Accueil > Citations > Citations sur le sublime
Citations sur le sublime
Il y a 22 citations sur le sublime.
-
On n'attend point le sublime par degrés; la distance entre le sublime et le tout juste beau est infinie.
Madame de Staël — Corinne, ou l'Italie -
Le paradoxe, c'est que le noir cache et sublime en même temps.
Catherine Ormen-Corpet -
Le sublime touche, le beau charme.
Emmanuel Kant — Observations sur le sentiment du beau et du sublime -
L'amour réduit la femme à être sublime ou grotesque.
Madame Necker — Réflexions sur le divorce -
Le sublime et le ridicule sont si proches qu'on ne saurait les séparer.
Thomas Paine — L'Âge de raison -
La plus sublime révélation, c’est que Dieu est en chaque homme.
Ralph Waldo Emerson — Journals -
Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas.
Napoléon Bonaparte -
Le beau est supérieur au sublime parce qu'il est permanent et ne rassasie pas ; tandis que le sublime est relatif, passager et violent.
Henri-Frédéric Amiel — Fragments d'un journal intime -
Qui néglige la musique ignore l'approche du sublime.
Louis Nucera — Ils s'aimaient -
La rapidité est sublime, et la lenteur majestueuse.
Antoine de Rivarol — L’Esprit de Rivarol -
L'éloquence sublime est presque inséparable de la plaisanterie.
Ghislaine Schoeller — Marie d'Ispahan -
Le sublime est la résonance d'une grande âme.
Longin — Traité du sublime -
L'humanité a besoin de sublime. Le sublime du sublime, c'est l'art. Le sublime de l'art, c'est l'avant-garde.
Roland Topor — Mémoires d'un vieux con -
Quel sublime enfantillage que l'amour !
Alexandre Dumas, fils — La dame aux camélias -
L'extrême exactitude est le sublime des sots.
Jacques Turgot -
Je vous comprends, vous êtes sublime!
Zola — Fortune Rougon -
[…] les philosophes modernes semblent d’accord pour demander que la morale de l’avenir présente le caractère du sublime, ce qui la séparerait de la petite morale catholique, qui est assez plate.
Georges Sorel — Réflexions sur la violence -
Kant disait que les deux choses les plus sublimes du monde sont le ciel étoilé au-dessus de nos têtes et la loi morale au fond de notre cœur.
Pierre Rousseau — La Terre -
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Alfred de Musset — On ne badine pas avec l’amour -
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Alfred de Musset — On ne badine pas avec l’amour -
Ce n’est pas croyable : il faut qu’il ait faim pour que l’appétit vous vienne ! Est-ce sublime ? Est-ce grotesque ? GILLOU. — Mystère et boule de gomme.
Henry de Montherlant — Demain il fera jour -
Essayons de faire voir que c’est de la féconde union du type grotesque au type sublime que naît le génie moderne, si complexe, si varié dans ses formes, si inépuisable dans ses créations, et bien opposé en cela à l’uniforme simplicité du génie antique […]
Victor Hugo — Préface de Cromwell