Accueil > Citations > Citations sur le ses
Citations sur le ses - Page 59
Il y a 35192 citations sur le ses.
-
Les vraies fautes de Gaboriau me paraissent être plutôt certains provincialismes de syntaxe et de vocabulaire. Ainsi, dans Monsieur Lecoq (II, XIV), « Le marquis [...] était las de plier comme une baguette de vime au souffle de tous ses caprices ». Un vrai marquis dirait une baguette d'osier, mais les paysans des Charentes n'appellent jamais l'osier autrement que du vime.
Régis Messac — « Le style du roman-feuilleton » -
Tout en regagnant ses pénates et pour s’y encourager, il récapitula le menu qu’il s’était commandé : salade de chou-palmiste, ouassous apportés par un camarade de Caco-Sainte-Rose, palourdes au court-bouillon, daube de tortue, malangas.
Jypé Carraud — Tim-Tim-Bois-Sec -
[Le 14 mai 1509, à la bataille d'Agnadel], les troupes vénitiennes furent mises en déroute, et Venise perdit en un jour toutes ses conquêtes de terre-ferme.
Giuseppe Ferrari — Vico et l'Italie 1839 -
On relève déja dans ses écrits l’ambiguïté entre la névrose et le tertiarisme, caractéristique de certaines œuvres scandinaves, et en particulier des « Revenants » d’Ibsen.
Alain Corbin — Les Filles de noce -
La fée a ses ailes qui commencent doucement à refrétiller ce matin...
-
De nombreux autres États, en revanche, interdisent au créancier garanti en possession de renantir les biens grevés, même s’il peut le faire sans porter atteinte au droit du constituant de recouvrer ses biens une fois l’obligation garantie exécutée.
-
Quoique le cardinal [Mazarin] fût conservé, il ne laissa pas de se plaindre aux princes qu’il avait été subhasté, et qu’il lui fallait restituer ses malles et habits et ses livres vendus par arrêt du parlement
La Rochefoucauld — Mémoires -
Je remontais le cours de la vie de ce rejeton du plus grand des condottieri, en y cherchant les traces de ses malheurs et les causes de cette profonde dégradation physique et morale, qui rendait plus belles encore les étincelles de grandeur et de noblesse ranimées en ce moment.
Honoré de Balzac — Facino Cane -
Or ma mère, qui le soir de Noël nous offrait une orange, qui est venue les mains vides, elle a son tas : cinq paquets enveloppés de papier-fête, ficelés en croix avec des choux de bolduc. Elle n'en a jamais tant vu : ses parents, comme mon père, étaient plutôt serrés.
Hervé Bazin — Cri de la chouette -
La masque et les cothurnes, le maquillage qui réduit et accuse le visage dans ses éléments essentiels, le costume qui exagère et simplifie, cet univers sacrifie tout à l’apparence, et n’est fait que pour l’œil.
Albert Camus — Le mythe de Sisyphe -
Écoute bien. Il est pris, le crésus ! C’est tout comme. C’est déjà fait. Tout est arrangé. J’ai vu des gens. Il viendra ce soir à six heures. Apporter ses soixante francs, canaille !
Victor Hugo — Les Misérables -
Le petit dauphin exhibait son guillery à tout venant, se jouait à lui en public, le faisait baiser à ses proches, le comparait à celui de son père, troussait et attouchait ses petites compagnes de jeu, tombait même amoureux à six ans d’une fille d’honneur de la reine, laquelle était fort gênée quand, en public, il lui caressait les tétins.
Robert Merle — Complots et cabales -
Elohîms crée le glébeux à sa réplique, à la réplique d’Elohîms, il le crée, mâle et femelle, il les crée. [...] Mais une vapeur monte de la terre, elle abreuve toutes les faces de la glèbe. IHVH-Adonaï Elohîms forme le glébeux Adâm, poussière de la glèbe Adama. Il insuffle en ses narines haleine de vie: et c’est le glébeux, un être vivant. [...] IHVH-Adonaï Elohîms prend le glébeux et le pose au jardin d’‘Édèn, pour le servir et pour le garder. IHVH-Adonaï Elohîms ordonne au glébeux pour dire: « De tout arbre du jardin, tu mangeras, tu mangeras, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas; oui du jour où tu en mangeras; tu mourras; tu mourras.»
La Bible Chouraqui — Desclée de Brouwer -
Le 28 avril/11 mai 1773, elle invita en Russie la landgravine Caroline de Hesse-Darmstadt et ses trois filles.
Alain Blondy — Paul Ier: La folie d’un tsar -
Contrairement à ses promesses d’ultraconfidentialité, le service de messageries et d'e-mails chiffré ProtonMail a livré l’adresse IP d’activistes aux autorités de police française.
Louis Neveu — ProtonMail scandalise ses utilisateurs en livrant l’adresse IP d’activistes -
Le lival Il est consommé au mois d'août. Ses grains, d'une jolie couleur bleu noir, sont moyennement savoureux.
Alix Lefief-Delcourt — Le raisin -
BICANE : C'est aussi un cépage blanc de 2° époque, très intéressant, mais également sujet à la coulure. Son origine est imprécise et ses synonymes sont : Panse jaune, Grosse perle du Jura, Grosse perle blanche, Raisin des Dames,[...].
H. Latière — La culture commerciale des raisins de table -
Certaines, il est vrai, à voir Mani seul, accroupi au milieu de son étalage, songeur et misérable, le prenaient en pitié, lui touchaient le front en disant « mon fils », et finalement lui achetaient ses dernières nèfles avec leur dernier pashiz de cuivre ou de potin.
Amin Maalouf — Les Jardins de lumière -
L'une de ses particularités est le goldriesling, que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le pays.
Stefaan Daeninck — Moules -
Cela n’a rien à voir avec l’écologie, mais on voit de plus en plus en plus de vert sur les terrains de foot de notre région. Petit à petit, il supplante le rose ocre du stabilisé en gorrhe (ou gore, nom typique en provenance du Beaujolais), ce gravier très répandu, moins coûteux en entretien et permettant plus d’heures de pratique, que les pelouses naturelles. La révolution du gorrhe a eu ses avantages, mais on ne voit plus désormais que ses inconvénients.
Jean-François Gomez — Des terrains en gorrhe en voie de disparition -
Les autres populations de l’Adamaoua et de ses alentours parlent des langues adamaoua-oubanguiennes telles que le gbaya et le mboum, également présentes en République centrafricaine.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
Les cinq autres langues relèvent du groupe kwa (comme l’akan) : dans l’extrême sud-est, l’éwé, également parlé au Togo voisin ; à l’ouest de l’éwé, le dangme et le ga, langue autochtone d’Accra et ses environs ; dans le centre-nord, le gonja ; enfin le nzema, langue maternelle de Nkrumah, né dans l’extrême sud-ouest, à la frontière ivoirienne.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
Les cinq autres langues relèvent du groupe kwa (comme l’akan) : dans l’extrême sud-est, l’éwé, également parlé au Togo voisin ; à l’ouest de l’éwé, le dangme et le ga, langue autochtone d’Accra et ses environs ; dans le centre-nord, le gonja ; enfin le nzema, langue maternelle de Nkrumah, né dans l’extrême sud-ouest, à la frontière ivoirienne.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
Mais la phronime est une très bonne mère ! Elle capture une salpe, qui est une sorte d’animal gélatineux, creuse un trou dedans pour y faire une maison et y pond ses œufs pour qu’ils aient toujours une réserve de nourriture. Ensuite, elle y habite avec ses bébés, et les promène comme dans une poussette.
Claire Guillot — La cape d’invisibilité des crustacés -
» Jeanne, l’Église te déclare en ceci blasphématresse de Dieu, contemptrice de ses sacrements, transgressesse de la loi divine, de l’Écriture sainte et des sanctions canoniques ; l’Église te déclare enfin mal agissante, errante dans ta foi et idolâtresse à l’exemple des gentils… »
Eugène Sue — Les Mystères du peuple -
» Jeanne, l’Église te déclare en ceci blasphématresse de Dieu, contemptrice de ses sacrements, transgressesse de la loi divine, de l’Écriture sainte et des sanctions canoniques ; l’Église te déclare enfin mal agissante, errante dans ta foi et idolâtresse à l’exemple des gentils… »
Eugène Sue — Les Mystères du peuple -
» Jeanne, l’Église te déclare en ceci blasphématresse de Dieu, contemptrice de ses sacrements, transgressesse de la loi divine, de l’Écriture sainte et des sanctions canoniques ; l’Église te déclare enfin mal agissante, errante dans ta foi et idolâtresse à l’exemple des gentils… »
Eugène Sue — Les Mystères du peuple -
Martin est pour nous, non pas même le fameux évêque de Tours qui vivait vers la fin du IVe siècle [...] ; mais c'est surtout le miracleur Morvandeau sans pareil que ses panégyristes ont surnommé le combattant du Seigneur, le dieu Martin !
Lucien Gueneau — Nos bons saints miracleurs & guérisseurs : monsieur saint Martin -
Mais fidèle à ses promesses, le césaréwitch assura, d'abord à son frère cadet, le grand-duc Michel, qui était à Varsovie, puis à tout son entourage que ce n'était pas lui, mais bien à son frère Nicolas à monter sur le trône de Russie et montra à tous les documents se rapportant à sa résignation.
Baron B. de Kœhne — « Le rouble de l'empereur Constantin de Russie » -
Si l'on envisage donc l’imperscrutabilité de notre cœur & de ses replis sous ce premier point de vuë, elle n'est autre chose qu'une disposition volontaire, un refus formel de nous connoître.
Jean-Henri-Samuel Formey — Principes de morale -
Non content de porter des fers, il voulut imiter une stylitesse dont il avait entendu parler et, par une ouverture il laissa pendre ses pieds au dehors de la logette.
Jean-Marie Sylvestre — Les saints stylites du ve au xie siècle. Permanence et évolution d’un type de sainteté -
Appelé aussi petite étraire, bâtarder, aguzelle, bétu, bécu , etc. Se reconnaît à ses fruits serrés cylindriques et à grains nettement olivoides, bien pointus. C'est un cépage qui appartient à la vallée du Grésivaudan, [...].
L'agriculture du département de l'Isère — 1924 -
Comme si cette surface, par rapport à la Vie, se fût trouvée alors dans un état de quasi-sursaturation amenant une prise rapide de ses éléments vitalisables en une seule même membrane, - première ébauche de ce qui, au cours des temps géologiques, devait donner « la Biosphère ».
Pierre Teilhard de Chardin — La Place de l’homme dans la nature - Le groupe zoologique humain -
La plus inouïe symphonie vocale nous y attend, bourdonnante, étourdissante, avec ses cô-âc, ses ké-ké-kek, ses hin-hon que scandent les Rainettes, avec le chant du Rossignol auxquels se mêle le roucoulement d'une jazzoflûte (flûte à coulisse usitée dans le jazz) et le frémissement des cordes.
Arthur Hoérée — Beaux-Arts -
Je propose au lecteur un test afin d'évaluer ses aptitudes cybersexuelles et d'affiner les statistiques - assez approximatives en ce domaine, et pour cause.
Fulvio Caccia — Cybersexe : les connexions dangereuses -
Si d’un point de vue individuel chacan fait ce qu’iel veut et il est tout à fait légitime de chercher à se protéger soi-même selon ses propres termes, la généralisation de cette idée comme un outil de libération ne marche pas sur de nombreux plans.
La Vie en Queer — post sur Facebook -
On a donc renoncé à cette entreprise de former le goût pour essayer d'acquérir un jugement fondé sur la chose elle-même et sur ses aspects. On est arrivé ainsi à une phase plus avancée, celle du connaisseurisme. L'homme de goût a cédé la place au connaisseur. Or le connaisseur peut bien, lui aussi, s'en tenir au côté purement extérieur, technique, historique, sans soupçonner quoi que ce soit de la nature profonde de l'œuvre d'art. Il peut même attacher plus de valeur au côté historique qu'à cette profondeur. Mais le connaisseurisme suppose du moins certaines connaissances qui s'étendent à tous les aspects de l'oeuvre (...).
G.W.F. Hegel — Esthétique -
Un an après le climat est tout autre. L'exécutif a pris ses distances avec les avis du Conseil scientifique. L'entourage du Président distille en appel masqué sa défiance à l'égard des médecins voués aux nues lors de la première vague, bien souvent regroupés sous la bannière d'enfermistes, voire de confinistes.
Pr Gilles Pialoux — L'Express -
Il fredonnait ses marches militaires, qui lui réussissent généralement moins bien que ses chansons de matelots : « On leur percera le flanc, ran-tan-plan… », si vous voyez ce que je veux dire.
Antoine Blondin — Monsieur Jadis ou l'École du soir -
Le ciel, assez pur, permettait d’apercevoir alors les divers accidents de la contrée, et ces khourghans, ou tombeaux anciens, dont la campagne est couverte jusqu’en ses moindres collines de corallites.
Jules Verne — Kéraban le Têtu (1883)