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Citations sur le vers - Page 42
Il y a 1832 citations sur le vers.
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John se précipita vers la machine et s’affala par l’échelle.
Jules Verne — Les Enfants du capitaine Grant -
... au xiiiesiècle, Rutebeuf rime comme Banville, avec autant de virtuosité et de désinvolture. L'affaiblissement de la rime aux deux derniers siècles ne fut qu'un signe de lassitude ou de décadence : le vers classique à rimes pauvres n'est que le produit d'un art anémié et titubant. 1899p. 222.
Remy de Gourmont — Esthétique de la langue française -
Lorsque la porte d'entrée est à l’est, l’adytum est reculé sensiblement en arrière vers l’ouest, et il est déplacé d’une bien moins grande quantité à droite, vers le nord.
Jean Moura — Le Royaume du Cambodge -
LES VARIÉTÉS DE L’HEXAMÈTREPartagé en deux hémistiches ce vers devient le priapéen ; Le buccolique, quand il l’est en deux, et une dipodie, séparées par une pause. Les deux premières dipodies forment le vers alcmanien ; Les deux dernières le phalisque ; La dernière l’adonique ; Le dernier hémistiche forme le phérécratien ; Une fraction d’un spondée et de deux dactyles forme un glyconique ; Et une fraction impaire forme le dactylique tétramètre catalectique. C’est un composé de trois pieds et demi ou une epthémimérie. Le miurus ou téliambe, mentionné dans le même tableau, n’est que le résultat d’un accident prosodique. Mais chacune de ces variétés a sa valeur mimique.
Émile-Jacques Pérès — Noologie : ou -
Croyez-vous qu'il est plus agréable d'apprendre son licenciement par lettre recommandée ? La séparation est toujours un traumatisme et je sais ce que ces gens peuvent ressentir. En agissant de la sorte, nous voulions activer la manœuvre pour les envoyer le plus rapidement possible vers l'antenne de reclassement.
Yonnel Liégeois — Voyage au pays de l'arbitraire : la justice au travail -
Cela conduit à penser que l'ambulacre adactyle est un acheminement vers l'ambulacre à ventouse.
François Alfred Grandjean — L. van der Hammen -
Malgré une certaine tendance à l’actuaire (L avec barre tombante, I. 3 : A sans barre I. 5), l’écriture relève de la capitale carrée, marquée par des traits horizontaux courts (E, L, T), des V ouverts à gauche, un R au dernier trait raccourci, des O maladroitement conformés (outrepassant la forme d’un cercle ou ovale, I. 1), un N présentant une première et une deuxième hastes obliques : la barre intermédiaire des E est déplacée vers le haut.
G. Fabre — À l’ombre d’Ag(h)eio : quelques réflexions à propos d’une divinité secondaire des Pyrénées Centrales -
La pièce, il l’a identifiée immédiatement. Un frein d’écrou. Il pense qu’il s’est détaché de la cuve, et après un séjour assez long au cœur du réacteur, a migré vers la boîte à eau lors de l’épreuve hydraulique. Très irradiant du fait de son activation. Ce que confirme l’expertise par le laboratoire de métallurgie.
Élisabeth Filhol — La Centrale -
Les premières se dirigent vers le côté le plus éclairé, c'est-à-dire présentent un très grand degré d'actinotropisme; les seconds semblent insensibles à l'action des rayons lumineux.
France. Ministère de la marine — France. Marine. Service historique -
Chez la plupart des actinoptérygiens, la paroi dorsale de l’œsophage émet un diverticule impair qui se développe vers l’arrière en un sac ovale, s’insinuant dans le mésentère, entre les reins, immédiatement sous la colonne vertébrale.
Raymond Gilles — Physiologie animale -
La symétrie radiaire, ou actinomorphie, des premières fleurs a évolué vers la symétrie bilatérale, ou zygomorphie, chez les plus évoluées.
Peter H. Raven — Ray F. Evert -
J’en veux faire un poème en forme d’acrostiche, Dans les deux bouts du vers et dans chaque hémistiche.
Molière — Les Fâcheux -
D’abord, il y avait eu, pour le poète, l’Enfer, le fonds dantesque, toujours acoquinant son itinéraire vers quelque chemin de traverse, alors que « c’est à Dante de nous conduire vers l’issue ».
Jacques Audiberti — Josiane Fournier -
Le pH est le logarithme changé de signe de la concentration ionique d'un milieu liquide. Il mesure la force d'une solution acide : plus le pH est haut, plus on va vers l'alcalinité.
Emmanuel Mounier — Traité du caractère -
De Mouy descendit de cheval, jeta la bride aux mains de son laquais, s’achemina vers le guichet, se fit reconnaître de la sentinelle, introduisit La Mole dans le château, […].
Alexandre Dumas — La Reine Margot -
Du tubercule pubien part une crête osseuse vers la symphyse (crête pubienne) ainsi qu’une autre (crête obturatrice), vers l’acetabulum.
Ulrike Bommas-Ebert — Philip Teubner -
Hexamètre acéphale ... vers ayant une brève à la place de la première longue. Il y avait, pense-t-on, allongement au temps fort.
Léopold Laurand — Manuel des études grecques et latines, Paris, Picard -
Un homme disgracié de la nature trouvera sans difficulté à épouser une jeune fille même belle s’il a « le sac » : ce sont là des accouplements particulièrement immoraux, […] — Alfred Naquet — Vers l’union libre
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On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d’une musique allemande.
Paul et Victor Margueritte — Le Désastre -
Une seule espèce de vers à trompe épineuse (acanthocéphales ou macracanthocéphales) présente un intérêt vétérinaire : Macracanthorhynchus hirudinaceus, un parasite de l’intestin grêle du porc. L’espèce est de grande taille, puisque les femelles atteignent 65 cm de longueur.
Archie Hunter — Gerrit Uilenberg -
C’est la raison pour laquelle 30 participants prirent, vers 14 heures, les routes des forêts de Seillon et Certines, avec le secret espoir d’admirer les frondaisons d’automne, un peu tôt cependant pour la magie des bois aux bouleaux et acacias d’or, et des fayards rouges.
Bulletin de la Société des naturalistes et des archéologues de l’Ain — 1963 -
…les cataractes du ciel s’ouvrirent et les lances d’une pluie diluvienne, d’un aca d’eau en collier, verticalement dénoué de diamants et de perles, se précipitèrent vers le sol avec furie.
L. Daudet — Les Bacchantes -
La terre fraîche attire les bêtes : celles qui grattent et fouissent, les rats, les taupes, les renards avides de vers blancs; celles qui piétinent et aiment le sol gras; celles qui labourent comme le sanglier cherchant pâture après l'abstinence hivernale; ...
J. de Pesquidoux — Le Livre de raison -
Une vache qui paissait l’herbe abroutie du talus, leva son mufle vers lui...
Octave Mirbeau — Rabalan -
Que me font, que me sont ces hommes ? la plupart déjà marqués — troupeau aboulique, fourmis absurdes dans la fourmilière bousculée, et pour lesquels je n’ai ni ombre de pitié, ni sympathie. — (Julien Gracq, Manuscrits de guerre, vers 1941-1942, p. 115)
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Céluta (...), s'avança vers la grotte des ancêtres. Il étoit plus de minuit lorsqu'elle y arriva : elle ne se put défendre d'une secrète terreur, à l'abord de ce lieu redoutable.
auteur -
C’est pourquoi, prête désormais à aborder la porte, elle se leva et alla d’abord s’abluer à la rivière, puis d’un pas assuré elle revint vers la cabane et heurta la porte.
Puyo — Paroles pour un amour -
Les opticiens se sont acharnés pendant plus de 60 ans à corriger ces multiples aberrations avec plus ou moins de bonheur ; mais c'est seulement vers 1890, époque où apparurent les premiers anastigmats, qu'ils purent présenter une solution satisfaisante.
Agenda Lumière 1930 — Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars -
Lorsque le soleil commençait sa lente descente vers l'ouest, Djida se relâchait un peu et souvent nous fricassait des abattis de volailles dans une poêle à long manche qu'elle déposait à même les braises.
Dawoud Hamami — Les exilés du Yémen heureux -
Deux bateaux marchant l’un vers l’autre font une abattée en changeant de direction.
Ernest Deseille — Glossaire du patois des matelots -
En même temps que le plafond se déseffondre, une dizaine d’hommes en masque à gaz et combinaison radioprotectrice des années 1960, gants en caoutchouc hermétiquement fixés autour des poignets par des bracelets élastiques, se pressent à reculons vers l’entrée de la pièce pour retrouver la sécurité de l’extérieur.
Elan Mastaï — Tous nos contretemps -
Mme Rezeau remonte soudain, oblique vers la ferme qu'encense son fumier et que situe, jailli d'une porte ouverte, un pan de lumière crue où brillent des bidons vides retournés à boucheton.
Hervé Bazin — Cri de la chouette -
Les anniversaires ne valent que s'ils constituent des ponts jetés vers l'avenir.
Jacques Chirac — Discours pour le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme -
La promotion des ventes pousse le produit vers le consommateur, alors que la publicité conduit le consommateur vers le produit
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Au milieu du XIXème siècle, ce type de peuplement évoluera progressivement, dans les forêts publiques, vers la futaie, par les grandes opérations de conversion classique menées par l’administration des Eaux et Forêts, méthode sylvicole très longue puisque celles engagées à cette époque se terminent de nos jours.
Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF) Grand Est — Les milieux forestiers de la Plaine lorraine -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
Le chat enfila alors la vieille paire de bottes, mit le chapeau et se dirigea vers la forêt. Après avoir garni le sac d’un peu d’herbe tendre, il se cacha derrière un buisson et finit par attraper un gros lapin qui s’était laissé prendre au piège.
Charles Perrault — Le Chat Botté -
Il avançait en chancelant vers la sortie quand tout à coup la lumière du soleil le frappa en pleine figure. […]. Il se sauva vers sa maison, la figure cachée dans ses mains.
Michel Tournier — Vendredi ou la vie sauvage -
Dès le premier soir, ils se réunirent sur la terrasse du monastère en présence du jeune garçon. Tenzin prit la parole avec une assurance qui étonna ses hôtes. […] Le jeune lama marqua un temps d’arrêt et porta son regard vers Natina qui l’observait de ses yeux bleu intense.
Frédéric Lenoir — L’Âme du monde -
Va-t’en, lui disais-je, gueule de flic, gueule de vache, va-t’en je déteste les larbins de l’ordre et les hannetons de l’espérance. Va-t’en mauvais gris-gris, punaise de moinillon. Puis je me tournais vers des paradis pour lui et les siens perdus, plus calme que la face d’une femme qui ment, et là, bercé par les effluves d’une pensée jamais lasse je nourrissais le vent, je délaçais les montres et j’entendais monter de l’autre côté du désastre, un fleuve de tourterelles et de trèfles de la savane que je porte toujours dans mes profondeurs à hauteur inverse du vingtième étage des maisons les plus insolentes et par précaution contre la force putréfiante des ambiances crépusculaires, arpentée nuit et jour d’un sacré soleil vénérien.
Aimé Césaire — Cahier d’un retour au pays natal