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Citations sur la vole
Il y a 20 citations sur la vole.
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Qui vole un oeuf, ferait mieux de voler un boeuf.
Francis Blanche — Mon oursin et moi -
Qui vole un oeuf volera un boeuf.
George Herbert — Jacula Prudentum -
Qui vole un oeuf vole un boeuf.
Proverbe français -
"Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches.[…] Cet autre est riche et vole les pauvres."
Victor Hugo — Choses vues -
Celui qui vole avec de l’argent dans la poche se fait peur. Le fauché qui vole a peur.
José Artur — Pensées -
Quand on vole un oeuf, on va en prison, quand on vole un boeuf, on va au Palais-Bourbon...
Marin Karmitz -
La justice, ça se rend, ça ne se vole pas.
Fernand Raynaud — France Inter - 14 novembre 1967 -
L’oiseau qui vole n’a pas de maître.
Proverbe occitan -
Qui vole pour les autres est puni pour les autres.
Proverbe italien -
Un vieux qui ment, c’est un riche qui vole.
Proverbe russe -
Un bel avion est un avion qui vole bien.
Marcel Dassault -
Chaque oiseau vole avec les oiseaux de son espèce.
Mahomet -
On ne vole que ce que l'on désire.
Boris Vian -
Qui vole un boeuf est vachement musclé !
Chaval -
Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur.
William Shakespeare — Othello -
Et avec une partie de tric-trac mortifier mon âme,Qui aspire après la mouche ou palpite à la vole.
Sheridan — traduction de René Huchon -
Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre; il dort peu, et d’un sommeil fort léger; il est abstrait, rêveur, et il a avec de l’esprit l’air d’un stupide: il oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements qui lui sont connus; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser à ceux à qui il parle, il conte brièvement, mais froidement; il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire. Il applaudit, il sourit à ce que les autres lui disent, il est de leur avis; il court, il vole pour leur rendre de petits services. Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passent. Il n’est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir; il se met derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde. Il n’occupe point de lieu, il ne tient point de place; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n’être point vu; il se replie et se renferme dans son manteau; il n’y a point de rues ni de galeries si embarrassées et si remplies de monde, où il ne trouve moyen de passer sans effort, et de se couler sans être aperçu. Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège; il parle bas dans la conversation, et il articule mal; libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle, médiocrement prévenu des ministres et du ministère. Il n’ouvre la bouche que pour répondre; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou, si cela lui arrive, c’est à l’insu de la compagnie: il n’en coûte à personne ni salut ni compliment. Il est pauvre.
Phédon — « Des Biens de fortune » -
Don DiègueRodrigue, as-tu du cœur ?Don RodrigueTout autre que mon pèreL’éprouverait sur l’heure.Don DiègueAgréable colère !Digne ressentiment à ma douleur bien doux !Je reconnais mon sang à ce noble courroux ;Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte.Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ;Viens me venger.Don RodrigueDe quoi ?Don DiègueD’un affront si cruel,Qu’à l’honneur de tous deux il porte un coup mortel :D’un soufflet. L’insolent en eût perdu la vie ;Mais mon âge a trompé ma généreuse envie :Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir,Je le remets au tien pour venger et punir.Va contre un arrogant éprouver ton courage :Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage ;Meurs ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter,Je te donne à combattre un homme à redouter :Je l’ai vu, tout couvert de sang et de poussière,Porter partout l’effroi dans une armée entière.J’ai vu par sa valeur cent escadrons rompus ;Et pour t’en dire encor quelque chose de plus,Plus que brave soldat, plus que grand capitaine,C’est…Don RodrigueDe grâce, achevez.Don DiègueLe père de Chimène.Don RodrigueLe…Don DiègueNe réplique point, je connais ton amour ;Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour.Plus l’offenseur est cher, et plus grande est l’offense.Enfin tu sais l’affront, et tu tiens la vengeance :Je ne te dis plus rien. Venge-moi, venge-toi ;Montre-toi digne fils d’un père tel que moi.Accablé des malheurs où le destin me range,Je vais les déplorer : va, cours, vole, et nous venge.
Corneille — Le Cid -
Il ne récupérera pas les 100 euros qui lui ont été dérobés mais ses voleurs seront jugés.
SudOuest.fr — Villeneuve-sur-Lot : direction le tribunal pour avoir volé 100 euros au distributeur automatique -
"Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches.[…] Cet autre est riche et vole les pauvres."
Victor Hugo — Choses vues