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Citations sur la tire
Il y a 45 citations sur la tire.
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J’aime mieux être tiré à quatre épingles qu’à quatre chevaux.
Louis Auguste Commerson — Pensées d'un emballeur -
La philosophie tire sa valeur de son incertitude même.
Bertrand Russell -
- Quand tu dois tirer, tire, cause pas !
Sergio Leone — Le bon, la Brute et le truand -
Ce n’est pas le cheval qui tire, mais l’avoine.
Proverbe belge -
Les psychanalystes sont les voleurs à la tire de nos rêves.
Karl Kraus -
Le sage tire plus de profit de ses ennemis que le fou n'en tire de ses amis.
Baltasar Gracian y Morales — L'Homme de cour -
Quand on tire, on raconte pas sa vie.
Eli Wallach — film de Sergio Leone "Le Bon, La Brute et le Truand" -
Tout art tire son origine d'un défaut exceptionnel.
Maurice Blanchot — Le livre à venir -
On ne tire pas du canon pour écraser une punaise.
Proverbe anglais -
On ne tire pas de canon pour écraser une punaise.
Proverbe québécois -
Avec de la mémoire on se tire de tout.
Alfred de Musset — Namouna -
Personne ne tire le miel sans se lécher les doigts.
Proverbe malinké -
Quand on tire trop, on fait deux bouts.
Proverbe français -
Chacun tire l'eau à son moulin.
Proverbe français -
On ne tire pas sur une ambulance.
Françoise Giroud -
Chacun tire la couverture de son bord.
Proverbe québécois -
On décide le tiré à part d'une brochure à deux cent cinquante exemplaires. Le titre éclatera en lettres d'or sur une couverture noire
Bloy — Journal -
On sait que pour le violon les sons tirés
Bouasse — Cordes et membranes -
La présence de cette... personne aux Laboratoires Trévière nous empêche de tirer un trait sur l'écart de conduite d'Olivier
Aymé — Quatre vérités -
— Nous allons faire de la tire.Les enfants poussèrent des cris de joie et suivirent des yeux les préparatifs avec un intérêt passionné. Du sirop de sucre et de la cassonade furent mélangés et mis à cuire ; quand la cuisson fut suffisamment avancée, Télesphore rapporta du dehors un grand plat d’étain rempli de belle neige blanche. Tout le monde se rassembla autour de la table, pendant que la mère Chapdelaine laissait tomber le sirop en ébullition goutte à goutte sur la neige, où il se figeait à mesure en éclaboussures sucrées, délicieusement froides.Chacun fut servi à son tour, les grandes personnes imitant plaisamment l’avidité gourmande des petits ; mais la distribution fut arrêtée bientôt, sagement... La tire était faite. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
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Je descends, encadré par le touriste et Dédé, et nous nous engouffrons sous une voûte malodorante, cependant que le rondouillard se tire avec la tire.
Léo Malet — Du rébecca rue des Rosiers -
− Ça se tire, hein? Plus que treize jours
Colette — Music-hall -
Le psaume CXLIX: « Que la haute louange de Dieu soit dans leurs bouches et une épée à deux tranchants dans leurs mains. Pour tirer vengeance des païens, pour châtier le peuple »
Milosz — Amour. init. -
Nous avions vent debout tout le temps à cause de la saison. Plévech et moi, on savait tous les deux vaguement qu'il existe une chose qui s'appelle tirer des bordées, et qui sert à faire avancer les bateaux à voiles, même quand le vent est contraire.
Mille — Barnavaux -
Finalement nous mâtons et hissons la voile pour tirer des bords, mais la mer est trop grosse, le courant contre nous
Charcot — Pourquoi-Pas? -
Tu donneras à manger aux hommes, Maria. Et ton père t'aidera à tirer les vaches si tu veux. Je ne suis bonne à rien ce matin
Hémon — M. Chapdelaine -
Une, qui voulait acquérir des formes droites, ne cessait de tirer des plans avec une confiance aveugle en la réussite de sa vie future : « Quand je serai grande, je deviendrai un arbre élancé et frondescent qui arrivera jusquʼau ciel ! »
Alexandro Jodorowsky — Les Araignées sans mémoire: et autres fables paniques -
S’interroger de cette manière ne dévalue en rien le propos de l’auteur, mais permet de stimuler une lecture critique d’un livre en soi fort riche et fort complexe, afin d’éviter de tirer des conclusions trop rapides du modèle fichtéen qui nous est proposé.
Olivier Perru — Rapports de droit et propriété selon Fichte -
... c'est du cinéma, rien n'a l'air vrai, ces balles qui sifflent ne peuvent pas tuer, le canon tire à blanc, un Français fait la révérence et tombe, ...
Sartre — La Mort dans l'âme -
SIMONE Cette fois, mes amis, je vous tire ma révérence. YVONNE Je trouve aussi que la farce a assez duré. On a été patient. Très patient.
Nathalie Sarraute — Le Mensonge -
... je n'ai épreuve que de 5 placards. Évidemment il y en a un 6ecomposé dont je n'ai pas épreuve, puisqu'on a renvoyé la copie imprimée et que ce placard 5 s'arrête au feuillet 14 de la copie. Demandez-le, je ne l'ai jamais eu, je vous l'ai dit dès le 1erjour. Envoyez-moi promptement la bonne feuille 13. Je donnerai dimanche la matière des 10 dernières feuilles. Il y a un chapitre tout entier en copie nouvelle ajouté avant Véronique. Il ne me faudra plus qu'une seule épreuve en placard, et je donnerai peut-être le bon à tirer dessus.
Balzac — Correspondance -
Le journaliste en tire les conclusions qu’il veut. Il se croit au Brésil avec son délire sur les « Escadrons de la mort ». A partir des mêmes éléments, le Figaro dira le contraire en dissertant de manière aussi convaincante. L’important se trouve dans l’interview. Du solide, du brut de décoffrage.
Didier Daeninckx — Lumière noire -
Chacun classe les trois auteurs qui ont concouru par ordre de préférence à l’issue des trois jours de représentation et l’archonte tire au hasard cinq des dix tablettes (les « bulletins de vote » des juges) pour désigner le vainqueur qui est alors couronné de lierre en public.
Sophocle — Antigone -
L’inégalité est révoltante, quand on considère uniquement l’avantage personnel (…) que le supérieur tire de l’inférieur.
Renan — Avenir sc. -
La bataille est merveilleuse, la bataille est une mêlée,Le comte Roland ne craint pas de s’exposer.Il frappe de la lance tant que le bois lui dure ;Mais voilà que quinze coups l’ont brisée et perdue.Alors Roland tire Durendal, sa bonne épée nue,Eperonne son cheval et va frapper Chernuble.Il met en pièces le heaume du païen où les escarboucles étincellentLui coupe en deux la coiffe et la chevelure,Lui tranche les yeux et le visage,Le blanc haubert aux mailles si fines,Tout le corps jusqu’à l’enfourchureEt jusque sur la selle qui est couverte de lames d’or.L’épée entre dans le corps du cheval,Lui tranche l’échine sans chercher le joint,Et sur l’herbe drue abat morts le cheval et le cavalier.
La Chanson de Roland — Laisse CX -
Et que fait le Piémont ? A part ce charroi nocturne dans les forêts et sur mon lac ? Il joue un jeu de malice, le roi tout au moins. Il attend qu'on tire les marrons du feu.
Jean Giono — Le bonheur fou -
[...]Un jour au coin du feu nos deux maîtres friponsRegardaient rôtir des marrons.Les escroquer était une très bonne affaire :Nos galands y voyaient double profit à faire,Leur bien premièrement, et puis le mal d'autrui.Bertrand dit à Raton : Frère, il faut aujourd'huiQue tu fasses un coup de maître.Tire-moi ces marrons. Si Dieu m'avait fait naîtrePropre à tirer marrons du feu,Certes marrons verraient beau jeu.Aussitôt fait que dit : Raton avec sa patte,D'une manière délicate,Ecarte un peu la cendre, et retire les doigts,Puis les reporte à plusieurs fois ;Tire un marron, puis deux, et puis trois en escroque.Et cependant Bertrand les croque.Une servante vient : adieu mes gens. RatonN'était pas content, ce dit-on.Aussi ne le sont pas la plupart de ces PrincesQui, flattés d'un pareil emploi,Vont s'échauder en des ProvincesPour le profit de quelque Roi.
Jean de la Fontaine — Fables -
On écoute. Père ne tire plus sur sa pipe. Mère tient en suspens la poignée de sel sur la soupe. Ils se regardent.
Jean Giono — Un roi sans divertissement -
Le long d'un clair ruisseau buvait une colombe,Quand sur l'eau se penchant une fourmi y tombe.Et dans cet océan l'on eût vu la fourmiS'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.La colombe aussitôt usa de charité :Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,Ce fut un promontoire où la fourmi arrive.Elle se sauve ; et là-dessusPasse un certain croquant qui marchait les pieds nus.Ce croquant, par hasard, avait une arbalète.Dès qu'il voit l'oiseau de VénusIl le croit en son pot, et déjà lui fait fête.Tandis qu'à le tuer mon villageois s'apprête,La fourmi le pique au talon.Le vilain retourne la tête :La colombe l'entend, part, et tire de long.Le soupé du croquant avec elle s'envole :Point de pigeon pour une obole.
Jean de La Fontaine — La Colombe et la Fourmi -
Le Vieillard et ses enfantsToute puissance est faible, à moins que d'être unie :Écoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.Si j'ajoute du mien à son invention,C'est pour peindre nos mœurs, et non point par envie ;Je suis trop au-dessous de cette ambition.Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.Mais venons à la fable ou plutôt à l'histoireDe celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.Un vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),Voyez si vous romprez ces dards* liés ensemble ; (*lances, flèches)Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. »L'aîné les ayant pris et fait tous ses efforts,Les rendit, en disant : « Je le donne aux plus forts. »Un second lui succède, et se met en posture ;Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.Tous perdirent leur temps ; le faisceau résista :De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.« Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montreCe que ma force peut en semblable rencontre. »On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort :Il sépare les dards, et les rompt sans effort.« Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde :Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. »Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.Enfin, se sentant prêt de terminer ses jours :« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. »Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frèresTrouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.Un créancier saisit, un voisin fait procès :D'abord notre trio s'en tire avec succès.Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.Le sang les avait joints ; l'intérêt les sépare :L'ambition, l'envie, avec les consultants,Dans la succession entrent en même temps.On en vient au partage, on conteste, on chicane :Le juge sur cent points tour à tour les condamne.Créanciers et voisins reviennent aussitôt,Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.Les frères désunis sont tous d'avis contraire :L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tardProfiter de ces dards unis et pris à part.
Jean de La Fontaine — Fables