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Citations sur le ses - Page 41

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• L'on croit s'assembler au spectacle, et c'est là que chacun s'isole ; c'est là qu'on va oublier ses amis, ses voisins, ses proches, pour s'intéresser à des faibles.

• La valeur d’un homme dépend de la noblesse de ses aspirations.

• On a peut-être l'âge de ses artères mais le coeur n'a pas d'âge.

• L'art des fous peut nous toucher ; il ne nous enrichit que par ce que nous retrouvons en nous-mêmes de ses étrangetés.

• C’est moins par la force de ses armements qu’une nation s’élève au-dessus des autres que par le caractère de ses citoyens.

• L'argent ne se souvient de rien. Il faut le prendre quand on peut, et le jeter par les fenêtres. Ce qui est salissant, c'est de le garder dans ses poches, il finit toujours par sentir mauvais.

• Quel arbre humain n'est, par quelques-uns de ses fruits, un mauvais arbre ?

• Un homme seul ne peut rien, il lui faut l'appui de ses semblables pour arriver là où il doit aller.

• L’apothicaire ne sent pas ses drogues.

• Grandir, c'est s'apercevoir que ses parents ne sont pas indispensables.

• C'est sur les sympathies et les antipathies que la raison a perdu ses droits.

• Quelque soit ses opinions, son parti, sa formation... un ministre est automatiquement plus compétent que son prédécesseur. Ce qui explique que chaque ministre fait une réforme destinée à annuler toutes les dispositions de celle de son prédécesseur.

• On a beau dire, c'est angoissant un enfant qui ne ressemble pas à ses parents.

• De nos jours, un homme qui possède encore ses amygdales et son appendice, ce ne peut être qu’un chirurgien.

• L'amour en mer brûle ses vaisseaux.

• C'est pour ainsi dire une revanche de l'ambition que le désir de plaire à ses amis.

• Il ne faut pas voir ses amis si l'on veut les conserver.

• Les malheurs, on peut les supporter; ils viennent de l'extérieur, ce sont des accidents. Mais souffrir de ses propres fautes, voilà qui est particulièrement amer !

• L’habitude ! aménageuse habile mais bien lente, et qui commence par laisser souffrir notre esprit pendant des semaines dans une installation provisoire ; mais que malgré tout il est bien heureux de trouver, car sans l’habitude et réduit à ses seuls moyens, il serait impuissant à nous rendre un logis habitable.

• L'âme, cet infini qu'ont lassé tous ses dieux […].

• L'alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises.

• On serre toujours contre son sein celui qu'on aime et l'art d'écrire n'est que l'art d'allonger ses bras.

• La volonté de renoncer à son indépendance, de troquer le témoignage de ses sens contre le sentiment confortable mais déformant la réalité, d'être en harmonie avec un groupe, est l'aliment dont se nourrissent les démagogues.

• On ne peut être aimant et compatissant sans contenir ses désirs et ses intérêts immédiats.

• On fuit plutôt les moeurs corrompues de son siècle que les bons exemples de ses aïeuls.

• Le libéralisme n’est pas en lui-même suffisamment fort pour sauver ses valeurs de l’agression intégriste.

• La race des gladiateurs n'est pas morte, tout artiste en est un. Il amuse le public avec ses agonies.

• Heureux ceux qui ignorent que mûrir c'est assister à l'aggravation de ses incohérences et que c'est là le seul progrès dont il devrait être permis de se vanter.

• Un ministre, en faisant faire à ses maîtres des fautes et des sottises nuisibles au public, ne fait souvent que s’affermir dans sa place.

• Le luxe et l'éclat de la fleur affirment que le bonheur est au bout de la passion satisfaite ; son affaiblissement et ses pâles couleurs, que la souffrance est au bout de la passion comprimée.

• On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil.

• Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages.

• Un adulte c’est un enfant qui a réalisé ses rêves.

• Etre adulte, c'est avoir pardonné à ses parents.

• On ne doit jamais avoir honte de ses lettres d’amour, mais parfois de l’adresse.

• Le chasseur tue toujours par adresse. De ses explications il résulte que c'est aussi par adresse qu'il manque.

• Il ne faut jamais tenir à une foule le langage de la raison pure. C'est seulement à ses passions, à ses sentiments et à ses intérêts apparents qu'il faut s'adresser.

• C'est encore adorer ses Dieux que de leur jeter des pierres.

• L’administration a ses raisons que la raison ne connait pas.

• L'homme, dans l'état actuel de la société, me paraît plus corrompu par sa raison que par ses passions.