde à tant d'vaisseaux, et ça passe dans tant d'anneaux, à qui la faute si ça s'use ?
Paul Fort — L'Amour marin, Flammarion -
Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance.
Eugène Grindel, dit Paul Eluard — Le Phénix, Écrire, dessiner, inscrire, VII , Seghers -
L'amour choisit l'amour sans changer de visage.
Eugène Grindel, dit Paul Eluard — L'Amour la poésie, Premièrement , Gallimard -
- L'amour se suffit à lui-même !- Et moi, je pense que rien ne suffit à l'amour !
Paul Claudel — Le Soulier de satin, II, 11, Gallimard -
L'amour, c'est beaucoup plus que l'amour.
Jacques Boutelleau, dit Jacques Chardonne — L'Amour, c'est beaucoup plus que l'amour, Albin Michel -
L'amour, tel qu'il existe dans la société, n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes.
Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Maximes et pensées -
Amour, folie aimable ; ambition, sottise sérieuse.
Sébastien Roch Nicolas, dit Nicolas de Chamfort — Maximes et pensées -
Tout ce qui est bon dans l'amour appartient aux animaux aussi bien qu'à nous.
Georges Louis Leclerc, comte de Buffon — Histoire naturelle, De l'homme -
Il n'y a que le physique de cette passion* qui soit bon […] Malgré ce que peuvent dire les gens épris, le moral n'en vaut rien.
Georges Louis Leclerc, comte de Buffon — Histoire naturelle, De l'homme -
L'amour est toujours devant vous. Aimez.
André Breton — Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard -
Toute belle femme s'estant une fois essayée au jeu d'amour ne le désapprend jamais. […]
Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme — Vies des dames galantes -
Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais — Le Mariage de Figaro, II, 21 -
La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. - Et l'homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve toute volupté.
Charles Baudelaire — Fusées -
Il y a dans l'acte de l'amour une grande ressemblance avec la torture ou avec une opération chirurgicale.
Charles Baudelaire — Fusées -
Parler d'amour, c'est faire l'amour.
Honoré de Balzac — Physiologie du mariage -
L'amour qui économise n'est jamais le véritable amour.
Honoré de Balzac — Melmoth réconcilié -
On gagne l'amour par la conscience d'abord, et par la force de l'amour après.
Antonin Artaud — Héliogabale ou l'Anarchiste couronné, Gallimard -
Le plus bel amour ne va pas loin si on le regarde courir. Mais plutôt il faut le porter à bras comme un enfant chéri.
Émile Chartier, dit Alain — Esquisses de l'homme, Gallimard -
L'amour est à ceux qui y pensent.
Marcel Achard — Patate, épigraphe , La Table Ronde -
On se donne des souvenirs quand on se quitte.
Marcel Achard — Jean de la Lune, III, Clotaire , Gallimard -
Il n'y a pas d'amour perdu.
Marcel Achard — Le Corsaire, II, Kid , Gallimard -
L'amour et l'amitié s'excluent l'un l'autre.
Jean de La Bruyère — Les Caractères, Du cœur -
Et le cruel amour que j'accuse a changé en constante douceur l'amertume de vivre.
Pétrarque — Canzoniere -
L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme.
William Shakespeare — Le Songe d'une nuit d'été, I, 1, Helena A Midsummer Night's Dream, I, 1, Helena -
Qu'une vie est heureuse quand elle commence par l'amour et qu'elle finit par l'ambition.
Blaise Pascal — Discours sur les passions de l'amour -
Les hommes commencent par l'amour, finissent par l'ambition et ne se trouvent souvent dans une assiette plus tranquille que lorsqu'ils meurent.
Jean de La Bruyère — Les Caractères, Du cœur -
Les gens heureux en amour ont l’air profondément attentifs.
Stendhal — De l’amour -
Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons ; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable : la mort est le sel de notre amour ; c'est la vie qui dissout l'amour.
François Mauriac — Le désert de l'amour -
Le souvenir d'un amour révolu, lorsqu'il demeure fortement dans la mémoire, n'est pas moins absorbant que ne l'était cet amour même.
Jean-Louis Vaudoyer — La Bien-aimée -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Sois soumis, mon chagrin, puis dans ton coin sois sourd.Tu la voulais la nuit, la voilà, la voici :Un air tout obscurci a chu sur nos faubourgs,Ici portant la paix, là-bas donnant souci.Tandis qu’un vil magma d’humains, oh, trop banals,Sous l’aiguillon Plaisir, guillotin sans amour,Va puisant son poison aux puants carnavals,Mon chagrin, saisis-moi la main ; là, pour toujours,Loin d’ici. Vois s’offrir sur un balcon d’oubli,Aux habits pourrissants, nos ans qui sont partis ;Surgir du fond marin un guignon souriant ;Apollon moribond s’assoupir sous un arc,Puis ainsi qu’un drap noir traînant au clair ponant,Ouïs, Amour, ouïs la Nuit qui sourd du parc.
George Perec — La Disparition -
Qui des deux lui avoue son amour, elle ne sait, mais, apparemment, cela lui est déjà égal qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse!
Anton Tchékhov — Œuvres -
N’oubliez pas que je vous aime comme jamais et semble-t-il à jamais. Amour, amour, amour, amour, amour de votre Simone.
Simone de Beauvoir — Lettres à Nelson Algren